Le BRF prévoit une aggravation constante du déficit budgétaire de l’Ontario en l’absence de mesures supplémentaires du gouvernement

TORONTO, le 29 mai 2017. – Le directeur de la responsabilité financière de l’Ontario, Stephen LeClair, a publié aujourd’hui les Perspectives financières et économiques du printemps 2017, un rapport qui présente la plus récente analyse du BRF des perspectives économiques et de l’état des finances de la province.

M. LeClair indique que le BRF prévoit « un budget déficitaire pendant les cinq prochaines années », avec une légère amélioration en 2017‑2018, grâce à une forte croissance des revenus fiscaux et à une hausse ponctuelle de 3,0 G$ en revenus non fiscaux. Néanmoins, le BRF s’attend à une aggravation constante du déficit dès 2018‑2019, en raison d’un ralentissement de la croissance des revenus, combiné à une augmentation des dépenses.

Le BRF présente deux projections du solde budgétaire, car le gouvernement et le Bureau de la vérificatrice générale ne s’entendent pas sur les normes comptables à appliquer aux deux régimes de retraite conjoints de la province.

D’après la présentation comptable du gouvernement, le BRF estime que l’équilibre pourrait être atteint en 2017‑2018 (en partie grâce à la hausse ponctuelle de 3,0 G$ en revenus), mais que le déficit se creuserait ensuite petit à petit.

S’il utilise plutôt la présentation recommandée par la vérificatrice générale, le BRF prévoit d’importants déficits budgétaires pendant les cinq prochaines années, et un déficit de 6,5 G$ d’ici 2021‑2022. « Il serait donc peu probable que le gouvernement arrive à équilibrer le budget sans apporter d’importants ajustements à sa politique budgétaire », souligne M. LeClair.

Par ailleurs, étant donné les déficits cumulatifs et les dépenses prévues en immobilisations, le BRF estime que la dette nette de l’Ontario grossira de 76 G$ au cours des cinq prochaines années et dépassera 390 G$ d’ici 2021‑2022, selon le traitement de l’actif des régimes recommandé par la vérificatrice générale. Le ratio de la dette nette au PIB monterait alors à un peu plus de 40 % d’ici 2020‑2021, un taux nettement supérieur au ratio cible intermédiaire du gouvernement, qui est de 35 % pour 2023‑2024.

Cliquez ici pour lire le rapport Perspectives financières et économiques du printemps 2017.

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