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ISBN 978-1-4868-5936-8


Le marché du travail de l'Ontario en 2021

Le marché du travail connaît une reprise forte, mais inégale


Résumé

Le présent rapport fait le point sur la performance du marché du travail de l’Ontario en 2021. Il présente un résumé de l’ensemble du marché du travail de la province, puis des renseignements sur les groupes démographiques, les industries, les grandes villes, les immigrants et les minorités visibles. Le rapport met en évidence certains défis majeurs auxquels est confronté le marché du travail de l’Ontario et fait brièvement le point sur l’impact du variant Omicron sur le marché du travail en janvier 2022.

L’emploi total en Ontario a fortement rebondi en 2021 grâce à l’assouplissement des restrictions liées à la pandémie

  • À la suite de la forte perte d’emplois causée par les fermetures reliées à la COVID‑19, le marché du travail ontarien a fortement rebondi en 2021, notant une augmentation de 344 800 emplois disponibles (soit une hausse de 4,9 % par rapport à 2020). Il s’agit de la plus forte progression annuelle jamais enregistrée. Cette hausse a pratiquement ramené le taux d’emploi au niveau de 2019, avant la pandémie.
  • Le taux de chômage annuel de la province a diminué à 8,0 % en 2021, contre 9,6 % en 2020. Malgré ces progrès, le taux de chômage en 2021 était largement supérieur à celui d’avant la pandémie, car un plus grand nombre de demandeurs d’emploi sont entrés sur le marché du travail à la recherche d’un poste.

La reprise de l’emploi s’est produite de manière inégale et certains groupes demeurent très en dessous de leur niveau d’emploi prépandémique

  • De fortes progressions du taux d’emploi ont été observées dans tous les groupes d’âge. Bien qu’il ait enregistré la plus forte croissance en 2021, le taux d’emploi chez les jeunes (15 à 24 ans) était inférieur de 6,9 % relativement au niveau prépandémique de 2019. 
  • En 2021, les femmes ont connu des gains d’emplois plus importants que les hommes. Toutefois, le taux d’emploi global des femmes de la province est resté légèrement inférieur à son niveau d’avant la pandémie, ce qui reflète la faible reprise de l’emploi chez les jeunes femmes.
  • Presque tous les grands secteurs ont enregistré une hausse de l’emploi en 2021. Face aux restrictions permanentes, l’emploi dans les secteurs à bas salaires en contact étroit avec la clientèle, notamment l’hébergement et les services de restauration, le commerce de gros et de détail ainsi que le transport et l’entreposage, est resté en deçà des niveaux prépandémiques.
  • Le taux d’emploi a sensiblement augmenté dans la plupart des grandes villes de l’Ontario. Cependant, le taux de 2021 est resté en dessous des niveaux prépandémiques pour 11 de ses 16 grandes villes, le Grand Sudbury (5,6 % de moins qu’en 2019) étant la ville ayant encore le plus de chemin à faire.

Les effets persistants de la pandémie continuent de poser des problèmes à de nombreux travailleurs

  • Malgré la forte reprise générale de l’emploi, il existe des défis liés aux tendances à long terme du marché du travail et aux effets persistants de la pandémie. Certains travailleurs ont dû faire face au chômage pendant de longues périodes, d’autres sont affectés par une évolution des exigences en matière de compétences vers des aptitudes techniques et plus avancées. Notons également des difficultés d’embauche, en particulier dans le secteur de l’hébergement et de la restauration, qui persistent malgré des offres d’emploi record. 

Le variant Omicron a entraîné un recul temporaire du marché du travail de la province au début de 2022

  • Certaines restrictions liées à la COVID‑19 ont été réintroduites en janvier 2022. Cela s’est traduit par une chute de 145 700 emplois et d’une augmentation de plus d’un point de pourcentage du taux de chômage, pour atteindre 7,3 %. Toutefois, l’emploi devrait se rétablir au même rythme que la réouverture de l’économie en février[1].

Graphique 1 : Dans certains groupes, le taux d’emploi est demeuré en dessous du niveau prépandémique

Notes : Les chiffres représentent la variation de l’emploi de 2019 à 2021. Le graphique met en évidence plusieurs groupes qui ont connu une reprise de l’emploi moins vigoureuse. Toutefois, cela n’inclut pas tous les groupes où l’emploi reste inférieur au niveau prépandémique de 2019.

Source : Statistique Canada et BRF.

Accompagnant la réouverture progressive de l’économie, l’emploi a fortement rebondi en 2021

Le marché du travail de l’Ontario s’est remis sur pieds en 2021, suivant la perte record d’emplois en 2020. Selon l’Enquête sur la population active de Statistique Canada, la province a gagné 344 800 emplois en 2021 (soit une hausse de 4,9 %), ce qui représente la plus forte augmentation annuelle de l’emploi jamais enregistrée[2]. Les gains d’emplois record ont pratiquement ramené le taux d’emploi à son niveau prépandémique de 2019 (0,1 % en dessous).

Grâce à l’assouplissement des restrictions liées à la pandémie en 2021, un plus grand nombre de personnes sont entrées sur le marché du travail pour chercher un emploi, ce qui a fait passer le pourcentage de la population active de la province à 64,9 %, soit le même taux qu’avant la pandémie. Le taux de chômage annuel de la province a diminué à 8,0 % en 2021, contre 9,6 % en 2020. Malgré cette amélioration, le taux de chômage est resté supérieur au taux prépandémique de 5,6 % en 2019.

Graphique 2 : En 2021, l’Ontario a connu la plus forte progression de l’emploi jamais enregistrée

Source : Statistique Canada et BRF.

Sur une base annuelle moyenne, des gains d’emplois sont survenus tant dans le secteur public (98 100 ou 7,2 %) que dans le secteur privé (265 700 ou 5,8 %). Dans le secteur public, des gains d’emploi ont été enregistrés dans les services d’enseignement, les soins de santé et l’aide sociale. Du côté du secteur privé, la croissance s’est répartie dans divers secteurs, notamment les services professionnels, scientifiques et techniques, le commerce de gros et de détail, et l’industrie manufacturière.

Un peu plus des trois quarts de ces gains d’emplois rémunérés en 2021 sont des postes permanents. Comparativement aux emplois rémunérés, le travail autonome a poursuivi son déclin, en baisse de 1,7 % (‑19 000) en 2021, après une perte de 4,3 % l’année précédente. La baisse du nombre de travailleurs autonomes s’est majoritairement produite dans les secteurs des services aux entreprises, des services de construction et des autres services de soutien.

L’emploi à temps partiel a augmenté à un rythme plus rapide (5,8 % ou 71 300) en 2021 par rapport à l’emploi à temps plein (4,7 % ou 273 400). Malgré cette croissance, l’emploi à temps partiel est demeuré à 5,9 % en dessous du niveau prépandémique de 2019.

Comme un certain nombre de secteurs qui emploient une proportion élevée de femmes ont rouvert leurs portes tout au long de 2021, la part des femmes ontariennes ayant un emploi a augmenté de 181 200 (5,5 %), ce qui est plus important que les 163 600 (4,4 %) gains d’emplois chez nos travailleurs masculins. Toutefois, l’emploi total des femmes en 2021 est resté légèrement inférieur au niveau prépandémique en raison de la faible reprise de l’emploi chez les jeunes femmes[3], tandis que l’emploi total des hommes était légèrement supérieur au niveau de 2019.

Graphique 3 : Le taux d’emploi ne s’est pas redressé pour atteindre le niveau prépandémique pour de nombreux groupes de travailleurs

* L’emploi rémunéré n’inclut pas le travail autonome.

Remarque : Les chiffres ayant été arrondis, leur somme peut ne pas correspondre au total indiqué.

Sources : Statistique Canda et BRF.

Résultats sur le marché du travail par groupes démographiques

Des gains importants en 2021 ont permis à l’emploi dans le groupe d’âge principal de dépasser légèrement le niveau prépandémique

Les emplois disponibles pour les travailleurs du groupe d’âge principal (25 à 54 ans) ont augmenté de 197 400 (soit 4,3 %) en 2021, ce qui porte l’emploi légèrement au-dessus du niveau de 2019, avant la pandémie. Les femmes appartenant au groupe d’âge principal ont connu des gains d’emplois plus importants (113 200, soit 5,2 %) que leurs homologues masculins (84 200, soit 3,5 %); l’emploi dans les deux groupes ayant retrouvé des niveaux supérieurs à ceux d’avant la pandémie. Le taux de chômage des travailleurs du groupe d’âge principal est passé de 7,7 % en 2020 à 6,6 % en 2021, les femmes connaissant une baisse plus marquée que les hommes. Le taux de participation à la population active des travailleurs ontariens appartenant au groupe d’âge principal a bondi en 2021 pour atteindre 86,9 %, son taux le plus élevé depuis 2005. Cette augmentation a porté le taux d’activité des femmes en âge de travailler à 82,8 %, soit le taux le plus élevé jamais enregistré.

Graphique 4 : Forte reprise de l’emploi au sein du principal groupe d’âge actif en Ontario en 2021

Source : Statistique Canada et BRF.

La grande majorité (85,7 %) des gains d’emploi pour les travailleurs du principal groupe d’âge a été enregistrée dans des emplois à temps plein (169 200 ou 4,1 %), tandis que la balance a été enregistrée dans des postes à temps partiel (28 000 ou 5,7 %). Près de 60 % de l’augmentation annuelle de l’emploi chez les travailleurs appartenant au principal groupe d’âge a eu lieu dans les secteurs des services d’enseignement, des services professionnels, scientifiques et techniques, et du commerce de gros et de détail.

L’emploi des jeunes est en forte hausse, mais demeure inférieur au niveau prépandémique

Les fermetures liées à la pandémie ont eu un impact prononcé sur les jeunes travailleurs de la province (âgés de 15 à 24 ans), qui, en général, ont moins d’expérience sur le marché du travail et occupent des emplois moins stables. Malgré des gains d’emplois record (87 100 ou 10,2 %) en 2021, le taux d’emploi chez les jeunes Ontariens est demeuré 6,9 % en dessous des niveaux de 2019. Après avoir atteint un pic historique de 22 % en 2020, le taux de chômage des jeunes a diminué pour atteindre un niveau encore élevé de 15,7 % en 2021. Bien que le taux de participation des jeunes Ontariens à la population active se soit légèrement redressé en 2021 (+1,5 point de pourcentage pour atteindre 60,3 %), il s’agissait du deuxième taux le plus bas jamais enregistré.

Graphique 5 : Les jeunes Ontariens ont récupéré un peu plus de la moitié des emplois perdus en 2020

Source : Statistique Canada et BRF.

L’emploi à temps partiel des jeunes a augmenté à un rythme près de deux fois plus soutenu (13,8 % ou 55 000) ou par rapport aux emplois à temps plein (7,0 % ou 32 000) en 2021. Le taux d’emploi total des jeunes femmes a augmenté à un rythme plus rapide (11,5 %) que celui de leurs homologues masculins (8,9 %). Malgré le rythme plus soutenu de la croissance de l’emploi, l’emploi des jeunes travailleuses est resté plus loin des niveaux de 2019 (‑7,3 %) que celui des jeunes travailleurs (‑6,5 %).

Par secteur, la majorité des gains d’emplois annuels pour les jeunes Ontariens ont été réalisés dans les secteurs des soins de santé et de l’aide sociale, du commerce de gros et de détail, ainsi que de l’hébergement et des services de restauration. C’est dans le secteur de l’information, de la culture et des loisirs que l’emploi des jeunes est resté le plus éloigné des niveaux d’avant la pandémie (‑36,6 %).

Le taux de chômage des travailleurs plus âgés atteint son niveau le plus élevé en près de trois décennies

L’emploi chez les Ontariens âgés de 55 ans et plus a augmenté de 60 400 (ou 3,8 %) en 2021, se rétablissant au-dessus du niveau de 2019, avant la pandémie. Une forte augmentation du nombre de nouveaux venus sur le marché du travail a contribué à faire passer le taux de participation des Ontariens plus âgés à la population active à 38,5 % en 2021, soit le taux le plus élevé jamais enregistré. L’augmentation du nombre de nouveaux venus sur le marché du travail étant supérieure aux gains d’emplois réalisés, le taux de chômage de ce groupe a augmenté pour la deuxième année consécutive pour atteindre 7,2 %, soit le taux le plus élevé en près de trois décennies.

Environ deux tiers des gains d’emplois annuels pour les travailleurs plus âgés ont eu lieu dans les services professionnels, scientifiques et techniques, ainsi que dans l’industrie manufacturière. L’emploi à temps partiel des travailleurs plus âgés a continué de diminuer (‑11 800 ou ‑3,5 %) en 2021, compensant partiellement les gains dans les emplois à temps plein (72 200 ou 5,8 %). Contrairement aux autres groupes d’âge, les femmes plus âgées ont connu un rythme de progression de l’emploi plus lent (2,9 %) que leurs homologues masculins (4,6 %) en 2021.

Graphique 6 : Résumé des résultats sur le marché du travail pour différents groupes démographiques

Remarque : Les chiffres ayant été arrondis, leur somme peut ne pas correspondre au total indiqué.

Source : Statistique Canada et BRF.

Les secteurs de l’Ontario ont connu une reprise inégale à la suite des pertes d’emplois dues à la pandémie

Bien qu’une majorité des secteurs de l’Ontario aient enregistré des gains d’emplois en 2021, le rythme de la reprise a été inégal et l’emploi dans certains des secteurs les plus durement touchés est resté en deçà des niveaux de 2019.

Graphique 7 : La plupart des secteurs ont connu une reprise de l’emploi en 2021, mais nombre d’entre eux restent en deçà des niveaux antérieurs à la pandémie

Source : Statistique Canada et BRF.

Les emplois dans le secteur de la prestation de services ont augmenté de 289 000 (5,2 %) en 2021, le niveau d’emploi annuel restant juste 0,2 % en dessous du niveau de 2019. Environ les deux cinquièmes de l’augmentation de l’emploi dans le secteur des services sont attribuables aux secteurs où les emplois peuvent être exercés en télétravail, comme les services professionnels, scientifiques et techniques (73 700 ou 11,1 %), l’administration publique (23 800 ou 6,2 %) et la finance, les assurances, l’immobilier, la location et le crédit-bail (18 100 ou 3,0 %). Ces secteurs n’ont connu que peu ou pas de pertes d’emplois durant la pandémie et l’emploi dans ces secteurs est bien supérieur au niveau de 2019.

En revanche, l’emploi n’a pas retrouvé son niveau d’avant la pandémie dans les industries à bas salaires où les employés sont en contact étroit avec la clientèle. En 2021, l’emploi a augmenté dans les secteurs de l’hébergement et de la restauration (18 100 ou 5,4 %), du commerce de gros et de détail (45 400 ou 4,4 %) et du transport et de l’entreposage (15 400 ou 4,3 %), les trois secteurs les plus durement touchés en 2020. Malgré ces gains, l’emploi est resté en dessous des niveaux de 2019 dans ces secteurs. Notamment, l’emploi dans l’industrie de l’hébergement et de la restauration est celui ayant le plus grand écart avec les niveaux d’avant la pandémie (92 600, soit 20,6 % en dessous du niveau de 2019). Tous les gains d’emplois du secteur en 2021 ont concerné des postes à temps partiel, tandis que l’emploi à temps plein a continué de baisser. L’emploi était inférieur au niveau d’avant la pandémie dans une moindre mesure dans le commerce de gros et de détail (1,4 % en dessous du niveau de 2019) et dans le transport et l’entreposage (5,8 % en dessous du niveau de 2019), ce qui reflète en partie des perspectives commerciales plus optimistes dans ces secteurs[4].

En 2021, l’emploi a augmenté dans d’autres secteurs fortement touchés par la pandémie, notamment les soins de santé et l’aide sociale (48 700 ou 5,6 %), les services d’enseignement (30 500 ou 5,9 %), ainsi que l’information, la culture et les loisirs (31 900 ou 11,7 %). Ces secteurs ont également vu l’emploi augmenter au-delà des niveaux de 2019. La progression de l’emploi dans le secteur des soins de santé et de l’aide sociale est due à une augmentation de l’emploi liée à une forte demande pour les postes de soutien[5]. Le gain dans les services d’enseignement reflète probablement la réouverture de l’enseignement en personne, tandis que la reprise de l’exploitation des événements sportifs et des installations récréatives a favorisé la reprise dans les secteurs de l’information, de la culture et des loisirs[6].

Le secteur des services aux entreprises, des services relatifs aux bâtiments et des autres services de soutien (‑7 600 ou ‑2,6 %) a enregistré une baisse de l’emploi en 2021, soit la troisième année consécutive de perte d’emplois, tandis que le secteur des « autres services[7] »  (‑9 100 ou ‑3,2 %) a enregistré une baisse de l’emploi pour la deuxième année consécutive. Le déclin continu du secteur des services aux entreprises, des bâtiments et des autres services de soutien a été affecté par l’adoption du télétravail de manière continue.

Le secteur de la production de biens de l’Ontario a vu l’emploi augmenter de 55 900 (4,0 %) en 2021. Près de 70 % des gains annuels ont été réalisés par l’industrie manufacturière (38 700 ou 5,2 %), la seule grande industrie productrice de biens[8] à avoir un nombre d’emplois supérieur au niveau de 2019. Le secteur agricole a enregistré une baisse de l’emploi en 2021, la deuxième perte annuelle consécutive, reflétant en partie une diminution du nombre de travailleurs étrangers arrivant en Ontario par le biais du Programme des travailleurs étrangers temporaires[9].

La plupart des grandes villes ontariennes ont enregistré des gains d’emplois en 2021, mais peu d’entre elles ont retrouvé leur niveau prépandémique

Bien que la plupart des régions métropolitaines de recensement (RMR) de l’Ontario[10] aient enregistré des gains d’emplois en 2021, l’emploi est toujours inférieur au niveau prépandémique de 2019 pour une majorité de villes. Seulement cinq (London, Peterborough, Guelph, Toronto et Ottawa-Gatineau) des 16 RMR ont vu l’emploi revenir au niveau annuel prépandémique. Au sein de ces cinq RMR, le rythme de la reprise varie considérablement.

London est la seule RMR à connaître une croissance de l’emploi à la fois en 2020 et en 2021. Les gains d’emplois dans les secteurs des soins de santé et de l’aide sociale et des services d’enseignement sont le moteur de cette croissance, laquelle a fait augmenter l’emploi total à London de 11,4 % par rapport au niveau de 2019. Peterborough a connu la plus forte reprise de l’emploi (17,7 %) en 2021 parmi les RMR, ce qui a permis à l’emploi de la ville de dépasser légèrement le niveau de 2019. Les gains dans les services professionnels, scientifiques et techniques ont permis à l’emploi à Guelph de dépasser de 1,3 % le niveau d’avant la pandémie.

En 2021, l’offre d’emploi a largement augmenté dans les deux plus grandes RMR de la province, permettant de revenir à un taux légèrement supérieur à celui de 2019. Les gains d’emploi à Ottawa ont été propulsés dans les secteurs de l’administration publique et de la construction, tandis que ceux de Toronto ont été stimulés par une hausse de l’emploi dans les secteurs des services professionnels, scientifiques et techniques, ainsi que de l’information, de la culture et des loisirs.

Malgré la croissance de l’emploi en 2021, l’emploi dans presque toutes les autres RMR de l’Ontario est resté inférieur au niveau de 2019. Sur une base proportionnelle, la plus forte baisse de l’emploi au cours de cette période s’est produite dans le Grand Sudbury (5,6 % en dessous de 2019) et à Brantford (5,1 % en dessous de 2019). Cette lenteur de la reprise s’est concentrée sur les plus grands secteurs d’emploi de ces villes, notamment le commerce de gros et de détail ainsi que les soins de santé et l’aide sociale dans le cas du Grand Sudbury. À Brantford, c’est l’industrie manufacturière, le commerce de gros et de détail qui sont les plus touchés.

Graphique 8 : Le niveau d’emploi de 11 zones métropolitaines de recensement est resté en dessous du niveau prépandémique

* Basé sur la variation de l’emploi total de 2019 à 2021.

Source : Statistique Canada et BRF.

Performance sur le marché du travail de la population immigrante et des minorités visibles de l’Ontario

Les nouveaux immigrants de l’Ontario ont connu une forte reprise de l’emploi

Après avoir subi une perte d’emploi plus marquée en 2020, les immigrants ontariens admis appartenant au groupe d’âge principal (25 à 54 ans)[11] ont connu une croissance de l’emploi plus rapide (7,6 %) en 2021 par rapport à leurs homologues nés au Canada (1,8 %). Les gains d’emplois réalisés par les immigrants admis ont représenté près de 60 % de l’augmentation totale de l’emploi pour tous les travailleurs du groupe d’âge principal en 2021.

Grâce à une bonne performance de l’emploi en 2021, l’emploi chez les nouveaux immigrants[12] a dépassé de 1,9 % le niveau prépandémique de 2019. En comparaison, les immigrants de longue date[13] qui représentaient une grande majorité de l’emploi total des immigrants en Ontario avant la pandémie ont connu une reprise beaucoup plus lente, et n’ont enregistré aucun gain sur le plan de l’emploi au cours de la même période. L’emploi chez les personnes nées au Canada est timidement resté en deçà des niveaux prépandémiques (0,5 % de moins).

Graphique 9 : L’emploi chez les immigrants du groupe d’âge principal a fortement rebondi en 2021   

Source : Statistique Canada et BRF.

Le taux de chômage des minorités visibles de l’Ontario a diminué

Le taux de chômage au sein des minorités visibles de l’Ontario a suivi une tendance à la baisse tout au long de 2021, parallèlement à la baisse enregistrée par tous les autres travailleurs. Depuis juillet 2020[14], le taux de chômage des minorités visibles de l’Ontario est passé de 17,4 % à 7,4 % en décembre 2021. Au cours de la même période, le taux de chômage des Ontariens qui ne s’identifient pas comme Autochtones ou membres d’une minorité visible a diminué, passant de 9,5 % à 4,0 %. En conséquence, l’écart du taux de chômage entre les travailleurs des minorités visibles et tous les autres a diminué, passant de 7,9 points de pourcentage en juillet 2020 à 3,4 points de pourcentage en décembre 2021.

Graphique 10 : Le taux de chômage a continué de baisser au sein des minorités visibles

Source : Statistique Canada et BRF.

Toutes les provinces ont connu une croissance de l’emploi en 2021

Sur une base annuelle moyenne, toutes les provinces ont enregistré des gains d’emploi en 2021. L’Ontario (4,9 %) a enregistré le quatrième meilleur taux de croissance de l’emploi, derrière la Colombie-Britannique (6,6 %), la Nouvelle-Écosse (5,4 %) et l’Alberta (5,1 %).

Graphique 11 : L’Ontario a connu le quatrième rythme de croissance de l’emploi le plus rapide parmi toutes les provinces en 2021

Source : Statistique Canada et BRF.

En moyenne annuelle, l’emploi en 2021 dans la plupart des provinces est resté inférieur au niveau prépandémique de 2019. Seules deux provinces ont connu une hausse de l’emploi par rapport à 2019, l’Île-du-Prince-Édouard (0,3 %) et la Nouvelle-Écosse (0,5 %). L’Ontario s’est classé au troisième rang pour ce qui est de la reprise de l’emploi par rapport à 2019, le nombre d’emplois restant inférieur de 0,1 %. Le rythme de la reprise de l’emploi a été particulièrement lent à Terre-Neuve-et-Labrador (‑3,0 %), en Saskatchewan (‑2,2 %) et en Alberta (‑1,8 %).

Les effets persistants de la pandémie continuent d’entraîner des difficultés sur le marché du travail

Le chômage de longue durée est élevé

  • Même si l’emploi total en Ontario a retrouvé des niveaux très proches de ceux d’avant la pandémie, la proportion de chômeurs sans emploi pendant six mois ou plus a atteint son point le plus élevé depuis le début des années 1990.
  • Plus de 28 % de l’ensemble des Ontariens sans emploi sont restés sans travail pendant six mois ou plus. Plus de la moitié de ce groupe était au chômage depuis un an ou plus.
  • Lorsqu’une personne se retire du marché du travail pour une longue période, il y a un risque que ses compétences en soient affectées et qu’elle ait davantage de difficulté à se trouver un nouvel emploi. Cela pourrait également ralentir la reprise générale du marché du travail[15]

Évolution des compétences requises

  • Depuis 2019, les gains d’emploi ont été concentrés dans les postes qui exigent habituellement une formation universitaire (8,3 % ou 196 900), tandis que des pertes ont été observées dans les emplois qui exigent généralement moins de formation[16].
  • Au sein des emplois spécifiques qui ont connu une forte croissance de l’emploi depuis 2019, l’importance des « compétences générales » telles que l’apprentissage actif, la compréhension de lecture, l’écriture, la résolution de problèmes complexes, ainsi que des compétences techniques spécialisées comme la programmation et l’analyse des opérations a augmenté[17].
  • Un changement dans la demande de ces compétences pourrait exposer les Ontariens ayant un faible niveau d’éducation ou moins de ressources pour améliorer leurs compétences à un risque plus élevé de suppression d’emploi[18].

La croissance de l’emploi ralentit dans certains secteurs malgré un nombre record d’offres d’emploi

  • Les employeurs de plusieurs secteurs ont eu de plus en plus de mal à recruter de nouveaux travailleurs, ce qui a entraîné une forte augmentation des offres d’emploi et une faible croissance de l’emploi en 2021.
  • Malgré un nombre record d’offres d’emploi, la reprise dans le secteur de l’hébergement et de la restauration a été la plus lente parmi tous les secteurs depuis 2019.  
  • Les petites entreprises pourraient faire face à une hausse des difficultés de recrutement, particulièrement dans le secteur de l’hébergement et de la restauration[21]. Les pénuries persistantes de main-d’œuvre pourraient nuire à la productivité et à la compétitivité de l’économie en général.

Source: Statistique Canada, Catalogue de données ouvertes de l’Ontario et BRF.

Mise à jour sur le marché du travail de janvier 2022

Depuis le début de 2020, le rythme de la croissance de l’emploi en Ontario a été fortement affecté par la pandémie, causant des pertes d’emplois importantes pendant les confinements, suivies de gains rapides lorsque l’économie a rouvert. La propagation rapide du variant Omicron a incité le gouvernement de l’Ontario à promulguer certaines restrictions en janvier 2022. En conséquence, l’emploi a fortement baissé en janvier, de 145 700 (soit ‑1,9 %) par rapport à décembre, tandis que le taux de chômage est passé de 6,1 % à 7,3 %.

Fort de la réouverture de l’économie en cours en février, le marché de l’emploi devrait rapidement se remettre sur pieds dans les mois à venir. Le rapport de Statistique Canada sur les données du marché du travail de février sera publié le 11 mars.

Graphique 12 : La variation mensuelle de l’emploi est fortement affectée par les cas de COVID‑19

Notes : Le nombre réel de cas positifs confirmés de COVID‑19 durant la vague Omicron est probablement plus élevé que celui rapporté en raison des difficultés entourant les tests. Les ondulations de ce graphique représentent les vagues du virus qui ont incité le gouvernement à adopter des restrictions.  

Sources : Statistique Canada, Catalogue de données ouvertes de l’Ontario et BRF.

Annexe

Les chômeurs de longue durée de l’Ontario

Notes : Les chiffres entre parenthèses indiquent la proportion de chômage de longue durée dans chaque groupe. Source : Statistique Canada et BRF.
Les chômeurs de longue durée de l’Ontario 2019(en milliers) 2021(en milliers) Changement de 2019 à 2021(en milliers) Changement de 2019 à 2021 (en pourcentage)
Total 66,1 181,5 115,4 174,6
Selon la durée du chômage
De six mois à moins d’un an 31.0
(46,9 %)
76,6
(42,2 %)
45,6 147,1
Un an 16,2 44,7 28,5 175,9
(24,5 %) (24,6 %)
Plus d’un an 18,9 60,3 41,4 219,0
(28,6 %) (33,2 %)
Par genre
Hommes 36,9 103,9 67,0 181,6
(55,8 %) (57,2 %)
Femmes 29,2 77,6 48,4 165,8
(44,2 %) (42,8 %)
Par groupe d’âge
Jeunes (15 à 24 ans) 8,9 28,9 20,0 224,7
(13,5 %) (15,9 %)
Catégorie principale (25 à 54) 39,2 104,7 65,5 167,1
(59,3 %) (57,7 %)
Plus âgés (55 ans et plus) 18,0 47,9 29,9 166,1
(27,2 %) (26,4 %)

Évolution de l’emploi sur une base mensuelle en 2020‑2021, par groupes démographiques

Source : Statistique Canada et BRF.

Évolution de l’emploi sur une base mensuelle en 2020‑2021, par type d’emploi

Source : Statistique Canada et BRF.

Évolution de l’emploi sur une base mensuelle en 2020‑2021, par secteur d’activité

Source : Statistique Canada et BRF.

Évolution de l’emploi sur une base mensuelle en 2020‑2021, selon les régions métropolitaines de recensement (RMR) de l’Ontario

Notes : Les chiffres mensuels des RMR sont des moyennes mobiles de trois mois, après désaisonnalisation

Source : Statistique Canada et BRF.


À propos de ce document

Établi en vertu de la Loi de 2013 sur le directeur de la responsabilité financière, le Bureau de la responsabilité financière (BRF) a pour mandat de fournir une analyse indépendante de la situation financière de la province, des tendances de l’économie provinciale et de toute autre question d’intérêt pour l’Assemblée législative de l’Ontario.

Préparé par :
Sabrina Afroz (économiste principale) et Paul Lewis (économiste en chef)


Description des graphiques

Graphique 1 : Dans certains groupes, le taux d’emploi est demeuré en dessous du niveau prépandémique Retourner au graphique
Variation de l’emploi de 2019 à 2021 (en milliers) Variation de l’emploi de 2019 à 2021 (en pourcentage)
Jeunes (15 à 24) - 69,8 - 6,9
Temps partiel - 81,0 - 5,9
Travailleurs autonomes - 69,1 - 5,9
Services d’hébergement et de restauration - 92,6 - 20,6
Entreprises, services relatifs aux bâtiments et autres services de soutien - 25,3 - 8,1
Transport et entreposage - 22,8 - 5,8
Autres services - 22,7 - 7,6
Agriculture - 7,6 - 10,1
Grand Sudbury - 4,9 - 5,6
Brantford - 4,0 - 5,1
Belleville - 1,7 - 3,3
Kingston - 2,6 - 3,1
St. Catharines-Niagara - 5,6 - 2,7
Graphique 2 : En 2021, l’Ontario a connu la plus forte progression de l’emploi jamais enregistrée Retourner au graphique
Année Évolution de l’emploi (en milliers) Taux de chômage (en pourcentage)
1977 63,2 6,9
1978 119,7 7,2
1979 169,2 6,6
1980 72,3 6,9
1981 127,4 6,6
1982 - 93,9 9,8
1983 50,4 10,4
1984 161,2 9,0
1985 166,4 7,9
1986 157,3 7,0
1987 161,7 6,1
1988 187,5 5,0
1989 115,9 5,0
1990 - 4,9 6,2
1991 - 177,0 9,5
1992 - 84,2 10,8
1993 5,1 10,9
1994 75,6 9,6
1995 86,4 8,7
1996 65,9 9,0
1997 124,8 8,4
1998 163,2 7,2
1999 181,4 6,3
2000 179,6 5,7
2001 106,4 6,3
2002 112,9 7,1
2003 178,7 6,9
2004 101,4 6,8
2005 66,7 6,6
2006 68,0 6,3
2007 77,5 6,4
2008 61,2 6,6
2009 - 172,2 9,2
2010 99,1 8,7
2011 123,6 7,9
2012 28,5 7,9
2013 101,4 7,6
2014 41,0 7,3
2015 36,3 6,8
2016 76,0 6,6
2017 131,1 6,0
2018 120,8 5,7
2019 203,6 5,6
2020 - 355,3 9,6
2021 344,8 8,0
Graphique 3 : Pour de nombreux travailleurs, l’emploi n’a pas retrouvé les niveaux prépandémiques Retourner au graphique
Variation du taux d’emploi en 2021
(en milliers)
Comparaison avec avant la pandémie, en 2019
(en milliers)
Type d’emploi
Temps plein 273,4 70,5
Temps partiel 71,3 - 81,0
Classe de travailleurs
Employés du secteur privé 265,7 - 22,9
Employés du secteur public 98,1 81,5
Travailleurs autonomes - 19,0 - 69,1
Type d’emploi rémunéré
Permanent 278,7 100,0
Temporaire 85,1 - 41,4
Genre
Hommes 163,6 11,0
Femmes 181,2 - 21,4
Total 344,8 - 10,5
Graphique 4 : Forte reprise de l’emploi au sein du principal groupe d’âge actif en Ontario en 2021 Retourner au graphique
Année Évolution de l’emploi (en milliers) Taux de chômage (en pourcentage)
1977 43,0 5,1
1978 90,3 5,4
1979 79,5 5,0
1980 68,6 5,1
1981 91,0 4,9
1982 - 18,5 7,8
1983 70,6 8,4
1984 110,7 7,5
1985 128,6 6,6
1986 143,2 5,8
1987 137,6 5,2
1988 177,4 4,3
1989 131,4 4,4
1990 50,1 5,5
1991 - 49,2 8,5
1992 - 11,7 9,4
1993 44,5 9,7
1994 71,5 8,5
1995 89,1 7,7
1996 61,7 8,1
1997 117,9 7,0
1998 125,5 5,9
1999 87,8 5,2
2000 106,0 4,6
2001 64,7 5,2
2002 39,9 5,9
2003 70,5 5,7
2004 44,1 5,4
2005 21,7 5,4
2006 6,4 5,1
2007 4,3 5,3
2008 18,3 5,3
2009 - 133,7 7,9
2010 33,9 7,4
2011 45,1 6,6
2012 5,8 6,5
2013 33,4 6,3
2014 - 35,9 6,0
2015 3,7 5,6
2016 18,4 5,5
2017 38,3 5,1
2018 59,7 4,8
2019 106,4 4,6
2020 - 175,2 7,7
2021 197,4 6,6
Graphique 5 : Les jeunes Ontariens ont récupéré un peu plus de la moitié des emplois perdus en 2020 Retourner au graphique
Année Évolution de l’emploi (en milliers) Taux de chômage (en pourcentage)
1977 18,9 12,4
1978 24,5 12,8
1979 56,4 11,6
1980 11,0 12,2
1981 18,8 11,9
1982 - 77,7 16,7
1983 - 8,6 17,3
1984 37,2 14,3
1985 20,3 12,5
1986 15,6 11,2
1987 18,5 9,5
1988 - 3,2 7,9
1989 - 16,6 7,7
1990 - 62,3 10,0
1991 - 100,5 15,1
1992 - 54,0 17,7
1993 - 32,3 17,7
1994 - 3,8 15,7
1995 - 2,7 14,7
1996 - 2,2 14,9
1997 - 16,1 16,5
1998 23,7 14,5
1999 52,4 13,2
2000 49,0 11,8
2001 8,9 12,5
2002 17,1 13,9
2003 19,1 14,4
2004 13,8 14,1
2005 - 5,1 13,9
2006 34,2 12,9
2007 20,6 12,6
2008 - 12,9 13,4
2009 - 65,1 17,1
2010 - 13,0 17,0
2011 32,4 15,5
2012 - 29,5 16,6
2013 18,9 15,9
2014 13,2 15,2
2015 - 8,2 14,3
2016 - 5,9 13,7
2017 42,4 12,2
2018 22,4 11,8
2019 20,4 12,0
2020 - 156,9 22,0
2021 87,1 15,7
Graphique 6 : Résumé des résultats sur le marché du travail pour différents groupes démographiques Retourner au graphique
Âge et genre
(en milliers)
Variation du taux d’emploi en 2021
(en milliers)
Comparaison avec avant la pandémie, en 2019
(en milliers)
Taux de chômage
(en pourcentage)
2019 2020 2021
Jeune (15 à 24 ans) 87,1 - 69,8 12,0 22,0 15,7
Hommes 39,6 - 33,8 12,9 21,8 16,3
Femmes 47,5 - 36,0 11,0 22,2 15,0
Principal (25 à 54 ans) 197,4 22,2 4,6 7,7 6,6
Hommes 84,2 14,0 4,6 7,4 6,6
Femmes 113,2 8,3 4,6 8,1 6,6
Âgé (55 ans et plus) 60,4 37,1 4,2 7,0 7,2
Hommes 39,8 30,8 4,2 6,8 7,0
Femmes 20,6 6,3 4,2 7,2 7,5
Total 344,8 - 10,5 5,6 9,6 8,0
Graphique 7 : La plupart des secteurs ont connu une reprise de l’emploi en 2021, mais nombre d’entre eux restent en deçà des niveaux antérieurs à la pandémie Retourner au graphique
Industrie Variation du taux d’emploi en 2020
(en milliers)
Variation du taux d’emploi en 2021
(en milliers)
Comparaison avec avant la pandémie, en 2019
(en milliers)
Services d’hébergement et de restauration - 110,7 18,1 - 92,6
Commerce de gros et de détail - 60,4 45,4 - 15,0
Transport et entreposage - 38,2 15,4 - 22,8
Soins de santé et assistance sociale - 30,5 48,7 18,2
Construction - 25,2 19,2 - 6,0
Services d’enseignement - 25,0 30,5 5,5
Information, culture et loisirs - 24,9 31,9 7,0
Fabrication - 24,0 38,7 14,7
Services aux entreprises, services relatifs aux bâtiments et autres services de soutien - 17,7 - 7,6 - 25,3
Autres services (sauf administration publique) - 13,6 - 9,1 - 22,7
Services publics - 5,1 2,7 - 2,4
Services professionnels, scientifiques et techniques - 3,2 73,7 70,5
Agriculture - 3,2 - 4,4 - 7,6
Foresterie, pêche, mines, exploitation en carrière, et extraction de pétrole et de gaz 1,0 - 0,3 0,7
Administration publique 8,8 23,8 32,6
Finance, assurances, services immobiliers, location et crédit-bail 16,8 18,1 34,9
Graphique 8 : Le niveau d’emploi de 11 zones métropolitaines de recensement est resté en dessous du niveau prépandémique Retourner au graphique
Région métropolitaine de recensement Variation du taux d’emploi en 2021(en pourcentage) Comparaison avec avant la pandémie, en 2019(en pourcentage) Industrie présentant la reprise la plus lente depuis 2019
Peterborough 17,7 1,8 Entreprises, services relatifs aux bâtiments et autres
Windsor 10,7 - 1,4 Information, culture et loisirs
London 9,9 11,4 Fabrication
Guelph 8,5 1,3 Commerce de gros et de détail
Hamilton 6,1 - 0,7 Fabrication
Ottawa-Gatineau, partie de l’Ontario 5,7 0,1 Services d’hébergement et de restauration
Toronto 5,3 0,2 Services d’hébergement et de restauration
Kitchener-Cambridge-Waterloo 5,0 - 0,4 Construction
St. Catharines-Niagara 4,2 - 2,7 Services d’hébergement et de restauration
Thunder Bay 3,6 - 2,6 Information, culture et loisirs
Brantford 3,1 - 5,1 Commerce de gros et de détail
Oshawa 2,0 - 1,6 Autres services
Kingston 1,4 - 3,1 Soins de santé et assistance sociale
Belleville 1,4 - 3,3 Entreprises, services relatifs aux bâtiments et autres
Grand Sudbury 1,1 - 5,6 Commerce de gros et de détail
Barrie - 2,6 - 2,1 Entreprises, services relatifs aux bâtiments et autres
Graphique 9 : L’emploi chez les immigrants du groupe d’âge principal a fortement rebondi en 2021 Retourner au graphique
Variation de l’emploi en 2021 (en pourcentage) Variation de l’emploi depuis 2019 (en pourcentage)
Nouveaux immigrants 8,3 1,9
Immigrants de longue date 7,4 0,0
Nés au Canada 1,8 - 0,5
Graphique 10 : Le taux de chômage a continué de baisser au sein des minorités visibles Retourner au graphique
Date Minorité visible
(en pourcentage)
Ni autochtone ni minorité visible
(en pourcentage)
Juill. 2020 17,4 9,5
Août 2020 16,1 9,9
Sept. 2020 13,2 7,2
Oct. 2020 13,0 6,7
Nov. 2020 10,7 7,0
Déc. 2020 10,1 7,7
Janv. 2021 12,1 9,1
Févr. 2021 10,0 8,5
Mars 2021 9,7 7,2
Avr. 2021 10,6 8,1
Mai 2021 13,1 7,8
Juin 2021 11,0 6,8
Juill. 2021 11,2 7,4
Août 2021 10,8 7,5
Sept. 2021 8,5 6,1
Oct. 2021 9,0 4,8
Nov. 2021 7,9 4,5
Déc. 2021 7,4 4,0
Graphique 11 : L’Ontario a connu le quatrième rythme de croissance de l’emploi le plus rapide parmi toutes les provinces en 2021 Retourner au graphique
Province Variation du taux d’emploi en 2021
(en pourcentage)
Comparaison avec avant la pandémie, en 2019
(en pourcentage)
Colombie-Britannique 6,6 - 0,4
Nouvelle-Écosse 5,4 0,5
Alberta 5,1 - 1,8
Ontario 4,9 - 0,1
Québec 4,1 - 0,9
Manitoba 3,6 - 0,3
Île-du-Prince-Édouard 3,5 0,3
Terre-Neuve-et-Labrador 2,9 - 3,0
Saskatchewan 2,6 - 2,2
Nouveau-Brunswick 2,5 - 0,2
Canada 4,8 - 0,6

Les effets persistants de la pandémie continuent d’entraîner des difficultés sur le marché du travail
Le chômage de longue durée est élevé
Année Chômeurs de longue durée en proportion du nombre total de chômeurs (en pourcentage)
1976 11,2
1977 13,4
1978 15,5
1979 13,9
1980 13,9
1981 14,2
1982 16,4
1983 25,7
1984 22,5
1985 19,6
1986 18,0
1987 16,8
1988 12,8
1989 13,1
1990 13,7
1991 22,5
1992 29,9
1993 33,5
1994 32,6
1995 29,5
1996 28,3
1997 25,4
1998 21,9
1999 19,1
2000 15,4
2001 12,8
2002 15,5
2003 16,2
2004 15,5
2005 15,1
2006 14,4
2007 13,1
2008 13,8
2009 18,8
2010 24,9
2011 24,3
2012 22,8
2013 23,1
2014 22,9
2015 20,0
2016 20,0
2017 19,5
2018 16,9
2019 15,0
2020 14,7
2021 28,3
Évolution des compétences requises
Variation de l’emploi parmi les groupes professionnels par exigences scolaires, de 2019 à 2021 (en pourcentage)
Formation universitaire 8,3
Formation collégiale ou formation en apprentissage - 0,3
École secondaire ou formation professionnelle - 7,5
La croissance de l’emploi ralentit dans certains secteurs malgré un nombre record d’offres d’emploi
Industrie Variation des postes disponibles du 3e trimestre de 2019 au 3e trimestre de 2021
(en pourcentage)
Agriculture et autres activités primaires 5,9
Autres services 26,2
Commerce de gros et de détail 36,0
Services publics 36,3
Services d’enseignement 40,1
Transport et entreposage 43,7
Entreprises, services relatifs aux bâtiments et autres 46,3
Finances, assurances, immobilier 48,5
Information, culture et loisirs 53,5
Administration publique 69,3
Soins de santé et assistance sociale 71,2
Services professionnels, scientifiques et techniques 73,3
Fabrication 75,9
Construction 82,4
Services d’hébergement et de restauration 151,0
Retourner au graphique
Graphique 12 : La variation mensuelle de l’emploi est fortement affectée par les cas de COVID‑19 Retourner au graphique
Date Nombre de cas positifs confirmés de COVID- 19 (en milliers) Variation dans l’emploi (en milliers)
Janv. 2020 0,0 19,2
Févr. 2020 0,0 3,3
Mars 2020 0,4 - 398,5
Avr. 2020 4,1 - 690,9
Mai 2020 3,9 - 33,2
Juin 2020 2,8 365,0
Juill. 2020 1,6 147,1
Août 2020 1,1 114,8
Sept. 2020 2,6 173,0
Oct. 2020 6,2 27,3
Nov. 2020 11,4 26,0
Déc. 2020 17,6 7,7
Janv. 2021 25,7 - 147,8
Févr. 2021 12,7 112,4
Mars 2021 13,5 170,8
Avr. 2021 35,0 - 153,7
Mai 2021 26,2 - 8,5
Juin 2021 5,5 105,1
Juill. 2021 1,6 56,5
Août 2021 3,7 48,5
Sept. 2021 6,0 83,5
Oct. 2021 3,9 29,6
Nov. 2021 4,8 57,4
Déc. 2021 27,7 52,5
Janv. 2022 97,2 - 145,7
Évolution de l’emploi sur une base mensuelle en 2020-2021, par groupes démographiques Retourner au graphique
Hommes (en milliers) Femmes (en milliers)
Années Mois 15 à 24 ans 25 à 54 ans 55 ans et plus 15 à 24 ans 25 à 54 ans 55 ans et plus
2020
Janv. 509,8 2 496,2 914,8 513,5 2 292,9 764,0
Févr. 512,8 2 506,2 920,9 507,6 2 286,2 761,0
Mars 448,2 2 449,1 893,3 408,6 2 164,8 732,1
Avr. 359,7 2 232,1 828,4 325,7 2 001,7 657,7
Mai 355,7 2 228,0 831,6 310,7 1 990,8 655,3
Juin 413,2 2 364,2 855,2 330,5 2 105,6 668,3
Juill. 416,5 2 369,5 865,4 394,1 2 149,9 688,6
Août 419,6 2 403,6 868,3 409,7 2 184,4 713,4
Sept. 475,2 2 443,0 875,8 438,8 2 232,4 706,7
Oct. 488,4 2 440,8 874,5 433,5 2 253,8 708,3
Nov. 489,0 2 458,3 868,5 440,1 2 237,7 731,6
Déc. 496,7 2 432,8 899,2 440,0 2 232,4 731,7
2021
Janv. 445,1 2 407,3 900,5 403,6 2 205,0 723,6
Févr. 467,8 2 439,2 904,7 408,8 2 244,6 732,3
Mars 498,7 2 475,1 923,0 435,9 2 265,0 770,5
Avr. 462,1 2 460,3 913,7 399,8 2 239,9 738,8
Mai 447,8 2 460,2 914,5 397,9 2 257,2 728,5
Juin 475,4 2 466,6 906,7 449,7 2 278,0 734,8
Juill. 494,0 2 478,9 901,6 473,4 2 301,8 718,0
Août 497,6 2 475,4 915,0 494,5 2 315,4 718,4
Sept. 501,3 2 509,9 914,4 514,2 2 337,0 723,0
Oct. 518,8 2 525,2 928,6 511,8 2 331,6 713,3
Nov. 503,9 2 553,9 930,2 512,9 2 360,9 725,0
Déc. 518,8 2 577,9 927,8 516,5 2 368,6 729,7

Évolution de l’emploi sur une base mensuelle en 2020-2021, par type d’emploi Retourner au graphique
Emploi à temps plein (en milliers) Emploi à temps partiel (en milliers)
Années Mois 15 à 24 ans 25 à 54 ans 55 ans et plus 15 à 24 ans 25 à 54 ans 55 ans et plus
2020
Janv. 537,8 4 275,3 1 303,9 485,5 513,8 374,8
Févr. 525,8 4 291,7 1 318,8 494,5 500,6 363,1
Mars 491,7 4 147,3 1 257,8 365,1 466,6 367,6
Avr. 409,9 3 828,0 1 182,0 275,5 405,8 304,0
Mai 401,1 3 802,3 1 201,8 265,4 416,4 285,1
Juin 418,6 4 002,7 1 200,9 325,1 467,2 322,6
Juill. 418,3 4 004,7 1 214,7 392,3 514,7 339,3
Août 420,9 4 066,9 1 238,4 408,4 521,0 343,3
Sept. 471,8 4 162,2 1 253,7 442,2 513,2 328,8
Oct. 491,2 4 150,6 1 251,2 430,7 544,0 331,5
Nov. 503,0 4 173,3 1 269,7 426,1 522,7 330,3
Déc. 495,9 4 160,8 1 307,1 440,8 504,5 323,8
2021
Janv. 504,5 4 152,0 1 307,4 344,3 460,3 316,6
Févr. 492,8 4 202,0 1 312,2 383,8 481,8 324,8
Mars 499,2 4 242,0 1 362,9 435,5 498,1 330,6
Avr. 451,6 4 204,9 1 319,4 410,3 495,3 333,1
Mai 452,6 4 208,7 1 324,5 393,0 508,8 318,5
Juin 471,7 4 207,6 1 320,2 453,4 537,0 321,2
Juill. 470,2 4 254,3 1 299,7 497,1 526,4 319,9
Août 482,2 4 232,6 1 303,8 510,0 558,2 329,5
Sept. 528,4 4 320,5 1 312,4 487,0 526,3 325,0
Oct. 524,0 4 307,9 1 323,3 506,6 548,9 318,6
Nov. 513,7 4 374,6 1 325,2 503,0 540,2 330,1
Déc. 528,8 4 402,9 1 327,7 506,4 543,6 329,8

Évolution de l’emploi sur une base mensuelle en 2020-2021, par secteur d’activité Retourner au graphique
Industrie Mois 2020 (en milliers) 2021 (en milliers)
Services d’hébergement et de restauration
Janv. 454,6 286,4
Févr. 444,6 323,6
Mars 325,0 329,6
Avr. 224,3 306,0
Mai 240,8 326,1
Juin 283,3 341,8
Juill. 298,8 362,0
Août 333,7 412,8
Sept. 386,5 399,1
Oct. 378,6 402,6
Nov. 361,5 392,6
Déc. 338,8 391,5
Agriculture
Janv. 78,1 68,9
Févr. 78,3 60,2
Mars 72,1 64,9
Avr. 73,0 68,9
Mai 69,1 72,4
Juin 71,4 71,2
Juill. 73,2 69,4
Août 70,1 70,2
Sept. 67,7 64,7
Oct. 67,4 67,2
Nov. 70,3 67,0
Déc. 72,2 63,5
Services aux entreprises, services relatifs aux bâtiments et autres services de soutien
Janv. 324,6 274,6
Févr. 328,6 276,7
Mars 326,5 283,3
Avr. 296,7 275,6
Mai 267,9 281,3
Juin 291,8 286,4
Juill. 287,2 294,2
Août 288,8 292,8
Sept. 281,1 298,0
Oct. 283,2 291,2
Nov. 292,4 293,3
Déc. 279,0 297,4
Construction
Janv. 555,8 531,8
Févr. 561,1 530,9
Mars 553,1 542,0
Avr. 458,6 537,1
Mai 460,1 527,7
Juin 503,3 535,7
Juill. 512,5 522,6
Août 493,7 533,1
Sept. 502,9 535,7
Oct. 511,6 533,1
Nov. 531,2 541,0
Déc. 538,8 544,5
Services d’enseignement
Janv. 548,2 532,2
Févr. 543,1 541,7
Mars 515,9 570,6
Avr. 489,7 524,1
Mai 473,4 532,3
Juin 488,3 532,9
Juill. 483,8 537,4
Août 511,6 559,9
Sept. 532,4 562,7
Oct. 529,4 556,3
Nov. 530,2 554,7
Déc. 533,8 563,6
Finance, assurances, services immobiliers, location et crédit-bail
Janv. 599,0 634,8
Févr. 603,1 631,9
Mars 604,1 630,3
Avr. 594,7 633,8
Mai 602,5 624,8
Juin 605,0 610,8
Juill. 603,9 613,5
Août 596,0 598,7
Sept. 614,1 622,5
Oct. 612,2 627,3
Nov. 623,4 634,6
Déc. 629,1 641,3
Foresterie, pêche, mines, exploitation en carrière, et extraction de pétrole et de gaz
Janv. 34,6 34,9
Févr. 34,7 35,5
Mars 32,9 35,7
Avr. 33,5 34,7
Mai 35,6 35,0
Juin 34,5 36,8
Juill. 39,6 35,4
Août 35,8 34,9
Sept. 38,5 36,1
Oct. 37,9 37,0
Nov. 38,4 36,6
Déc. 36,2 38,7
Soins de santé et assistance sociale
Janv. 918,1 901,9
Févr. 918,8 902,9
Mars 863,0 915,7
Avr. 829,2 910,5
Mai 812,6 916,2
Juin 840,4 924,6
Juill. 857,3 921,8
Août 878,4 916,4
Sept. 879,9 929,0
Oct. 881,5 912,0
Nov. 881,3 936,9
Déc. 888,2 933,4
Information, culture et loisirs
Janv. 300,6 266,8
Févr. 301,0 282,1
Mars 267,5 313,7
Avr. 239,3 297,7
Mai 233,3 281,3
Juin 261,2 284,8
Juill. 259,6 281,2
Août 274,2 299,9
Sept. 282,7 327,5
Oct. 286,1 335,2
Nov. 282,2 341,2
Déc. 284,1 338,9
Fabrication
Janv. 754,6 778,9
Févr. 761,8 791,1
Mars 725,0 785,5
Avr. 626,8 776,2
Mai 648,0 762,7
Juin 716,3 763,7
Juill. 726,1 786,8
Août 738,8 766,1
Sept. 793,3 764,8
Oct. 784,6 772,1
Nov. 785,7 776,7
Déc. 792,3 788,2
Autres services (sauf administration publique)
Janv. 304,1 289,3
Févr. 306,0 287,5
Mars 285,7 292,2
Avr. 244,8 288,8
Mai 247,3 276,8
Juin 253,7 283,9
Juill. 278,5 285,9
Août 292,5 265,9
Sept. 307,7 258,7
Oct. 302,4 273,8
Nov. 303,2 252,7
Déc. 294,1 256,5
Services professionnels, scientifiques et techniques
Janv. 688,1 703,2
Févr. 670,7 712,5
Mars 677,9 713,5
Avr. 652,3 715,0
Mai 632,9 731,4
Juin 622,9 746,7
Juill. 643,4 741,1
Août 653,4 752,9
Sept. 667,2 771,3
Oct. 689,4 753,2
Nov. 684,8 766,4
Déc. 694,9 764,3
Administration publique
Janv. 384,7 390,4
Févr. 389,0 388,7
Mars 387,6 386,1
Avr. 375,7 399,4
Mai 379,7 400,9
Juin 377,1 415,5
Juill. 378,4 407,7
Août 381,0 407,6
Sept. 385,4 422,4
Oct. 379,9 413,3
Nov. 379,7 418,8
Déc. 388,5 420,3
Transport et entreposage
Janv. 394,6 357,6
Févr. 397,9 362,2
Mars 387,6 366,6
Avr. 345,6 368,5
Mai 340,2 381,8
Juin 348,4 369,6
Juill. 347,4 373,2
Août 348,8 371,5
Sept. 354,1 379,0
Oct. 335,8 378,5
Nov. 342,1 382,8
Déc. 351,3 385,6
Services publics
Janv. 55,8 49,4
Févr. 54,0 51,4
Mars 47,9 52,0
Avr. 49,3 50,6
Mai 48,8 50,9
Juin 50,1 50,9
Juill. 48,7 55,4
Août 49,3 53,4
Sept. 51,9 52,7
Oct. 51,5 57,7
Nov. 50,1 55,8
Déc. 49,7 58,5
Commerce de gros et de détail
Janv. 1 096,0 983,9
Févr. 1 102,0 1 018,6
Mars 1 024,3 1 086,7
Avr. 871,7 1 027,8
Mai 879,8 1 004,4
Juin 989,4 1 055,8
Juill. 1 045,7 1 080,2
Août 1 052,8 1 080,2
Sept. 1 026,5 1 075,6
Oct. 1 067,8 1 118,9
Nov. 1 068,8 1 135,7
Déc. 1 062,1 1 153,0

Évolution de l’emploi sur une base mensuelle en 2020-2021, selon les régions métropolitaines de recensement (RMR) de l’Ontario

Monthly employment trend in 2020-2021 by Ontario’s Census Metropolitan Areas (CMAs) Retourner au graphique
RMR Mois 2020 (en milliers) 2021 (en milliers)
Barrie, Ontario
Janv. 125,2 108,4
Févr. 128,7 108,0
Mars 125,6 109,5
Avr. 119,4 111,2
Mai 112,7 112,9
Juin 114,0 113,0
Juill. 118,0 115,5
Août 119,2 114,5
Sept. 117,6 116,6
Oct. 116,6 118,0
Nov. 114,8 120,0
Déc. 112,9 117,8
Belleville, Ontario
Janv. 55,7 53,4
Févr. 58,2 55,0
Mars 53,5 52,6
Avr. 47,3 50,6
Mai 43,8 48,3
Juin 43,9 43,2
Juill. 43,3 44,8
Août 43,1 47,0
Sept. 46,8 50,5
Oct. 50,7 48,0
Nov. 51,6 48,7
Déc. 53,1 53,9
Brantford, Ontario
Janv. 75,5 72,9
Févr. 73,5 73,2
Mars 71,9 75,5
Avr. 69,0 76,6
Mai 68,4 75,8
Juin 68,5 73,9
Juill. 71,0 74,0
Août 72,1 74,1
Sept. 73,6 73,7
Oct. 74,3 73,4
Nov. 74,6 73,3
Déc. 74,0 73,3
Grand Sudbury, Ontario
Janv. 86,9 80,5
Févr. 87,9 80,3
Mars 86,1 81,0
Avr. 81,8 81,7
Mai 77,9 82,2
Juin 76,5 82,1
Juill. 78,2 80,8
Août 79,5 80,9
Sept. 80,1 81,3
Oct. 80,7 82,6
Nov. 81,2 83,6
Déc. 81,1 84,0
Guelph, Ontario
Janv. 86,7 85,0
Févr. 86,9 86,1
Mars 87,1 88,8
Avr. 84,2 90,8
Mai 81,8 92,0
Juin 81,0 90,5
Juill. 83,0 91,8
Août 85,1 92,6
Sept. 86,0 94,0
Oct. 86,9 94,2
Nov. 86,5 94,9
Déc. 85,9 96,4
Hamilton, Ontario
Janv. 413,7 396,4
Févr. 413,3 398,4
Mars 407,7 404,1
Avr. 389,7 409,7
Mai 366,1 408,8
Juin 360,0 405,1
Juill. 369,9 403,7
Août 380,6 410,0
Sept. 379,0 416,3
Oct. 375,7 416,8
Nov. 384,1 413,3
Déc. 391,6 412,2
Kingston, Ontario
Janv. 82,4 84,1
Févr. 83,1 84,2
Mars 81,3 83,8
Avr. 77,2 83,0
Mai 73,7 80,4
Juin 74,6 78,6
Juill. 77,5 78,5
Août 79,8 80,1
Sept. 80,4 80,6
Oct. 81,2 81,2
Nov. 82,3 81,4
Déc. 83,7 81,8
Kitchener-Cambridge-Waterloo, Ontario
Janv. 327,6 312,5
Févr. 331,9 313,7
Mars 329,4 314,0
Avr. 312,3 317,4
Mai 293,7 319,1
Juin 285,1 321,4
Juill. 289,6 320,7
Août 295,0 321,0
Sept. 299,0 320,1
Oct. 303,3 323,5
Nov. 306,7 327,9
Déc. 310,9 330,3
London, Ontario
Janv. 269,1 267,5
Févr. 269,4 271,4
Mars 266,1 273,5
Avr. 249,8 277,3
Mai 238,2 279,2
Juin 236,1 280,6
Juill. 248,0 282,5
Août 256,1 284,8
Sept. 261,3 285,9
Oct. 261,5 288,3
Nov. 262,1 290,3
Déc. 265,1 292,3
Oshawa, Ontario
Janv. 207,3 206,1
Févr. 210,6 204,9
Mars 209,8 204,3
Avr. 205,2 204,5
Mai 197,3 202,8
Juin 191,9 201,9
Juill. 195,0 204,1
Août 200,7 205,9
Sept. 207,6 210,5
Oct. 212,2 213,9
Nov. 212,7 219,8
Déc. 211,7 221,5
Ottawa-Gatineau, partie en Ontario, Ontario/Québec
Janv. 600,9 569,8
Févr. 591,9 581,1
Mars 577,7 587,7
Avr. 557,0 593,7
Mai 540,4 596,7
Juin 532,2 601,2
Juill. 541,8 602,7
Août 548,3 597,4
Sept. 559,0 588,4
Oct. 556,7 581,8
Nov. 558,8 579,9
Déc. 559,9 579,3
Peterborough, Ontario
Janv. 57,5 55,1
Févr. 57,9 57,2
Mars 56,3 60,1
Avr. 53,7 63,1
Mai 50,4 66,3
Juin 51,2 65,9
Juill. 51,5 65,7
Août 52,1 63,7
Sept. 52,5 64,1
Oct. 53,2 64,3
Nov. 53,0 64,6
Déc. 54,2 62,5
St. Catharines-Niagara, Ontario
Janv. 209,5 187,0
Févr. 209,2 184,1
Mars 200,8 189,2
Avr. 189,8 195,2
Mai 177,4 197,0
Juin 175,2 191,6
Juill. 178,3 192,3
Août 185,4 197,6
Sept. 191,2 206,3
Oct. 197,5 209,5
Nov. 198,3 208,2
Déc. 195,5 206,4
Thunder Bay, Ontario
Janv. 63,8 59,8
Févr. 64,1 59,4
Mars 62,5 59,5
Avr. 59,0 60,1
Mai 55,4 60,5
Juin 54,2 60,8
Juill. 55,4 60,9
Août 57,1 61,1
Sept. 58,6 61,1
Oct. 59,7 61,4
Nov. 60,3 62,1
Déc. 60,4 62,8
Toronto, Ontario
Janv. 3 440,8 3 299,0
Févr. 3 455,5 3 272,3
Mars 3 395,1 3 283,4
Avr. 3 220,6 3 296,1
Mai 3 020,1 3 297,3
Juin 2 951,4 3 304,6
Juill. 3 003,6 3 341,0
Août 3 118,4 3 402,6
Sept. 3 206,6 3 446,7
Oct. 3 286,0 3 483,6
Nov. 3 334,2 3 513,1
Déc. 3 331,2 3 539,2
Windsor, Ontario
Janv. 166,3 152,7
Févr. 168,4 154,8
Mars 162,8 163,0
Avr. 149,3 166,0
Mai 137,6 165,5
Juin 138,3 163,2
Juill. 148,7 163,3
Août 155,1 164,6
Sept. 155,9 164,1
Oct. 155,1 168,0
Nov. 155,1 175,4
Déc. 152,2 183,5

Notes de bas de page


[1] Voir en annexe les tendances mensuelles de l’emploi pour divers groupes démographiques, secteurs et grandes villes de l’Ontario.

[2] Basé sur l’Enquête sur la population active (EPA) la plus actuelle, qui prend en considération les chiffres de 1976.

[4] Durant le quatrième trimestre de 2021, une plus grande proportion d’entreprises ontariennes des secteurs du commerce de gros et de détail ainsi que du transport et de l’entreposage avaient des perspectives commerciales plutôt ou très optimistes pour les 12 prochains mois, comparativement à celles du secteur de l’hébergement et de la restauration, selon l’Enquête canadienne sur la situation des entreprises de Statistique Canada.

[5] Parmi les professionnels de la santé en Ontario, le taux annuel moyen d’emploi dans les professions de soutien aux services de santé, comme les assistants dentaires, les assistants de laboratoire, les aides-infirmiers, les aides-soignants et les préposés aux bénéficiaires, ainsi que les assistants techniques en pharmacie, a augmenté de 16 % en 2021, soit le rythme de croissance annuelle le plus rapide par rapport aux autres professionnels de la santé.

[7] Les « autres services » comprennent les réparations et l’entretien, les services personnels et les services de blanchisserie, les services religieux, les services d’octroi de subventions, les services civiques et professionnels, ainsi que les services ménagers privés. Pour plus de détails, voir le Système de classification des industries de l’Amérique du Nord (SCIAN) Canada 2017 Version 3.0.

[8] L’emploi s’est également rétabli au-dessus du niveau prépandémique dans l’industrie de la foresterie, de la pêche, des mines, des carrières, du pétrole et du gaz, qui emploie 0,5 % des travailleurs ontariens.  

[10] Les villes ontariennes incluses dans ce rapport sont basées sur les régions métropolitaines de recensement (RMR) de Statistique Canada. Statistique Canada définit une RMR comme un grand centre de population ainsi que des régions périphériques et rurales adjacentes qui ont un degré élevé d’intégration sociale et économique avec les centres. Une RMR doit avoir une population d’au moins 100 000 habitants. Les données sur l’emploi des RMR sont basées sur le lieu de résidence des employés et non sur l’emplacement de leur lieu de travail.

[11] Selon Statistique Canada, un immigrant admis est une personne à qui les autorités de l’immigration ont accordé le droit de vivre au Canada de façon permanente. Les citoyens canadiens de naissance et les résidents non permanents (les personnes d’un autre pays qui vivent au Canada et ont un permis de travail ou d’études, ou qui demandent le statut de réfugié, ainsi que les membres de leur famille qui vivent ici avec eux) ne sont pas des immigrants admis.

[12] Le terme « nouveaux immigrants » désigne les immigrants qui sont arrivés au Canada il y a moins de 5 ans ainsi que ceux qui sont arrivés au Canada il y a de 5 à 10 ans.

[13] Le terme « immigrants de longue date » désigne les immigrants qui sont arrivés au Canada il y a plus de 10 ans. Ce groupe représentait près de 70 % de l’emploi total des immigrants en Ontario avant la pandémie.

[14] Données les plus récentes disponibles, avant désaisonnalisation

[15] Voir la section Les chômeurs de longue durée de l’Ontario dans l’annexe et Canadian Labour Market Dynamics During COVID‑19 (en anglais seulement).

[16] Les emplois ont été classés sur la base de la matrice de la Classification nationale des professions (CNP).

[19] Selon le « Hiring lab » d’Indeed, à la mi-juin 2021, les demandeurs d’emploi dont l’expérience d’emploi la plus récente se trouvait dans le secteur de l’hébergement et de la restauration, recherchent maintenant des emplois dans d’autres secteurs tels que l’aide administrative, le marketing et les opérations d’installation et de maintenance.

[21] La quasi-totalité (99 %) des entreprises de l’industrie de l’hébergement et des services de restauration en Ontario est composée de petites entreprises comptant moins de 100 employés. Voir l’article Nombre d’entreprises canadiennes, avec employés, juin 2021.

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