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Le marché du travail de l’Ontario en 2020

La pandémie de COVID‑19 cause des pertes d’emploi record


Résumé

  • Les fermetures pendant la pandémie de COVID‑19 ont causé des perturbations sans précédent sur le marché du travail de l’Ontario, l’emploi ayant chuté de 355 300 (soit ‑4,8 %) en 2020. Il s’agit là des pertes annuelles d’emploi les plus importantes jamais enregistrées[1].
  • Le taux de chômage annuel de la province a grimpé à 9,6 % en 2020, le taux le plus élevé depuis 1993.
  • En plus des pertes d’emploi, un nombre croissant d’Ontariennes et d’Ontariens ont travaillé beaucoup moins d’heures pour des raisons probablement imputables à la pandémie, ce qui porte le nombre total de salariés touchés à 765 340, soit environ un emploi sur dix.
  • Les femmes ont connu des pertes d’emploi plus importantes que les hommes dans tous les principaux groupes d’âge. Les jeunes travailleurs (15 à 24 ans) ont été durement touchés par la pandémie, l’emploi ayant diminué à un taux près de cinq fois plus élevé dans ce groupe d’âge que dans celui des travailleurs âgés de 25 ans et plus.
  • Le secteur des services a connu un fort repli de l’emploi; les pertes les plus importantes ont été concentrées dans les secteurs nécessitant un contact étroit avec la clientèle, soumis à des restrictions plus strictes ou dans lesquels la capacité de travailler à domicile est limitée.
  • L’emploi a connu un recul marqué dans la plupart des grandes villes de l’Ontario. Peterborough et Windsor ont affiché les plus fortes pertes d’emploi. En revanche, Barrie et London ont enregistré de faibles gains sur une base annuelle.
  • La pandémie a accentué les difficultés rencontrées par les groupes vulnérables, notamment les immigrants, les mères de jeunes enfants et les travailleurs occupant des emplois peu rémunérés. Les perturbations provoquées par la pandémie pourraient entraîner des changements structurels durables et se traduire par une reprise inégale de l’emploi.

Le présent rapport porte sur les tendances annuelles du marché du travail, et mesure les changements pour la moyenne des 12 mois de 2020 par rapport à la moyenne des 12 mois de 2019. Concernant la reprise de l’emploi en Ontario, le rapport se fonde sur les données mensuelles désaisonnalisées sur l’emploi et examine les variations observées uniquement en 2020, sans établir de comparaison avec l’année précédente.

La pandémie a causé les pertes d’emploi annuelles les plus lourdes jamais enregistrées

La pandémie de COVID-19 a causé une perturbation sans précédent du marché du travail de l’Ontario en 2020. Selon l’Enquête sur la population active de Statistique Canada, la province a perdu 355 300 emplois en 2020 (soit une baisse de 4,8 %); il s’agit là des pertes annuelles les plus importantes jamais enregistrées[2]. Le taux de chômage annuel a bondi à 9,6 % en 2020, le plus élevé depuis 1993, mais inférieur à celui observé lors de la plupart des récessions précédentes. La hausse du taux de chômage en 2020 a été mitigée par une augmentation du nombre de personnes qui ont quitté la population active et qui, par conséquent, n’ont pas été comptabilisées comme étant sans emploi. En raison de ces départs, le taux d’activité de la province a chuté à 63,6 %, en forte baisse par rapport au taux de 64,9 % de 2019 et le taux le plus bas jamais enregistré.


Figure 1 : Pertes d’emploi annuelles record en Ontario en 2020

Sources : Statistique Canada et BRF.


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Le déclin de l’emploi en 2020 a été généralisé et a touché les travailleurs de tous les groupes d’âge, de tous les secteurs et de toutes les grandes villes de la province. Bien que le présent rapport se concentre sur les données annuelles moyennes, l’emploi a fluctué de façon spectaculaire au cours de l’année, diminuant fortement au printemps lors des premiers confinements liés à la pandémie, puis augmentant rapidement au cours de l’été avec le déconfinement de l’économie.

Sur une base annuelle moyenne, la grande majorité des pertes d’emploi se sont concentrées dans le secteur privé (‑288 600, soit -6,0 %), notamment dans les services d’hébergement et de restauration et le commerce de gros et de détail. Les travailleurs autonomes ont également connu des pertes d’emploi record (‑50 100, soit -4,3 %), en raison des baisses enregistrées dans les secteurs de la construction, du transport et de l’entreposage. Au total, 16 600 emplois (soit ‑1,2 %) ont été perdus dans le secteur public, ces pertes étant concentrées dans les services d’enseignement et le secteur de l’information, de la culture et des loisirs.

Les femmes ont connu des pertes d’emploi plus importantes (‑202 600, soit -5,8 %) que les hommes (‑152 600, soit -3,9 %), des baisses ayant été enregistrées dans tous les principaux groupes d’âge. Alors que les femmes ont affiché des baisses d’emploi comparables à celles des hommes dans certains des secteurs les plus touchés, elles ont subi des pertes d’emploi beaucoup plus importantes dans le secteur de l’information, de la culture et des loisirs, ainsi que dans les services immobiliers et les services de location et de location à bail. La pandémie a également rendu plus difficile la participation au marché du travail des mères de jeunes enfants.

Les jeunes travailleurs (15 à 24 ans) ont été durement touchés par la pandémie, l’emploi ayant diminué à un taux près de cinq fois plus élevé dans ce groupe d’âge que dans celui des travailleurs âgés de 25 ans et plus. Les pertes d’emploi chez les jeunes travailleurs se sont concentrées dans les secteurs des services d’hébergement et de restauration et dans le secteur de l’information, de la culture et des loisirs. La chute de l’emploi a été beaucoup plus importante chez les travailleurs à temps partiel (‑152 300, soit -11,1 %) que chez les travailleurs à temps plein (‑202 900, soit -3,4 %), une tendance qui s’est manifestée dans tous les groupes d’âge.

Les chiffres relatifs aux pertes d’emploi ne tracent qu’un portrait partiel des bouleversements spectaculaires du marché du travail causés par la pandémie de COVID-19 en 2020. La pandémie a fortement réduit le nombre total d’heures travaillées, tous emplois confondus; il a diminué de 9 %, un record. En plus des 355 300 pertes d’emploi annuelles, 342 690 Ontariens et Ontariennes de plus n’ont presque pas travaillé, et 67 350 autres employés ont travaillé moins de la moitié de leurs heures habituelles pour des raisons probablement attribuables à la COVID-19. Au total, le nombre d’employés touchés par la pandémie était de 765 340 en 2020. Au plus fort des mesures de confinement initiales, le nombre de travailleurs touchés par la pandémie a atteint 2,1 millions en mai, puis a rapidement diminué à mesure que les restrictions ont été assouplies pendant l’été.

Le taux de sous-utilisation de la main-d’œuvre en Ontario a atteint un niveau sans précédent de 22,1 % en 2020, ce qui signifie qu’un travailleur sur cinq était sans emploi, ne cherchait pas d’emploi alors qu’il en voulait un ou travaillait moins d’heures qu’il ne le souhaitait.

Résultats sur le marché du travail selon le groupe démographique

Contraction record de l’emploi dans le principal groupe d’âge actif

En 2020, l’emploi au sein du principal groupe d’âge actif (25 à 54 ans) a chuté de 175 200 (soit ‑3,7 %) en Ontario, la plus forte contraction jamais enregistrée. En raison de cette forte baisse de l’emploi, le taux de chômage des travailleurs d’âge moyen est passé de 4,6 % en 2019 à 7,7 %, le taux le plus élevé depuis 2009. Le taux de chômage aurait été plus élevé si un nombre record de personnes n’avaient pas quitté la population active, de sorte qu’elles n’ont pas été classées comme étant sans emploi. Parmi les personnes du principal groupe d’âge actif, les pertes d’emploi au cours de l’année ont été plus importantes chez les femmes (‑104 900, soit -4,6 %) que chez les hommes (‑70 200, soit -2,8 %).


Figure 2 : Chute record de l’emploi au sein du principal groupe d’âge actif en Ontario

Sources : Statistique Canada et BRF.


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Chez les travailleurs à temps partiel, qui représentent environ le dixième des travailleurs du principal groupe d’âge actif, le taux des pertes d’emploi a été presque deux fois plus élevé (‑6,0 %) que chez les travailleurs à temps plein (‑3,4 %). Cependant, en décembre, les travailleurs à temps partiel, portés par les hommes du principal groupe d’âge actif, avaient entièrement récupéré les emplois perdus pendant le confinement du printemps. En revanche, le niveau d’emploi des travailleurs à temps plein appartenant au principal groupe d’âge actif était encore inférieur de 3,2 % à celui de février[3].

L’emploi annuel au sein du principal groupe d’âge actif a diminué dans le secteur des services (‑132 200, soit -3,5 %) et dans le secteur des biens (‑42 900, soit -4,4 %). Près de 70 % des pertes d’emploi se sont concentrées dans les services d’hébergement et de restauration, le transport et l’entreposage, les autres services, ainsi que les soins de santé et l’assistance sociale.

Figure 3 : Forte hausse du taux de chômage chez les immigrants du principal groupe d’âge actif
Sources : Statistique Canada et BRF.

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La pandémie a eu une incidence importante sur les résultats des immigrants sur le marché du travail. L’emploi chez les immigrants appartenant au principal groupe d’âge actif[4], qui comptent pour plus du tiers de l’emploi total dans ce groupe d’âge, a diminué de 6,6 %, soit près de trois fois le taux enregistré chez les personnes nées au Canada (‑2,3 %). Le taux de chômage a augmenté plus fortement chez les immigrants récents (11,1 %) et les immigrants de longue date (8,4 %) que chez les personnes nées au Canada (6,7 %).

L’emploi des jeunes a atteint son niveau le plus bas en 20 ans

Les fermetures liées à la pandémie ont eu une incidence prononcée sur les plus jeunes travailleurs de la province (âgés de 15 à 24 ans), qui ont tendance à avoir moins d’expérience sur le marché du travail et à occuper des emplois moins stables. L’emploi des jeunes en Ontario a diminué de 156 900 (soit -15,5 %) en 2020, ce qui représente plus de quatre emplois sur dix perdus dans la province, portant l’emploi des jeunes à un niveau jamais vu depuis 1999. Avec ces fortes pertes d’emploi, le taux de chômage des jeunes a atteint 22,0 %, le plus haut niveau jamais enregistré. Le taux de chômage très élevé des jeunes pourrait avoir des répercussions négatives à long terme sur les revenus, la qualité des emplois et les perspectives de carrière des jeunes[5].


Figure 4 : Taux de chômage record chez les jeunes

Sources : Statistique Canada et BRF.


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Les jeunes employés à temps partiel ont été plus touchés, comptant pour près des deux tiers des pertes d’emploi dans ce groupe d’âge. L’emploi total chez les jeunes femmes a connu une baisse plus prononcée (‑16,9 %) que chez les jeunes hommes (‑14,1 %) et il a également affiché une reprise plus lente tout au long de l’année. En décembre, l’emploi chez les jeunes hommes était de 2,2 % inférieur au niveau de février, alors qu’il était de 13,2 % inférieur chez les jeunes femmes. 

Près des trois quarts de toutes les pertes d’emploi chez les jeunes Ontariens étaient concentrées dans les industries les plus touchées par les fermetures liées à la pandémie, notamment les services d’hébergement et de restauration (‑57 000, soit -29,9 %), l’information, la culture et les loisirs (‑33 200, soit -43,3 %) et le commerce de détail (‑23 300, soit -9,3 %).

Pertes d’emploi relativement modestes chez les travailleurs plus âgés par rapport aux autres groupes d’âge

L’emploi des Ontariens âgés de 55 ans et plus a diminué de 23 300 (soit -1,4 %) en 2020, une perte plus faible que dans les autres principaux groupes d’âge, ce qui peut refléter une durée d’emploi relativement plus longue. Néanmoins, le taux de chômage des travailleurs plus âgés est passé de 4,2 % en 2019 à 7,0 % en 2020, soit le taux le plus élevé depuis 1994.

Les pertes d’emploi ont été sensiblement plus lourdes chez les travailleurs à temps partiel plus âgés (‑5,0 %), qui représentent plus d’un cinquième de l’emploi dans ce groupe d’âge, que chez les travailleurs à temps plein (‑0,5 %). Comme dans les autres groupes d’âge, les pertes d’emploi ont été plus lourdes chez les femmes plus âgées (‑2 %) que chez les hommes plus âgés (‑1 %).

Presque tous les secteurs ont enregistré de fortes pertes d’emploi en 2020

Les vastes fermetures liées à la pandémie au printemps et les restrictions ciblées en fin d’année ont causé des pertes d’emplois dans la plupart des secteurs en Ontario. Contrairement à toutes les récessions précédentes, le secteur des services (‑298 800, soit -5,1 %) a connu des pertes d’emplois plus importantes en 2020 que le secteur des biens (‑56 600, soit -3,9 %).


Figure 5 : Forte contraction de l’emploi dans presque tous les secteurs au cours de l’année

Sources : Statistique Canada et BRF.


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Dans le secteur des services, les pertes d’emploi les plus importantes se sont concentrées dans les secteurs où les contacts avec la clientèle sont étroits, où les restrictions sont plus strictes et où la capacité de travailler à domicile est limitée. Il s’agit notamment des services d’hébergement et de restauration (‑110 700, soit ‑24,7 %), du commerce de détail (‑47 000, soit -5,6 %), et du transport et de l’entreposage (‑38 200, soit ‑9,7 %). En revanche, l’emploi a augmenté dans certains secteurs où de nombreux emplois peuvent être exercés à distance, tels que la finance et les assurances (32 700, soit 7,7 %) et les administrations publiques (8 800, soit 2,4 %)[6].  Le nombre d'emplois a diminué dans presque toutes les industries productrices de biens en 2020, la majorité des pertes étant enregistrées dans le secteur de la construction (‑25 200, soit ‑4,7 %) et dans celui de la fabrication (‑24 000, soit -3,2 %).

Figure 6 : Pertes d’emploi disproportionnées chez les femmes dans certains secteurs
Sources : Statistique Canada et BRF.

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En décembre, les services d’hébergement et de restauration (23,7 % sous le niveau de février) et les services aux entreprises, les services relatifs au bâtiment et les autres services de soutien (15,3 % sous le niveau de février) affichaient le taux de reprise de l’emploi le plus faible parmi tous les secteurs. Du côté des industries productrices de biens, le rythme de reprise de l’emploi dans le secteur de la fabrication a été plus soutenu et, en décembre, ce secteur présentait un niveau d’emploi de 3,9 % supérieur à celui de février, avant la pandémie. En revanche, l’emploi dans le secteur de la construction était inférieur de 4,3 % à celui de février, la quasi-totalité des pertes étant imputable aux travailleurs autonomes.

Dans certains des secteurs les plus durement touchés, tels que les services d’hébergement et de restauration et le commerce de détail, les pertes d’emploi chez les hommes et les femmes étaient essentiellement comparables.

Cependant, dans certains secteurs, les pertes d’emploi ont été beaucoup plus importantes chez les femmes que chez les hommes. Les femmes ont connu des baisses d’emploi plus marquées dans le secteur de l’information, de la culture et des loisirs (‑27 800 par rapport à +3 000 pour les hommes), des autres services[7] (‑16 400 par rapport à +2 700) ainsi que des services immobiliers et des services de location et de location à bail (‑14 300 par rapport à -1 700).

Faiblesse du marché du travail dans les grandes villes de l’Ontario

Depuis le début de la pandémie de COVID-19, bon nombre de régions métropolitaines de recensement (RMR)[8] de l’Ontario ont connu une baisse record de l’emploi au cours de l’année, bien qu’il y ait eu des variations régionales. Peterborough a enregistré les plus fortes pertes d’emploi (‑13,5 %) parmi les grandes villes en 2020, les deux cinquièmes de ce déclin ayant eu lieu dans le secteur de la construction. Windsor (‑10,9 %) s’est classé au deuxième rang des pertes d’emploi, avec des contractions marquées dans le commerce de gros et de détail, ainsi que dans le secteur de l’information, de la culture et des loisirs.

Dans le Nord de l’Ontario, tant Thunder Bay (‑5,9 %) que le Grand Sudbury (‑6,7 %) ont connu des pertes d’emploi à un taux plus élevé que la moyenne provinciale. Ces pertes se sont produites surtout dans le secteur de la construction au Grand Sudbury et dans celui du commerce de gros et de détail à Thunder Bay.


Figure 7 : Forte baisse de l’emploi dans la majorité des RMR de l’Ontario

Sources : Statistique Canada et BRF.


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Dans la région du grand Toronto, l’emploi a diminué de 4,8 % à Toronto et de 3,5 % à Oshawa. C’est dans les secteurs des services d’hébergement et de restauration et de la construction à Toronto, ainsi que du commerce de gros et de détail et du transport et de l’entreposage à Oshawa, que les principales pertes d’emploi ont eu lieu.

Plusieurs villes du Centre de l’Ontario ont connu des pertes d’emplois notables. À St. Catharines-Niagara (‑6,7 %) et à Hamilton (‑6,4 %), les baisses d’emploi ont été principalement enregistrées dans le secteur des services d’hébergement et de restauration. Les pertes d’emploi à Brantford (‑7,9 %), Guelph (‑6,6 %) et Kitchener-Cambridge-Waterloo (‑5,1 %) se sont concentrées dans les secteurs de la fabrication, du commerce de gros et de détail et de la construction, respectivement. Dans l’Est de l’Ontario, Ottawa (‑5,3 %), Belleville (‑4,6 %) et Kingston (‑4,4 %) ont affiché des pertes d’emploi moins importantes que de nombreuses autres RMR, ce qui reflète les gains d’emplois dans les secteurs pouvant permettre le travail à domicile et a partiellement compensé les pertes dans d’autres secteurs.

Seules deux RMR ont affiché une hausse de l’emploi annuel en 2020 : Barrie (0,6 %) et London (1,3 %), où des gains ont été enregistrés dans les services professionnels, scientifiques et techniques, la construction, ainsi que le transport et l’entreposage.

En décembre, Barrie[9] (11,6 % sous le niveau de février) et Windsor (9,6 % sous le niveau de février) ont connu le plus faible taux de reprise de l’emploi parmi toutes les RMR, tandis qu’Oshawa (1,3 % au-dessus du niveau de février), Kingston (1,0 % au-dessus du niveau de février) et Brantford (0,8 % au-dessus du niveau de février) ont affiché la plus forte reprise[10].

Difficultés liées au marché du travail dans toutes les provinces

Si les résultats du marché du travail dans les provinces ont connu d’importantes fluctuations mensuelles en fonction de la chronologie des mesures de santé publique, toutes les provinces ont affiché une forte baisse de l’emploi sur une base annuelle moyenne. L’Ontario (‑4,8 %) a enregistré le cinquième taux de perte d’emploi le plus élevé, derrière la Colombie-Britannique (‑6,6 %), l’Alberta (‑6,6 %) et Terre-Neuve-et-Labrador (‑5,7 %).


Figure 8 : L’Ontario s’est classé au cinquième rang des provinces quant au taux de perte d’emploi

Sources : Statistique Canada et BRF.


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Le taux de chômage au Canada a fortement augmenté, atteignant 9,5 % en 2020, contre 5,7 % l’année précédente. Toutes les provinces ont connu un taux de chômage nettement plus élevé en 2020. L’Ontario a enregistré le sixième taux de chômage le plus élevé, à 9,6 %, dépassé par Terre-Neuve-et-Labrador (14,1 %), l’Alberta (11,4 %), l’Île-du-Prince-Édouard (10,4 %), le Nouveau-Brunswick (10,0 %) et la Nouvelle-Écosse (9,8 %). Le Manitoba présentait le taux de chômage le plus bas parmi les provinces en 2020, soit 8,0 %.


Tableau 1 : Le marché du travail de l’Ontario a présenté des défis particuliers pour de nombreux travailleurs en 2020

Employés occupant un emploi peu rémunéré

  • Avant la pandémie, les travailleurs occupant un emploi peu rémunéré[11] représentaient près d’un cinquième des emplois en Ontario, la majorité étant âgés de 15 à 24 ans et travaillant dans des secteurs comme les services d’hébergement et de restauration et le commerce de détail. En 2020, ces travailleurs ont connu des résultats très différents de ceux des autres travailleurs sur le plan de l’emploi.
  • L’emploi a diminué de 27,0 % chez les employés occupant un emploi peu rémunéré en Ontario, tandis qu’il a augmenté de 1,4 % dans les autres catégories salariales.  
  • La disparité du marché de l’emploi était apparente dans tous les groupes d’âge, les employés peu rémunérés du principal groupe d’âge actif (25 à 54 ans) ayant subi les plus fortes pertes d’emploi (30,5 %).

Mères d’enfants de moins de 18 ans faisant partie du principal groupe d’âge actif

  • La pandémie a engendré des difficultés supplémentaires pour les parents qui ont dû concilier le travail et les soins aux enfants[12]. En particulier, les mères du principal groupe d’âge actif (25 à 54 ans) d’enfants de moins de 18 ans ont eu plus de difficulté à participer au marché du travail que les pères.
  • Près d’un cinquième des mères du principal groupe d’âge actif ayant des enfants de moins de 18 ans étaient absentes du travail, soit une proportion plus de deux fois supérieure à celle des pères (9,1 %)[13].
  • Le nombre de mères du principal groupe d’âge actif qui étaient « au travail » (ce qui exclut les absences) a diminué de façon beaucoup plus marquée que celui des pères sans égard au groupe d’âge de leurs enfants.

Employés du secteur des services

  • Contrairement aux récessions précédentes, l’emploi a diminué davantage dans le secteur des services que dans les industries productrices de biens.
  • Les perturbations dues à la pandémie ont accéléré de nombreux changements en cours sur le plan des préférences des consommateurs[14] et des entreprises[15]. L’hésitation à reprendre pleinement les activités antérieures à la pandémie entraînerait une lente reprise de l’emploi dans certains services tels que le commerce de détail, le tourisme et la restauration en salle[16].
  • En outre, une automatisation accélérée pourrait se répercuter sur les travailleurs vulnérables qui, disposant de ressources limitées pour améliorer leurs compétences, pourraient courir un risque accru de perte d’emploi[17].

Sources : Statistique Canada et BRF.


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Annexe

Tendance mensuelle de l’emploi en 2020 selon le groupe démographique

Depuis mai, la reprise a été la plus faible chez les jeunes femmes, et la plus forte chez les jeunes hommes

Sources : Statistique Canada et BRF.


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Tendance mensuelle de l’emploi en 2020 selon le type d’emploi

L’emploi à temps partiel a enregistré la plus forte reprise au sein du principal groupe d’âge actif, mais de nombreux autres groupes ont connu des difficultés

Sources : Statistique Canada et BRF.


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Tendance mensuelle de l’emploi en 2020 selon le secteur

Les services d’hébergement et de restauration ont connu la reprise la plus faible, tandis que les secteurs des finances, des services professionnels et de la fabrication ont dépassé le niveau d’avant la pandémie

Sources : Statistique Canada et BRF.


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Tendance mensuelle de l’emploi en 2020 selon les régions métropolitaines de recensement (RMR) de l’Ontario

Barrie saw the weakest recovery among all CMAs, while Oshawa experienced the strongest recovery

Nota : Les chiffres mensuels pour les RMR sont des moyennes mobiles de 3 mois, désaisonnalisées.
Sources : Statistique Canada et BRF.


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À propos du présent document

Créé par la Loi de 2013 sur le directeur de la responsabilité financière, le Bureau de la responsabilité financière (BRF) fournit une analyse indépendante de la situation financière de la province, des tendances de l’économie provinciale et de toute question importante pour l’Assemblée législative de l’Ontario.

Préparé par :
Sabrina Afroz (économiste) et Paul Lewis (économiste en chef intérimaire), avec la participation de Mavis Yang (étudiante inscrite à un programme d’enseignement coopératif)


Description des graphiques

Figure 1 : Pertes d’emploi annuelles record en Ontario en 2020

Variation de l’emploi (en milliers)

Taux de chômage (%)

1977

63,2

6,9

1978

119,7

7,2

1979

169,2

6,6

1980

72,3

6,9

1981

127,4

6,6

1982

-93,9

9,8

1983

50,4

10,4

1984

161,2

9

1985

166,4

7,9

1986

157,3

7

1987

161,7

6,1

1988

187,5

5

1989

115,9

5

1990

-4,9

6,2

1991

-177

9,5

1992

-84,2

10,8

1993

5,1

10,9

1994

75,6

9,6

1995

86,4

8,7

1996

65,9

9

1997

124,8

8,4

1998

163,2

7,2

1999

181,4

6,3

2000

179,6

5,7

2001

106,4

6,3

2002

112,9

7,1

2003

178,7

6,9

2004

101,4

6,8

2005

66,7

6,6

2006

68

6,3

2007

77,5

6,4

2008

61,2

6,6

2009

-172,2

9,2

2010

99,1

8,7

2011

123,6

7,9

2012

28,5

7,9

2013

101,4

7,6

2014

41

7,3

2015

36,3

6,8

2016

76

6,6

2017

131,1

6

2018

120,8

5,7

2019

203,6

5,6

2020

-355,3

9,6

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Figure 2 : Chute record de l’emploi au sein du principal groupe d’âge actif en Ontario

Variation de l’emploi
(en milliers)

Taux de chômage
(%)

1977

43

5,1

1978

90,3

5,4

1979

79,5

5

1980

68,6

5,1

1981

91

4,9

1982

-18,5

7,8

1983

70,6

8,4

1984

110,7

7,5

1985

128,6

6,6

1986

143,2

5,8

1987

137,6

5,2

1988

177,4

4,3

1989

131,4

4,4

1990

50,1

5,5

1991

-49,2

8,5

1992

-11,7

9,4

1993

44,5

9,7

1994

71,5

8,5

1995

89,1

7,7

1996

61,7

8,1

1997

117,9

7

1998

125,5

5,9

1999

87,8

5,2

2000

106

4,6

2001

64,7

5,2

2002

39,9

5,9

2003

70,5

5,7

2004

44,1

5,4

2005

21,7

5,4

2006

6,4

5,1

2007

4,3

5,3

2008

18,3

5,3

2009

-133,7

7,9

2010

33,9

7,4

2011

45,1

6,6

2012

5,8

6,5

2013

33,4

6,3

2014

-35,9

6

2015

3,7

5,6

2016

18,4

5,5

2017

38,3

5,1

2018

59,7

4,8

2019

106,4

4,6

2020

-175,2

7,7

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Figure 3 : Forte hausse du taux de chômage chez les immigrants du principal groupe d’âge actif

Taux de chômage (%)

2019

2020

Immigrants récents

7,2

11,1

Immigrants de longue date

4,5

8,4

Personnes nées au Canada

4,1

6,7

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Figure 4 : Taux de chômage record chez les jeunes

Variation de l’emploi
(en milliers)

Taux de chômage
(%)

1977

18,9

12,4

1978

24,5

12,8

1979

56,4

11,6

1980

11

12,2

1981

18,8

11,9

1982

-77,7

16,7

1983

-8,6

17,3

1984

37,2

14,3

1985

20,3

12,5

1986

15,6

11,2

1987

18,5

9,5

1988

-3,2

7,9

1989

-16,6

7,7

1990

-62,3

10

1991

-100,5

15,1

1992

-54

17,7

1993

-32.3

17,7

1994

-3,8

15,7

1995

-2,7

14,7

1996

-2,2

14,9

1997

-16,1

16,5

1998

23,7

14,5

1999

52,4

13,2

2000

49

11,8

2001

8,9

12,5

2002

17,1

13,9

2003

19,1

14,4

2004

13,8

14,1

2005

-5,1

13,9

2006

34,2

12,9

2007

20,6

12,6

2008

-12,9

13,4

2009

-65,1

17,1

2010

-13

17

2011

32,4

15,5

2012

-29,5

16,6

2013

18,9

15,9

2014

13,2

15,2

2015

-8,2

14,3

2016

-5,9

13,7

2017

42,4

12,2

2018

22,4

11,8

2019

20,4

12

2020

-156,9

22

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Figure 5 : Forte contraction de l’emploi dans presque tous les secteurs au cours de l’année

Variation de l’emploi (en milliers)

Finance et assurances

32,7

Administrations publiques

8,8

Foresterie, pêche, mines, exploitation en carrière, et extraction de pétrole et de gaz

1,0

Agriculture

-3,2

Services professionnels, scientifiques et techniques

-3,2

Services publics

-5,1

Commerce de gros

-13,4

Autres services (sauf les administrations publiques)

-13,6

Services immobiliers et services de location et de location à bail

-15,9

Services aux entreprises, services relatifs aux bâtiments et autres services de soutien

-17,7

Fabrication

-24,0

Information, culture et loisirs

-24,9

Services d'enseignement

-25,0

Construction

-25,2

Soins de santé et assistance sociale

-30,5

Transport et entreposage

-38,2

Commerce de détail

-47,0

Services d'hébergement et de restauration

-110,7

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Figure 6 : Pertes d’emploi disproportionnées chez les femmes dans certains secteurs

Variation de l'emploi (en milliers)

Femmes

Hommes

Information, culture et loisirs

-27,8

3,0

Autres services (sauf les administrations publiques)

-16,4

2,7

Services immobiliers et services de location et de location à bail

-14,3

-1,7

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Figure 7 : Forte baisse de l’emploi dans la majorité des RMR de l’Ontario

Région

Région métropolitaine de recensement

Variation de l’emploi
(%)

Centre de l’Ontario

Barrie

0,6

Centre de l’Ontario

Kitchener-Cambridge-Waterloo

-5,1

Centre de l’Ontario

Hamilton

-6,4

Centre de l’Ontario

Guelph

-6,6

Centre de l’Ontario

St. Catharines-Niagara

-6,7

Centre de l’Ontario

Brantford

-7,9

Centre de l’Ontario

Peterborough

-13,5

Est de l’Ontario

Kingston

-4,4

Est de l’Ontario

Belleville

-4,6

Est de l’Ontario

Ottawa-Gatineau, partie de l’Ontario

-5,3

Région du grand Toronto

Oshawa

-3,5

Région du grand Toronto

Toronto

-4,8

Nord de l’Ontario

Thunder Bay

-5,9

Nord de l’Ontario

Grand Sudbury

-6,7

Sud-Ouest de l’Ontario

London

1,3

Sud-Ouest de l’Ontario

Windsor

-10,9

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Figure 8 : L’Ontario s’est classé au cinquième rang des provinces quant au taux de perte d’emploi

Variation de l’emploi (%)

Nouveau-Brunswick

-2,6

Île-du-Prince-Édouard

-3,2

Manitoba

-3,7

Nouvelle-Écosse

-4,7

Saskatchewan

-4,7

Ontario

-4,8

Québec

-4,8

Canada

-5,2

Terre-Neuve-et-Labrador

-5,7

Alberta

-6,6

Colombie-Britannique

-6,6

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Employés occupant un emploi peu rémunéré

Variation de l’emploi (%)

Employés peu rémunérés

Autres employés rémunérés

15 à 24 ans

-26,2

4,4

25 à 54 ans

-30,5

1,2

55 ans et plus

-19,7

1,3

Mères d’enfants de moins de 18 ans faisant partie du principal groupe d’âge actif

Variation de l’emploi, absences exclues (%)

Femmes

Hommes

Plus jeune enfant âgé de 13 à 17 ans

-7,1

-1,0

Plus jeune enfant âgé de 6 à 12 ans

-13,5

-7,5

Plus jeune enfant âgé de moins de 6 ans

-6,5

-4,7

Employés du secteur des services

Variation de l’emploi lors des récessions (%)

1982

1991

2009

2020

Secteur de la production de biens

-8,1

-8,4

-9,5

-3,9

Secteur des services

1,0

-1,3

-0,6

-5,1

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Depuis mai, la reprise a été la plus faible chez les jeunes femmes, et la plus forte chez les jeunes hommes

Variation de l’emploi de février à décembre 2020
(en milliers)

Variation de l’emploi de février à décembre 2020
(%)

Femmes

Hommes

Femmes

Hommes

15 à 24 ans

-67,2

-11,4

-13,2

-2,2

25 à 54 ans

-56,2

-71,4

-2,5

-2,8

55 ans et plus

-25,1

-20,7

-3,3

-2,3

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L’emploi à temps partiel a enregistré la plus forte reprise au sein du principal groupe d’âge actif, mais de nombreux autres groupes ont connu des difficultés

Variation de l’emploi de février à décembre 2020
(en milliers)

Variation de l’emploi de février à décembre 2020
(%)

Emploi à temps plein

Emploi à temps partiel

Emploi à temps plein

Emploi à temps partiel

15 à 24 ans

-27,9

-50,7

-5,3

-10,3

25 à 54 ans

-137,9

10,2

-3,2

2,0

55 ans et plus

-8,0

-37,8

-0,6

-10,4

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Les services d’hébergement et de restauration ont connu la reprise la plus faible, tandis que les secteurs des finances, des services professionnels et de la fabrication ont dépassé le niveau d’avant la pandémie

Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN)

Variation de l’emploi de février à décembre 2020
(en milliers)

Variation de l’emploi de février à décembre 2020
(%)

Services d'hébergement et de restauration

-105,2

-23,7

Services aux entreprises, services relatifs aux bâtiments et autres services de soutien

-49,6

-15,3

Transport et entreposage

-47,9

-12,1

Commerce de gros et de détail

-34,4

-3,1

Soins de santé et assistance sociale

-31,0

-3,4

Construction

-24,3

-4,3

Information, culture et loisirs

-16,0

-5,3

Autres services (sauf les administrations publiques)

-10,3

-3,4

Services d'enseignement

-8,9

-1,6

Agriculture

-5,4

-6,9

Services publics

-4,3

-7,8

Administrations publiques

0,2

0,1

Foresterie, pêche, extraction minière, exploitation en carrière, et extraction de pétrole et de gaz

2,4

7,0

Finance, assurances, services immobiliers et services de location et de location à bail

26,2

4,3

Services professionnels, scientifiques et techniques<

26,4

3,9

Fabrication

29,9

3,9

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Barrie a connu la plus faible reprise parmi toutes les RMR, tandis qu’Oshawa a affiché la plus forte

Régions métropolitaines de recensement (RMR)

Variation de l’emploi de février à décembre 2020
(en milliers)

Variation de l’emploi de février à décembre 2020
(%)

Barrie

-14,7

-11,6

Windsor

-16,2

-9,6

Belleville

-5,1

-8,8

Grand Sudbury

-6,0

-6,9

Hamilton

-24,7

-5,9

Peterborough

-3,4

-5,9

Ottawa-Gatineau, partie de l’Ontario

-34,3

-5,8

Kitchener-Cambridge-Waterloo

-18,6

-5,6

St. Catharines-Niagara

-11,0

-5,3

Thunder Bay

-3,0

-4,7

Toronto

-108,3

-3,1

London

-5,0

-1,8

Guelph

-0,6

-0,7

Brantford

0,6

0,8

Kingston

0,8

1,0

Oshawa

2,8

1,3

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Notes de bas de page

[1] Depuis la rédaction du présent rapport, Statistique Canada a publié les résultats de l’Enquête sur la population active de janvier 2021, qui font état de fortes baisses de l’emploi en Ontario. Le BRF publiera dans d’autres rapports des mises à jour sur le marché du travail de l’Ontario au cours de l’année.

[2] Selon l’Enquête sur la population active (EPA), qui remonte à 1976.

[3] Pour une présentation visuelle des tendances mensuelles de l’emploi en 2020, voir l’annexe.

[4] Comprend les immigrants qui se sont installés au Canada depuis 10 ans ou moins, et les immigrants de longue date qui sont au Canada depuis plus de 10 ans. Pour des précisions sur les difficultés qu’éprouvent les immigrants sur le marché du travail, consulter Transitions entre périodes d’emploi et de chômage vécues par les immigrants pendant la période de confinement obligatoire en raison de la COVID-19 et la période de reprise des activités.

[6] Dans les secteurs de la finance et des assurances ainsi que des administrations publiques, la proportion d’emplois pouvant être exercés à distance était relativement élevée même avant la pandémie (Faire tourner l’économie à distance : le potentiel du travail à domicile pendant et après la COVID-19).

[7] Les autres services comprennent la réparation et l’entretien; les services personnels et services de blanchissage; les organismes religieux, fondations, groupes de citoyens et organisations professionnelles; et les services fournis dans les ménages privés. Pour des précisions, consulter Système de classification des industries de l’Amérique du Nord (SCIAN) Canada 2017 version 3.0.

[8] Les villes ontariennes comprises dans le présent rapport sont fondées sur les régions métropolitaines de recensement (RMR) de Statistique Canada. Statistique Canada définit une RMR comme un grand centre de population avec une banlieue et des régions rurales adjacentes qui ont un degré élevé d’interaction sociale et économique avec les centres. Une RMR doit avoir une population d’au moins 100 000 habitants. Les données d’emploi des RMR sont basées sur l’endroit où vivent les employés et non sur l’emplacement de leur lieu de travail.

[9] À Barrie, le niveau d’emploi était sensiblement plus élevé en février 2020 que le niveau d’emploi annuel moyen de 2019.

[10] Les chiffres mensuels pour les RMR sont des moyennes mobiles de 3 mois, désaisonnalisées.

[11] Les employés peu rémunérés sont des employés rémunérés (à l’exclusion des travailleurs autonomes) dont le salaire était inférieur aux deux tiers du salaire médian de 24,04 $ en Ontario. Voir Niveaux de salaires (indicateur), OCDE.

[13] Voir Enquête sur la population active, septembre 2020 et Enquête sur la population active, novembre 2020 pour les tendances relatives aux absences du travail et les préoccupations liées aux soins des enfants des mères de famille.

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