ICIP : Bâtiments – Évaluer les impacts financiers des précipitations extrémes, des chaleurs extrêmes et des cycles gel/dégel sur les bâtiments publics en Ontario

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1 | Introduction et contexte

Au mois de juin 2019, un député a demandé au BRF une analyse des coûts qui pourraient découler des impacts du changement climatique sur les infrastructures municipales et provinciales de l’Ontario et de l’effet de ces coûts sur les perspectives budgétaires à long terme de la province. En réponse à cette requête, le BRF a lancé son projet visant à chiffrer les impacts du changement climatique sur l’infrastructure publique (ICIP).

Lors des deux premières phases de ce projet, le BRF analysé la composition et l’état de l’infrastructure municipale et provinciale, et a publié les résultats de l’analyse en novembre 2020 et en août 2021. Le présent rapport est l’un de trois rapports sectoriels qui présentent les résultats chiffrés liés au changement climatique dans la dernière phase du projet.

Graphique 1-1 Structure et calendrier du projet ICIP

Source : BRF.

Le présent rapport examine les impacts des changements dans la fréquence des épisodes de précipitations extrêmes et de cycles gel/dégel sur les coûts à long terme du maintien des bâtiments publics en bon état de fonctionnement. Le contexte, la méthodologie et les sources de données du projet sont décrits dans le rapport IPIC : Document d’information et méthodologie du projet[1]. Les renseignements détaillés sur les aspects techniques du projet ICIP sont consultables dans le rapport du WSP[2]. Des calculs de coûts supplémentaires et des téléchargements de données sont disponibles sur le tableau de bord du ICIP sur le site Web du BRF.

2 | Résumé

Le gouvernement provincial et les municipalités de l’Ontario sont propriétaires de nombreux bâtiments et installations publics

Le BRF estime que le gouvernement provincial et les municipalités de l’Ontario possèdent et gèrent des bâtiments et installations publics dont la valeur s’élève à environ 254 milliards de dollars[3]. Ces biens incluent les hôpitaux, les écoles, les collèges, les bâtiments administratifs, les établissements correctionnels, les palais de justice, les infrastructures de transport en commun, les logements sociaux, les installations de tourisme, culturelles et sportives, ainsi que les infrastructures de traitement de l’eau potable, des eaux de pluie et des eaux usées.

Maintenir ces biens en bon état de fonctionnement permet d’optimiser les services rendus par l’infrastructure publique de la façon la plus rentable sur la durée. Ceci nécessite des dépenses annuelles pour l’exploitation et l’entretien (E et E), ainsi que des dépenses en immobilisations ponctuelles afin de remettre en état des parties d’un bien ou pour le remplacer en totalité à la fin de sa vie utile. Le coût qu’engendre le maintien en bon état de fonctionnement des bâtiments et installations publics de l’Ontario serait d’environ 10,1 milliards de dollars[4] par année en moyenne, pour un total d’environ 799 milliards de dollars jusqu’à la fin du 21e siècle (2022 à 2100)[5]. Cette projection des « coûts de référence » correspond à ce qui se serait passé en présence d’un climat stable.

En l’absence de mesures d’adaptation, les changements climatiques auront un impact significatif sur les coûts d’entretien des bâtiments publics

Pour assurer la sécurité et la fiabilité, l’infrastructure publique est conçue, construite et entretenue afin de résister à un ensemble précis de conditions climatiques généralement définies selon des données climatiques historiques. Cependant, les précipitations extrêmes et les chaleurs extrêmes devraient devenir plus fréquentes et extrêmes. D’autre part, les hivers plus courts devraient faire baisser le nombre de cycles gel/dégel. Le BRF estime que, combinés, ces dangers feront augmenter de 6 milliards de dollars les coûts d’entretien nécessaires pour maintenir les bâtiments et installations publics en bon état de fonctionnement jusqu’à la fin de cette décennie (2022-2030).

À long terme, l’ampleur du changement climatique à l’échelle mondiale aura une influence sur la gravité de ces dangers climatiques et sur leurs impacts sur les bâtiments publics. Dans un scénario basé sur des émissions moyennes[6], le coût cumulé qu’engendre le maintien en bon état de fonctionnement des bâtiments publics existants augmentera de 66 milliards de dollars (8,2 % d’augmentation par rapport aux coûts de référence), ou 0,8 milliard de dollars par an en moyenne jusqu’à la fin du 21e siècle. Cependant, selon un scénario basé sur des émissions élevées[7], les coûts cumulés augmenteraient de 116 milliards de dollars (14,5 % d’augmentation par rapport aux coûts de référence), ou 1,5 milliard de dollars par an en moyenne jusqu’à la fin du siècle. Ces résultats se traduiront par une augmentation des dépenses en immobilisation en raison de l’accélération de la détérioration et de la hausse des dépenses d’E et E.

Graphique 2-1 En l’absence de mesures d’adaptation, la multiplication des épisodes de précipitations et de chaleurs extrêmes fera augmenter le coût d’entretien des bâtiments publics existants

Remarques : la ligne pleine est la projection médiane (ou 50e percentile). Les bandes colorées représentent la plage de résultats possibles de chaque scénario. Les coûts présentés dans ce tableau s’ajoutent aux projections de coûts de référence sur la même période.

Source : BRF.

L’adaptation des bâtiments publics pour résister à ces dangers climatiques nécessitera des investissements significatifs.

Afin d’explorer les implications financières de l’adaptation des bâtiments publics de l’Ontario pour qu’ils résistent aux précipitations extrêmes et aux chaleurs extrêmes[8], le BRF a chiffré deux approches d’adaptation : une stratégie réactive et une stratégie proactive.

La stratégie réactive suppose que les bâtiments publics sont reconstruits pour résister aux précipitations extrêmes et aux chaleurs extrêmes annoncées par les prévisions pour la fin du siècle lorsqu’ils sont remplacés à la fin de leur vie utile, avec 77 % des bâtiments publics adaptés d’ici 2100[9]. L’adaptation réactive des bâtiments publics de l’Ontario pour résister aux précipitations extrêmes et aux chaleurs extrêmes prévues dans le scénario basé sur des émissions moyennes coûterait 52 milliards de dollars supplémentaires (6,5 % de plus que les coûts de référence) cumulés d’ici 2100. Alors que l’adaptation pour le scénario basé sur des émissions élevées coûterait 91 milliards de dollars (11,4 % de plus que les coûts de référence).

La stratégie proactive suppose que la plupart des bâtiments sont rénovés avant la fin de leur vie utile pour résister aux précipitations extrêmes et aux chaleurs extrêmes des projections pour la fin du siècle, et que presque tous les biens seront adaptés d’ici 2060. L’adaptation proactive des bâtiments publics pour résister aux précipitations extrêmes et aux chaleurs extrêmes du scénario basé sur des émissions moyennes coûterait 54 milliards de dollars supplémentaires (6,7 % de plus que les coûts de référence) cumulés d’ici 2100. Alors que l’adaptation pour le scénario basé sur des émissions élevées coûterait 104 milliards de dollars (13,1 % de plus que les coûts de référence)[10].

Les mesures d’adaptation feront légèrement baisser les coûts financiers directs d’entretien des bâtiments publics à long terme pour les gouvernements provincial et municipaux

L’impact financier de ces dangers climatiques sera matériel pour la province et les municipalités, quelle que soit la stratégie de gestion des biens choisie. Cependant, cette étude n’inclut que quelques coûts financiers directement associés au maintien des bâtiments et installations publics en bon état de fonctionnement. Les coûts sociétaux induits par les interruptions de service, planifiées et non planifiées, sont en dehors du champ d’études du présent rapport, mais ils seraient considérables[11]. Ces impacts seraient bien plus importants pour les bâtiments qui ne seront pas adaptés.

Même dans le champ étroit des impacts de coûts analysés dans le présent rapport, les coûts assumés par les gouvernements dans les stratégies d’adaptation sont légèrement inférieurs qu’en suivant une stratégie de non-adaptation[12]. Les avantages comparatifs d’une stratégie d’adaptation seraient plus significatifs si les coûts indirects étaient intégrés.

Graphique 2-2 Les coûts cumulés à long terme pour l’entretien des bâtiments publics de l’Ontario sont légèrement plus faibles lorsque des mesures d’adaptation sont entreprises

Remarque : les coûts présentés dans ce tableau s’ajoutent aux coûts de référence sur la même période.

Source : BRF.

Pour déterminer quelle est la stratégie la plus rentable pour un bien individuel, il est nécessaire de comparer les coûts de différentes stratégies d’adaptation sur sa durée de vie utile, pour un ensemble plus large de dangers climatiques et de coûts sociétaux, et en prenant en considération la situation particulière du bien. Bien que les niveaux de coûts présentés dans ce rapport ne soient pas destinés à faciliter la prise de décisions de gestion pour des biens précis, les résultats montrent que les évolutions des épisodes de précipitations extrêmes, de chaleurs extrêmes et des cycles gel/dégel auront un impact budgétaire important pour la province et les municipalités de l’Ontario.

3 | Les coûts à long terme de l’entretien des infrastructures publiques

Cette section présente les types de bâtiments et installations abordés dans le présent rapport, suivi d’une discussion des coûts nécessaires au maintien de ces biens en bon état de fonctionnement. Sont ensuite présentés dans cette section les coûts d’infrastructure à long terme requis pour maintenir les bâtiments et installations de l’Ontario en bon état de fonctionnement jusqu’en 2100 en présence d’un climat stable. L’objectif de cette section est de définir une projection de référence des coûts d’infrastructure. Dans les prochaines sections, celle-ci sera comparée aux projections tenant compte de certains dangers liés au changement climatique.

L’Ontario possède de nombreux bâtiments et installations publics

Ce rapport se focalise sur les bâtiments et installations possédés et gérés par le gouvernement provincial et les municipalités. Le BRF estime que la valeur de remplacement actuelle[13] (VRA) de ces biens est de 254 milliards de dollars en 2022, ce qui représente environ 42 % de l’infrastructure totale étudiée dans le cadre du projet ICIP[14].

Les bâtiments et installations publics appartenant au gouvernement provincial représentent une valeur de 141 milliards de dollars (55 %) et les autres biens, représentant 113 milliards de dollars (45 %), appartiennent aux municipalités de l’Ontario[15]. Les biens provinciaux comprennent :

  • Hôpitaux
  • Écoles
  • Collèges
  • Immeubles de bureaux du gouvernement
  • Établissements correctionnels et palais de justice, et
  • Infrastructures de transport en commun.

Les biens municipaux comprennent :

  • Logements sociaux
  • Bâtiments administratifs
  • Bâtiments et installations de tourisme
  • Installations culturelles, de loisir et sportives
  • Infrastructures de traitement de l’eau potable, des eaux de pluie et des eaux usées, et
  • Infrastructures de transport en commun.

Graphique 3-1 L’ensemble des bâtiments publics de l’Ontario a une valeur de remplacement actuelle de 254 milliards de dollars

Remarque : les estimations de VRA sont en milliards de dollars indexés de 2020. Les pourcentages font référence à la part du total de VRA d’un secteur.

Source : BRF.

L’entretien d’un parc important de bâtiments nécessite des dépenses considérables

Maintenir ces biens en bon état de fonctionnement permet d’optimiser les services rendus par l’infrastructure publique de la façon la plus rentable sur la durée. Ceci nécessite des dépenses d’exploitation et d’entretien (E et E) annuelles, ainsi que des dépenses en immobilisations ponctuelles afin de remettre en état[16] un bien ou pour le remplacer à la fin de sa vie utile[17].

L’ancienneté et l’état du parc de bâtiments publics de l’Ontario varient grandement. Afin de faire une projection des coûts associés au maintien en bon état de fonctionnement des bâtiments, le BRF a recueilli et estimé des données spécifiques aux biens concernant l’ancienneté, l’état et la valeur de remplacement actuelle, ainsi que les normes de performance générale utilisées, afin d’évaluer si un bien est en bon état de fonctionnement. Grâce à un modèle de détérioration de l’infrastructure basé sur les techniques de modélisation mises au point par le ministère de l’Infrastructure de l’Ontario[18], le BRF a fait une projection des dépenses en immobilisations et d’exploitation nécessaires pour maintenir le parc actuel[19] de bâtiments publics en bon état de fonctionnement jusqu’en 2100.

Ces estimations des dépenses à long terme d’E et E, de remise en état et de réfection constituent la projection de référence par rapport à laquelle les scénarios de chiffrage du changement climatique élaborés dans les sections suivantes seront comparés. La projection de référence représente les coûts d’infrastructure qui auraient été nécessaires pour maintenir les bâtiments publics en bon état dans un climat stable[20].

Bien que les dépenses d’E et E soient annuelles, le calendrier des dépenses pour travaux de réfection et de remise en état dépend de l’ancienneté et de l’état d’un bâtiment. Le graphique 3-2 montre la proportion annuelle de bâtiments publics de l’Ontario (par VRA) qui nécessiteraient des dépenses de remise en état ou de réfection jusqu’à la fin du siècle, si les financements nécessaires pour remettre et maintenir le parc actuel de bâtiments publics en bon état de fonctionnement étaient mis à disposition et dépensés en temps utile[21]. En moyenne, environ 6 % des bâtiments nécessiteront une remise en état ou une réfection chaque année.

Graphique 3-2 Proportion des bâtiments publics nécessitant une remise en état ou une réfection chaque année

Source : BRF.

799 milliards de dollars sont nécessaires pour entretenir les bâtiments publics jusqu’en 2100 si le climat demeure stable

Le coût cumulé pour remettre et maintenir le parc actuel de bâtiments publics de l’Ontario en bon état de fonctionnement jusqu’en 2100 dans un climat stable serait de 799 milliards de dollars, ou une moyenne d’environ 10 milliards de dollars par an. Ce coût de référence inclut 296 milliards de dollars de dépenses d’E et E cumulées et 503 milliards de dollars de dépenses de remise en état et de réfection jusqu’en 2100.

Les coûts induits par le maintien des bâtiments publics en bon état de fonctionnement reflètent la valeur des biens, ainsi que l’état, l’ancienneté et les normes de performance de chaque bien individuel. Par exemple, les biens en mauvais état nécessitent plus de dépenses en immobilisations pour les remettre en bon état de fonctionnement. De même, les biens les plus anciens nécessitent une réfection plus tôt que des biens plus récents.

Graphique 3-3 Coût cumulé du maintien des bâtiments et installations publics de l’Ontario en bon état de fonctionnement jusqu’en 2100 dans un climat stable

Remarque : toutes les valeurs sont en dollars réels de 2020.

Source : BRF.

4 | Le coût des dangers climatiques clés pour les bâtiments

Le changement climatique est associé à de nombreuses menaces pour les infrastructures publiques. Ces menaces peuvent prendre la forme d’événements météorologiques extrêmes ou d’impacts chroniques à long terme pouvant avoir un effet sur le niveau de détérioration des biens. L’Ontario a été sujet à des inondations et à des tempêtes de verglas coûteuses et est également sujet à des sécheresses, à des précipitations extrêmes, à des incendies de forêt, à des tempêtes, à des vagues de chaleur et à la fonte du pergélisol[22]. Ce projet se focalise sur seulement trois dangers climatiques : les précipitations extrêmes, les chaleurs extrêmes et les cycles gel/dégel. Ceci parce que ces dangers ont été définis comme ayant des impacts matériels importants et coûteux sur l’infrastructure publique et qu’ils peuvent être prévus avec un degré raisonnable d’exactitude scientifique[23].

Cette section résume comment les changements prévus liés à ces dangers climatiques impacteraient les bâtiments publics de l’Ontario en l’absence de mesures d’adaptation. Elle présente ensuite les estimations du BRF pour les coûts à long terme supplémentaires que ces dangers climatiques feraient porter sur le parc de bâtiments publics de l’Ontario en présence des scénarios basés sur des émissions moyennes et élevées.

Précipitations extrêmes, températures extrêmes et cycles gel/dégel

Pour assurer la sécurité et la fiabilité d’un bien d’infrastructure, celui-ci est conçu, construit et entretenu pour résister à un ensemble précis de conditions climatiques, généralement dérivées de la charge climatique historique[24]. Cependant, les périodes de précipitations et de chaleurs extrêmes devraient augmenter à l’avenir et le nombre de cycles gel/dégel devrait diminuer.

Les précipitations extrêmes peuvent souvent dépasser les capacités des réseaux de drainage et entraîner des inondations, des infiltrations d’eau ou accroître l’érosion des infrastructures[25]. Les précipitations extrêmes peuvent avoir un impact sur les bâtiments en tant que dangers sévères rares (par exemple, les tempêtes à récurrence de 100 ans)[26]. Les précipitations extrêmes peuvent également avec des impacts chroniques, tels qu’une humidité permanente ou des infiltrations d’eau. Ce danger climatique inclut les impacts des inondations dues à la pluie (c.-à-d. surcharge du système de drainage), mais pas les impacts des inondations dues aux inondations fluviales (c.-à-d. crues des rivières).

Les épisodes de chaleurs extrêmes sont des périodes prolongées de températures élevées. Avec l’augmentation de la fréquence et de la durée des vagues de chaleur, les températures devraient dépasser plus souvent la capacité des infrastructures, augmenter les contraintes sur les matériaux des bâtiments et impacter l’exploitation et l’entretien. Les températures extrêmes sont à la fois un danger chronique et sévère. Par exemple, le gonflement thermique des murs de briques lors d’une vague de chaleur d’ampleur constitue un impact sévère, alors que la détérioration accélérée des systèmes de climatisation plus souvent utilisés en périodes de chaleur est un impact chronique.

Les cycles gel/dégel sont des variations entre les températures négatives et positives qui provoquent le gel de l’eau (l’eau se dilate) et le dégel (l’eau se contracte). Le dégel et le regel de l’eau accélèrent l’usure des matériaux des bâtiments, ce qui provoque des dommages importants aux composants de l’infrastructure exposés aux éléments. Les dommages des cycles gel/dégel sont provoqués par la combinaison des variations de température autour de zéro degré et la présence d’eau[27]. Les cycles gel/dégel peuvent s’autorenforcer. Lorsqu’un de ces cycles se produit, il peut laisser des fissures dans les matériaux des bâtiments, ce qui peut renforcer l’infiltration d’eau et un autre cycle de gel et de dilatation. Les cycles de gel et de dégel « intenses » ont généralement lieu durant l’hiver et se produisent lorsque la température moyenne quotidienne est inférieure à 0 °C.

Les changements d’intensité de trois de ces dangers climatiques impacteront les bâtiments et installations publics de l’Ontario de différentes manières. Un bâtiment typique est composé de nombreux éléments, notamment sa structure, son enveloppe, ses équipements et finitions, ses systèmes mécaniques et électriques, ainsi que son infrastructure publique et son aménagement paysager. La figure 3‑1 décrit ces éléments clés d’un bâtiment et présente des exemples de l’interaction entre ces éléments et les trois dangers climatiques.

Graphique 4-1 Exemples d’impacts des dangers climatiques sur les composants clés d’un bâtiment public

Remarque : pour d’autres exemples de la façon dont ces dangers climatiques peuvent impacter les éléments d’un bâtiment, consultez le rapport du WSP 2021.

Source : WSP.

La plupart des dangers climatiques touchant les bâtiments vont augmenter

Les impacts des dangers liés aux changements climatiques sur les bâtiments publics de l’Ontario dépendent de l’évolution des émissions de gaz à effet de serre à l’échelle mondiale et de l’ampleur de l’augmentation des températures moyennes dans le monde. Le BRF a chiffré les impacts climatiques sur les bâtiments publics selon trois scénarios d’émissions :

  • Un scénario basé sur des émissions faibles qui présume d’un changement radical et immédiat des politiques mondiales en matière de climat. On y projette un pic d’émissions pour le début des années 2020 et une élimination totale des émissions d’ici les années 2080. À la fin de ce siècle, les émissions nettes seraient négatives. Dans ce scénario, il est prévu que les températures moyennes mondiales augmenteraient de 1,6 °C (0,8 à 2,4 °C) d’ici 2100, comparativement aux moyennes de l’ère préindustrielle (1850-1900)[28]. Les résultats clés de ce scénario sont présentés dans l’annexe E.
  • Un scénario basé sur des émissions moyennes. Ce scénario prévoit que les émissions mondiales atteindront un sommet dans les années 2040, puis déclineront rapidement au cours des quatre décennies suivantes, pour finir par se stabiliser au tournant du siècle. Dans ce scénario, il est prévu que les températures moyennes mondiales augmenteraient de 2,3 °C (1,7 à 3,2 °C) d’ici 2100, comparativement à la période 1850-1900.
  • Un scénario basé sur des émissions élevées qui présume que les émissions mondiales vont continuer d’augmenter pendant la presque totalité du siècle[29]. Ce scénario prévoit que les températures moyennes mondiales augmenteront de 4,2 °C (3,2 à 5,4 °C), comparativement à la période 1850-1900. Les émissions cumulées de 2005 à 2020 sont proches de ce scénario d’émissions élevées[30].

Incertitude des projections liées aux changements climatiques

Le BRF a établi un partenariat avec le Centre canadien des services climatiques et Environnement Canada afin d’obtenir des projections sur les principaux indicateurs climatiques pour l’Ontario. Pour tenir compte de l’incertitude des projections climatiques et conformément aux pratiques communes des sciences du climat, les projections médianes (50e percentile) des variables climatiques sont présentées, suivies de fourchettes entre parenthèses. Pour les indicateurs climatiques de l’Ontario, les fourchettes indiquent les projections du 10e et du 90e percentile pour l’ensemble des 24 modèles climatiques utilisés par le Centre canadien des services climatiques.

Graphique 4-2 Évolution des dangers climatiques en Ontario

Augmentation des chaleurs extrêmes
  • Les projections de changement pour températures maximales de juillet en Ontario diffèrent considérablement selon les scénarios d’émissions faibles ou élevées. Comparé à la moyenne de 1976‑2005, qui est la période de référence pour ce rapport, il est prévu que les températures maximales de juillet soient supérieures de 1,7°C (1,3 à 2,0 °C) d’ici les années 2030 dans le scénario à faibles émissions. Il est prévu que les températures maximales de juillet augmentent de 1,9 °C (0,9 °C à 2,8 °C) d’ici les années 2080 selon le scénario à faibles émissions et de 6,5 °C (4,3 °C à 7,6 °C) selon le scénario à émissions élevées.
  • Le degré de confiance dans les projections de tendances et la plage des variables de température est élevé en raison des fortes certitudes scientifiques quant aux causes des changements observés.
Augmentation des précipitations extrêmes
  • Il est prévu que les précipitations annuelles en Ontario augmentent de 6,0 % (5,3 à 6,6 %) dans le scénario à faibles émissions d’ici les années 2030. D’ici les années 2080, on prévoit que les précipitations annuelles moyennes augmenteront de 7,1 % (4,0 à 7,8 %) selon le scénario à faibles émissions et de 15,0 % (6,2 à 18,2 %) selon le scénario à émissions élevées.
  • Le degré de confiance dans les projections de tendances et la plage des variables de précipitations est légèrement plus faible (élevé à moyen) que pour les variables de température parce qu’il est moins certain que les processus climatiques concernés soient bien représentés dans les modèles climatiques en question.
Diminution des cycles gel/dégel
  • Le nombre de cycles gel/dégel annuels est le nombre de jours d’une année durant lesquels la température franchit 0 °C. La saison hivernale raccourcira au cours des prochaines décennies en raison de l’augmentation des températures. Il est prévu que la moyenne des cycles gel/dégel en Ontario diminue de 4,9 % (1,5 à 11,9 %) dans le scénario à faibles émissions d’ici les années 2030. D’ici les années 2080, on prévoit que les cycles annuels de gel/dégel diminueront de 5,5 % (0 à 15,2 %) selon le scénario à faibles émissions et de 15,1 % (0 à 24,9 %) selon le scénario à émissions élevées.
  • Le degré de confiance dans les projections des cycles annuels de gel/dégel est élevé et le degré de confiance pour les cycles gel/dégel intenses est moyen en raison de la quantité de données relatives aux projections de tendances et de plages.

Source : Centre canadien des services climatiques.

Les dangers climatiques augmentent le coût d’entretien des bâtiments publics

En l’absence de mesures d’adaptation, la détérioration accélérée des biens raccourcira la durée de vie utile des bâtiments publics, ce qui nécessitera des remises en état supplémentaires et plus fréquentes. Les dangers liés aux changements climatiques entraîneront également des dépenses d’exploitation et d’entretien supplémentaires. Ensemble, ces facteurs auront pour effet d’augmenter les coûts d’exploitation et d’immobilisations nécessaires pour maintenir les bâtiments publics en bon état de fonctionnement.

Dans cette section, le BRF présente l’estimation du coût induit par une stratégie de non-adaptation, dans laquelle les gestionnaires de biens n’adaptent pas les bâtiments publics pour qu’ils résistent aux dangers liés aux changements climatiques. Dans cette stratégie, les biens demanderont des dépenses d’exploitation et d’entretien plus élevées, ainsi que des dépenses en immobilisations supplémentaires afin de faire face à l’accélération des détériorations. Ces coûts viennent s’ajouter aux coûts de référence estimés dans la section précédente. Bien qu’en réalité il existe de nombreuses initiatives d’adaptation au changement climatique déjà en cours, l’objectif de la stratégie de non-adaptation est d’explorer les implications financières de l’absence de mesures destinées à adapter les bâtiments publics aux changements climatiques.

Coûts des stratégies de non-adaptation

Si les bâtiments publics ne sont pas adaptés pour surmonter les dangers liés au changement climatique, les maintenir en bon état de fonctionnement exigera des dépenses de E et E plus élevées ainsi que des dépenses en immobilisation supplémentaires pour remédier à l’accélération de la détérioration. Ces coûts sont définis comme des « coûts liés aux dommages ».

Si une stratégie de non-adaptation est adoptée pour l’ensemble des bâtiments publics en Ontario, l’impact financier le plus important sera celui des périodes de chaleurs extrêmes et de précipitations extrêmes; la baisse des cycles gel/dégel compensant marginalement les coûts[31]. Le BRF estime qu’en l’absence de stratégie d’adaptation, le coût cumulé induit par le maintien des bâtiments en bon état de fonctionnement augmentera d’environ 6 milliards de dollars[32] par rapport au niveau de dépense de référence dans un climat stable d’ici la fin de cette décennie (2022 à 2030).

À long terme, l’ampleur du changement climatique à l’échelle mondiale aura une influence sur la gravité de ces dangers climatiques et leurs impacts sur les bâtiments publics. Selon le scénario basé sur des émissions moyennes, le coût cumulé qu’engendre le maintien en bon état de fonctionnement des bâtiments publics existants augmentera de 66 milliards de dollars (8,2 % d’augmentation par rapport aux coûts de référence), ou 0,8 milliard de dollars par an en moyenne d’ici la fin du 21e siècle. Cependant, selon un scénario basé sur des émissions élevées, les coûts cumulés augmenteraient de 116 milliards de dollars (14,5 %), ou de 1,5 milliard de dollars par an en moyenne d’ici la fin du siècle[33].

Graphique 4-3 En l’absence de mesures d’adaptation, la multiplication des épisodes de précipitations extrêmes et de chaleurs extrêmes fera augmenter le coût d’entretien des bâtiments publics existants

Remarques : la ligne pleine est la projection médiane (ou 50e percentile). Les bandes colorées représentent la plage de résultats possibles de chaque scénario. Les coûts présentés dans ce tableau s’ajoutent aux coûts de référence projetés sur la même période.

Source : BRF.

Ces coûts cumulés pourraient varier étant donné la diversité des projections climatiques de chaque scénario d’émissions mondiales. Dans le scénario d’émissions moyennes, le BRF estime que d’ici 2100 les coûts supplémentaires d’infrastructure pour l’entretien des bâtiments publics en Ontario pourraient se chiffrer entre 29 milliards de dollars (supérieur de 3,7 % aux coûts de référence) et 134 milliards de dollars (16,8 %) d’ici 2100. Selon le scénario d’émissions élevées, ces coûts supplémentaires pourraient atteindre entre 55 milliards de dollars (6,9 %) et 232 milliards de dollars (29 %) d’ici 2100.

5 | Adaptation des bâtiments publics aux dangers climatiques

La section 4 décrit l’impact financier d’une absence de stratégie d’adaptation des bâtiments publics aux changements attendus en matière de précipitations extrêmes, de chaleurs extrêmes et de cycles gel/dégel. En pratique, les bâtiments peuvent être adaptés pour résister à ces phénomènes; ceci afin de s’assurer que ces biens conservent les performances pour lesquelles ils ont été initialement conçus et ne subissent pas de détérioration accélérée ni une augmentation des dépenses d’E et E.

Cette section aborde les différentes mesures d’adaptation, définit le champ d’application des adaptations analysées dans ce rapport et présente une estimation des coûts liés à l’adaptation des bâtiments publics de l’Ontario afin qu’ils puissent résister aux changements climatiques liés aux périodes de précipitations extrêmes et de chaleurs extrêmes[34] prévues par les scénarios basés sur des émissions moyennes et élevées.

L’adaptation des bâtiments publics peut faciliter la prévention des impacts des dangers liés aux changements climatiques

Les bâtiments publics de l’Ontario ont une durée de vie utile très longue. De nombreux bâtiments construits au 19e siècle sont toujours utilisés actuellement. Presque 70 % des bâtiments publics de l’Ontario ont une durée de vie utile restante de 40 ans ou plus, et plus de 20 % ont une durée de vie utile restante de 80 ans ou plus. Étant donné la longue durée de vie utile des bâtiments publics, les conditions climatiques de la fin du siècle pèsent sur les décisions d’adaptation prises à l’heure actuelle. Ces décisions auront un impact sur les coûts d’infrastructure publique tout au long du siècle.

Cependant, les projections climatiques dépendent de la direction que prendront les émissions mondiales, ce qui reste incertain. Ceci soulève la difficile question de la façon dont les projections de changements climatiques clés devraient être prises en considération lors de la conception, de la construction et de la rénovation des bâtiments publics[35].

Graphique 5-1 Les bâtiments publics de l’Ontario ont de longues vies utiles restantes

Source: BRF.

L’adaptation des infrastructures publiques pour les précipitations et les chaleurs extrêmes pourrait prendre des formes diverses. En voici quelques exemples :

  • Mise à jour des paramètres de conception de l’infrastructure à un niveau de standard plus élevé[36].
  • Les collectivités publiques de l’Ontario explorent diverses options d’adaptation et ont adopté des mesures, notamment des interprétations du code du bâtiment, des directives générales pour les concepteurs et les exploitants, des systèmes de certification et des projets pilotes[37].
  • Amélioration de l’environnement autour d’un bâtiment pour améliorer sa capacité à résister aux changements climatiques. Ceci pourrait se faire à grande ou petite échelle et impliquer l’utilisation d’une infrastructure verte. Par exemple, le Projet de protection des terrains portuaires contre les inondations a pour objectif de fournir une protection contre les inondations pour 290 hectares situés dans le sud-est du centre-ville de Toronto et qui se trouvent dans la plaine inondable de la rivière Don[38]. Pour protéger les terrains portuaires contre les inondations, la majorité des terrains situés dans la plaine inondable de la rivière Don seront surélevés de 1 à trois mètres au minimum. Le projet intègre également une infrastructure verte, avec notamment la création de zones humides et de marais, vers lesquels l’eau sera redirigée lors des épisodes de fortes inondations.
  • Modification de la façon dont les biens sont administrés. Par exemple, modifier la fréquence des opérations et les calendriers d’entretien[39].

L’adaptation peut inclure des améliorations de l’efficacité énergétique afin de réduire les émissions. Par exemple, le gouvernement fédéral investit 182 millions de dollars pour améliorer l’efficacité énergétique et faire face aux changements climatiques en améliorant la conception, la rénovation et la construction des maisons et des bâtiments[40].

Dans le cadre d’analyse du BRF, l’adaptation est modélisée comme une altération des composants physiques d’un bâtiment afin de prévenir les coûts des dégâts provoqués par les évolutions des épisodes de précipitations extrêmes et de chaleurs extrêmes. Quelques exemples de mesures d’adaptation pour chaque composant d’un bâtiment sont présentés à la figure 5-2[41].

Graphique 5-2 Exemples de mesures d’adaptation des composants d’un bâtiment pour résister aux précipitations extrêmes et aux chaleurs extrêmes

Remarque : pour d’autres exemples de la façon dont les composants d’un bâtiment peuvent être adaptés aux dangers climatiques, consultez le rapport du WSP 2021.

Source : WSP.

Les coûts de la stratégie d’adaptation varient selon l’approche adoptée

Afin d’estimer les coûts d’adaptation, le BRF a présumé que les bâtiments et installations publics sont adaptés pour résister aux précipitations extrêmes et aux chaleurs extrêmes prévues pour la fin du siècle.[42] Une fois un bâtiment adapté, le BRF part du principe qu’il n’y aura aucun coût supplémentaire induit par une détérioration accélérée ou une augmentation des dépenses d’exploitation/d’entretien[43]. Pour souligner les différences potentielles de coûts, le BRF a défini deux stratégies d’adaptation :

  • Stratégie d’adaptation réactive : Les bâtiments ne sont adaptés qu’au moment de leur réfection. Cette approche entraîne une augmentation graduelle de la part des bâtiments adaptés au cours du siècle, avec environ 77 % des biens adaptés d’ici 2100. Les 23 % restants ont une durée de vie utile qui va au-delà de 2100 et ne font pas l’objet d’une réfection ou d’une adaptation sur la période de projection. Ces bâtiments subissent une détérioration accélérée et des coûts d’exploitation et d’entretien supérieurs sur la période concernée par les perspectives.
  • Stratégie d’adaptation proactive : Les bâtiments sont adaptés dès que possible. Cette adaptation est réalisée lors de la prochaine remise en état majeure d’un bâtiment au travers d’une rénovation[44] ou d’une réfection, selon la première éventualité. Dans cette approche, tous les bâtiments seront adaptés d’ici 2060.

Coûts des stratégies d’adaptation

Les coûts additionnels associés à la stratégie d’adaptation comprennent les suivants : les coûts d’immobilisations découlant de l’augmentation de la détérioration et des dépenses d’exploitation et d’entretien supplémentaires jusqu’aux travaux d’adaptation, les investissements ponctuels d’adaptation (par rénovation ou réfection) et les dépenses d’immobilisations et d’exploitation/entretien supplémentaires nécessaires pour maintenir en bon état les biens adaptés de plus grande valeur.

Graphique 5-3 Dans la stratégie d’adaptation réactive, un nombre inférieur de biens est adapté d’ici 2100

Source : BRF.

Adapter les bâtiments publics de l’Ontario sera coûteux

Dans la stratégie d’adaptation réactive, le maintien des bâtiments publics de l’Ontario en bon état de fonctionnement coûterait 52 milliards de dollars supplémentaires cumulés (65 % de plus que les coûts de référence) jusqu’en 2100 selon le scénario d’émissions moyennes. Dans le scénario d’émissions élevées, les coûts augmenteraient de 91 milliards de dollars (11,4 % de plus par rapport aux coûts de référence).

Graphique 5-4 La stratégie d’adaptation réactive implique une augmentation graduelle des coûts jusqu’à la fin du 21e siècle

Remarques : la ligne pleine est la projection médiane (ou 50e percentile). Les bandes colorées représentent la plage de résultats possibles de chaque scénario. Les coûts présentés dans ce tableau s’ajoutent aux coûts de référence projetés sur la même période.

Source : BRF.

Dans la stratégie d’adaptation proactive, l’entretien des biens coûterait 54 milliards de dollars supplémentaires cumulés (6,7 % de plus que les coûts de référence) selon le scénario d’émissions moyennes d’ici 2100. Dans le scénario d’émissions élevées, les coûts augmenteraient de 104 milliards de dollars (13,1 % de plus par rapport aux coûts de référence)[45].

Graphique 5-5 L’adaptation proactive de tous les bâtiments publics nécessiterait d’importants investissements à très court terme

Remarques : la ligne pleine est la projection médiane (ou 50e percentile). Les bandes colorées représentent la plage de résultats possibles de chaque scénario. Les coûts présentés dans ce tableau s’ajoutent aux coûts de référence projetés sur la même période.

Source : BRF.

Dans une stratégie d’adaptation proactive, les coûts cumulés sur les quatre prochaines décennies (2022-2060) sont considérablement plus élevés comparativement à la stratégie d’adaptation réactive. Ceci est dû au fait que dans la stratégie proactive, tous les biens sont adaptés d’ici 2060, alors que dans la stratégie réactive seulement environ un tiers des biens sont adaptés au cours de la même période. De plus, la plupart des adaptations se font sous forme de rénovations, qui sont plus coûteuses que les adaptations par réfection.

À la fin du siècle, les coûts cumulés de la stratégie proactive sont plus élevés que ceux de la stratégie réactive. Ceci reflète le fait que, selon la stratégie proactive, tous les bâtiments sont adaptés (beaucoup par des rénovations plus coûteuses), alors que selon la stratégie réactive, seulement 77 % des biens sont adaptés d’ici 2100[46].

Étant donné la diversité des projections climatiques de chaque scénario d’émissions mondiales, ces coûts cumulés pourraient varier[47]. Selon le scénario basé sur des émissions moyennes, les coûts des deux stratégies sont compris entre 22 milliards de dollars (2,8 % au-dessus des coûts de référence) et 108 milliards de dollars (13,5 % au-dessus des coûts de référence). Selon le scénario basé sur des émissions élevées, les coûts cumulés des deux stratégies sont compris entre 44 milliards de dollars (5,5 % au-dessus des coûts de référence) et 174 milliards de dollars (21,8 % au-dessus des coûts de référence).

6 | Comparaison des coûts de différentes stratégies de gestion des biens

Les sections 4 et 5 ont exposé les coûts nécessaires pour maintenir les biens en bon état de fonctionnement face aux changements climatiques selon trois stratégies de gestion des biens : absence d’adaptation, adaptation réactive et adaptation proactive. Aucune des stratégies présentées dans le présent rapport ne constitue une représentation précise des coûts à venir, et le calcul des coûts pour l’ensemble des biens n’a pas pour objectif de faciliter les prises de décisions en matière de gestion de biens particuliers. Ces stratégies ont été élaborées afin d’estimer l’ampleur de l’impact budgétaire que les évolutions des précipitations extrêmes, des chaleurs extrêmes et des cycles gel/dégel pourraient imposer sur la province et les municipalités au cours de ce siècle.

Cette section compare les estimations de coûts des trois stratégies de gestion des biens et examine les différences entre leurs profils de coûts. Elle aborde ensuite les facteurs qui étaient en dehors du champ d’analyse du BRF, mais qui sont pertinents pour la détermination de la stratégie la plus rentable en matière de gestion des bâtiments publics de l’Ontario face aux changements climatiques.

L’adaptation des bâtiments publics pourrait modestement réduire les coûts d’infrastructure directs pour la province et les municipalités

Les évolutions en matière de précipitations extrêmes, de chaleurs extrêmes et de cycles gel/dégel feront augmenter les coûts induits par le maintien des bâtiments publics de l’Ontario en bon état de fonctionnement, que les bâtiments soient adaptés ou non. Cependant, le calendrier selon lequel les coûts supplémentaires sont engagés, ainsi que la proportion de bâtiments adaptés, varie selon les différentes stratégies d’adaptation.

La figure 6-1 montre comment les coûts cumulés augmentent dans les trois stratégies en fonction de différents scénarios de niveaux d’émissions. Selon la stratégie de non-adaptation, les coûts supplémentaires s’accumulent de façon continue au cours de la période de projection à mesure que les précipitations et les périodes de chaleur s’intensifient. Les coûts ont un profil similaire selon la stratégie d’adaptation réactive, dans laquelle les économies n’interviennent qu’après les années 2070.

À l’inverse, la stratégie d’adaptation proactive engendre des coûts d’adaptation substantiels au cours des quatre prochaines décennies puisque tous les bâtiments publics sont adaptés prioritairement sous forme de rénovations. Cette stratégie engendre des coûts initiaux bien plus élevés en comparaison des stratégies réactive et de non-adaptation. Dans cette stratégie, tous les bâtiments publics sont adaptés d’ici 2060, ce qui conduit à une augmentation bien plus lente des coûts pour la fin du siècle.

Graphique 6-1 Les stratégies de gestion des biens élaborées pour faire face aux épisodes de précipitations et de chaleurs extrêmes ont différents profils de coûts

Remarque : les coûts présentés sont basés sur la projection médiane (50e percentile) dans chaque scénario d’émissions. Les coûts présentés dans ce tableau s’ajoutent aux coûts de référence sur la même période.

Source : BRF.

Dans les scénarios basés sur des émissions moyennes et élevées, le BRF estime que, sur une base non actualisée, les coûts cumulés d’ici la fin du 21e siècle sont les plus élevés dans la stratégie de non-adaptation, suivi des stratégies d’adaptation proactive et d’adaptation réactive[48].

Bien que les différences entre les coûts cumulés dans les trois stratégies soient faibles par rapport à l’augmentation des coûts dans leur globalité, la proportion des biens qui restent vulnérables face aux changements climatiques diffère considérablement. Selon la stratégie proactive, 100 % des biens sont adaptés d’ici 2060. Selon la stratégie réactive, seulement 32 % des biens sont adaptés d’ici 2060 et ce chiffre passe à 77 % à la fin du siècle. Selon la stratégie de non-adaptation, tous les biens restent vulnérables à ces changements climatiques.

Le tableau 6-1 présente un résumé des coûts, du calendrier et de l’exposition aux risques des bâtiments publics dans les trois stratégies d’adaptation.

Tableau 6-1 Résumé des résultats selon les différentes stratégies de gestion des biens Source : BRF.
Stratégie de non-adaptation Stratégie d’adaptation réactive Stratégie d’adaptation proactive
À quel moment les bâtiments sont-ils adaptés? Aucun bâtiment n’est adapté Les bâtiments sont adaptés lors de leurs réfections Les bâtiments sont adaptés dès que possible
Quels sont les coûts supplémentaires engendrés? Coûts engendrés par une détérioration plus rapide et des dépenses E et E plus élevées Coûts engendrés par une détérioration plus rapide et des dépenses E et E plus élevées avant l’adaptation, les coûts d’adaptation des biens lors de la réfection et les coûts liés au maintien de biens adaptés de plus grande valeur en bon état de fonctionnement Coûts engendrés par une détérioration plus rapide et des dépenses E et E plus élevées avant l’adaptation, les coûts d’adaptation des biens (notamment rénovations ponctuelles ou coûts supplémentaires de réfection) et les coûts liés au maintien de biens adaptés de plus grande valeur en bon état de fonctionnement
Quel est le calendrier de ces coûts supplémentaires? Les coûts s’accumulent régulièrement au cours du siècle Les coûts s’accumulent régulièrement, mais se stabilisent vers la fin du siècle lorsqu’une majorité de bâtiments ont été adaptés et évitent des coûts engendrés par une détérioration plus rapide et des dépenses E et E plus élevées Les coûts augmentent rapidement jusqu’en 2060 en raison de l’adaptation des bâtiments, puis ils augmentent plus lentement puisque les biens adaptés ne subissent pas de détérioration plus rapide et d’augmentation des dépenses E et E
Quelle est la proportion des bâtiments adaptés d’ici 2100? Aucun bien n’est adapté Environ 77 % des biens sont adaptés Tous les biens sont adaptés

D’autres facteurs sont à prendre en considération pour évaluer l’efficacité du coût des stratégies d’adaptation

Le chiffrage de trois stratégies de gestion des biens différentes au niveau de l’ensemble des biens avait pour objectif d’estimer l’ampleur de l’impact budgétaire que les évolutions des précipitations extrêmes, des chaleurs extrêmes et des cycles gel/dégel pourraient imposer à la province et les municipalités au cours de ce siècle. Cependant, pour pouvoir prendre des décisions quant à l’adaptation de biens particuliers, de nombreux autres facteurs doivent être pris en compte.

Définir la stratégie de gestion la plus rentable pour un bâtiment déterminé nécessite de prendre en compte les caractéristiques individuelles du bien (notamment son ancienneté, son état et ses faiblesses face au climat), et de trouver un équilibre avec d’autres priorités étant donné les contraintes budgétaires du gouvernement. Une analyse de rentabilité devrait également prendre en considération un ensemble plus large d’impacts climatiques sur la durée de vie utile d’un bien que ceux inclus dans le champ de l’analyse du BRF[49].

Les coûts et avantages suivants n’ont pas été inclus dans le champ d’analyse du BRF, alors qu’ils auraient vraisemblablement des impacts financiers considérables.

  • Des remises en état et des inspections plus fréquentes pourraient potentiellement perturber les services rendus par le bien, tout comme les interruptions de service non planifiées. De telles perturbations peuvent avoir un impact sur la productivité, la vie de la communauté, la santé et la sécurité, particulièrement pour les services essentiels tels que les hôpitaux, les écoles ou les infrastructures de traitement des eaux. Dans les cas extrêmes, des événements climatiques graves pourraient rendre le bien totalement inutilisable, ce qui impacterait considérablement les propriétaires et les usagers du bien.
  • Des dégâts sur une partie d’un bâtiment pourraient avoir un impact sur l’infrastructure environnante et entraîner des coûts financiers supérieurs pour d’autres propriétaires de biens. L’approche du BRF aborde l’impact de chaque danger climatique indépendamment et ne prend pas en compte les interdépendances significatives entre les composants des infrastructures. Par exemple, des précipitations extrêmes peuvent endommager l’enveloppe d’un bâtiment, mais l’incapacité du bâtiment à résister à la pluie pourrait également endommager les infrastructures environnantes.
  • Étant donné que les bâtiments ont une longue durée de vie utile, leur adaptation peut réduire les coûts liés aux dangers climatiques bien au-delà de l’horizon de projection de 2100.
  • Ces avantages associés aux stratégies d’adaptation ne sont pas inclus.

L’intégration de ces aspects dans l’analyse ferait apparaître les avantages bien plus importants que procure une stratégie d’adaptation[50]

7 | Annexe

Annexe A : Parc des bâtiments et installations analysé

Tableau 7-1 Une infrastructure immobilière provinciale et municipale valorisée à 254,3 milliards de dollars (valeur de remplacement actuelle) a été incluse dans le champ d’études de ce rapport Remarque : les données sur l’ancienneté présentées datent de 2020. Source : l’analyse par le BRF des données municipales et provinciales comme détaillées dans les documents du Bureau de la responsabilité financière de l’Ontario 2020 et 2021a.
Ordre de gouvernement Secteur VRA totale (milliards de dollars 2020) Description
Provincial Transport en commun 5 %
  • Les biens de transport en commun de l’Ontario sont la propriété de Metrolinx, dont les opérations sont concentrées dans la région élargie du Golden Horseshoe (REGH), ainsi que de la Commission de transport Ontario Northland (CTON), qui dessert principalement le nord-est de l’Ontario.
  • Metrolinx possède le réseau de transport en commun GO, qui comprend environ 70 gares, ainsi que le réseau UP Express.
Hôpitaux 45 $
  • Les biens hospitaliers en Ontario sont la propriété de 141 associations hospitalières sous contrôle de la province par l’entremise du ministère de la Santé.
  • Au total, on compte 913 bâtiments, qui totalisent plus de 90 millions de pieds carrés. En moyenne, chaque bâtiment a approximativement 47 ans.
  • On compte également 243 biens immobiliers sur les sites représentant 9 000 pieds carrés, et dont l’âge moyen est d’approximativement 49 ans.
Écoles 67 $
  • Les écoles primaires et secondaires de l’Ontario sont la propriété de 72 conseils scolaires locaux et quatre responsables des conseils scolaires sont contrôlés par la province par l’entremise du ministère de l’Éducation (EDU).
  • Au total, on compte approximativement 5 000 bâtiments scolaires totalisant environ 290 millions de pieds carrés, dont l’âge moyen avoisine 41 ans[51].
  • Au total, on compte approximativement 161 bâtiments utilisés à des fins administratives totalisant environ 4,4 millions de pieds carrés, dont l’âge moyen avoisine 43 ans.
Collèges 11 $
  • Les biens du secteur collégial sont la propriété des 24 collèges de l’Ontario et sont sous le contrôle de la province par l’entremise du ministère des Collèges et des Universités (MCU).
  • Dans l’ensemble, les bâtiments des collèges disposent d’une surface totale de plus de 30 millions de pieds carrés. En moyenne, chaque campus dispose d’une surface d’environ 1,3 million de pieds carrés et est âgé de 33 ans.
Autre 13 $
  • Comprend les bâtiments tels que les bureaux appartenant au gouvernement, les bâtiments à vocation particulière, les établissements correctionnels, les palais de justice, etc.
  • Les autres biens d’infrastructure provinciaux sont administrés par divers ministères, mais principalement consolidés par le ministère des Services gouvernementaux et des Services aux Consommateurs (MSGSC) ainsi que le ministère des Richesses naturelles et des Forêts (MRNF).
  • Le MSGSC regroupe les biens immobiliers dans le Portefeuille immobilier général (PIG), qui fournit les services d’immobilisation et de gestion de projet pour les autres entités provinciales.
  • Le PIG regroupe plus de 150 immeubles de bureaux disposant d’une surface totale d’environ 10 millions de pieds carrés, avec une surface moyenne pour chacun d’environ 65 000 pieds carrés et un âge moyen de 47 ans.
  • Le PIG regroupe également les bâtiments à vocation particulière, lesquels incluent les biens du secteur de la justice, comme les établissements correctionnels et les palais de justice, et plusieurs biens de moindre envergure, tels que les installations d’entreposage.
Municipal Associés aux transports en commun 2 $
  • Bâtiments appartenant à des municipalités, tels que les gares/terminaux de voyageurs et les abribus, ainsi que les installations de maintenance et d’entreposage.
Associés à l’eau 37 $
  • 13 milliards de dollars de bâtiments associés à la production d’eau potable, tels que les stations de pompage et les installations de traitement de l’eau.
  • 23 milliards de dollars de bâtiments associés au traitement des eaux usées, tels que les stations de relèvement des eaux usées, les stations de pompage et les stations d’épuration.
  • 1 milliard de dollars de bâtiments associés aux eaux de pluie, tels que les stations de pompage des eaux de drainage.
Autres bâtiments et installations 75 $
  • 23 milliards de dollars de logements sociaux, 19 milliards de dollars de bâtiments administratifs du gouvernement, 19 milliards de dollars d’installations de tourisme, culture et sport, et environ 13 milliards de dollars de bâtiments et installations de justice, santé, services sociaux, traitement des déchets et autres.

Annexe B : Ensemble des variables climatiques utilisées dans l’analyse chiffrée

Le Centre canadien des services climatiques a fourni les projections pour tous les indicateurs climatiques utilisés dans l’analyse chiffrée du BRF. Différents indicateurs climatiques ont été utilisés en fonction de la nature de l’interaction du danger climatique avec des composants spécifiques d’un bâtiment. Consulter le rapport de WSP pour une description et une explication complètes[52].

Tableau 7-2 Projection d’évolution des variables climatiques entre 1976-2005 et 2071-2100, moyenne en Ontario

Remarque : les nombres sont arrondis. Projections médianes (50e percentile) des variables climatiques présentées, suivies des plages entre parenthèses. Les plages indiquent les projections de 10e et le 90e percentile. Source : Centre canadien des services climatiques.
Danger climatique Variable Définition Émissions faibles
(RCP2.6)
Émissions moyennes
(RCP4.5)
Émissions élevées
(RCP8.5)
Chaleurs extrêmes Température quotidienne maximale moyenne en juillet Moyenne mensuelle de la température quotidienne maximale en juillet +1,8 °C
(+0,9 à 2,5 °C)
+3,6 °C
(+1,9 à 3,8 °C)
+6,5 °C
(+4,0 à 7,9 °C)
2,5 % de la température quotidienne maximale en juillet 97,5 e percentile de la répartition de température quotidienne maximale en juillet +1,9 °C
(+0,9 à 2,8 °C)
+3,4 °C
(+2,4 à 4,3 °C)
+6,5 °C
(+4,3 à 7,6 °C)
Nombre annuel de degrés-jour de refroidissement Somme annuelle des degrés au-dessus de 18 °C +71 °C-jours
(+37 à 117 °C-jours)
+161 °C-jours
(+86 à 212 °C-jours)
+381 °C-jours
(+225 à 515 °C-jours)
Précipitations extrêmes Total des précipitations annuelles Total annuel des précipitations reçues +7,1 %
(+4,0 à 7,8 %)
+9,8 %
(+4,4 à 10,3 %)
+15,0 %
(+6,2 à 18,2 %)
IDF 15 min. 1:10 Précipitations e xtrêmes courtes pour un événement de 15 minutes avec une fréquence de 1 sur 10 ans +14,6 %
(+9,8 à 23,5 %)
+24,9 %
(+16,1 à 39,4 %)
+53,0 %
(+38,0 à 78,2 %)
IDF 24 heures 1:5 Précipitations extrêmes courtes pour un événement de 24 heures avec une fréquence de 1 sur 5 ans +14,6 %
(+9,8 à 23,5 %)
+24,9 %
(+16,1 à 39,4 %)
+53,0 %
(+38,0 à 78,2 %)
IDF 24 heures 1:100 Précipitations extrêmes courtes pour un événement de 24 heures avec une fréquence de 1 sur 100 ans +14,6 %
(+9,8 à 23,5 %)
+24,9 %
(+16,1 à 39,4 %)
+53,0 %
(+38,0 à 78,2 %)
IDF 24 heures 1 h 1 Précipitations extrêmes courtes pour un événement de 24 heures avec une fréquence de 1 sur 10 ans +14,6 %
(+9,8 à 23,5  %)
+24,9 %
(+16,1 à 39,4  %)
+53,0 %
(+38,0 à 78,2  %)
Cycles de gel-dégel Cycles de gel-dégel annuels Nombre de jours par an avec une température maximale quotidienne supérieure à 0 °C et une température minimale quotidienne inférieure à 0 °C -5,5 %
(-5,2 à 0,0 %)
-12,1 %
(-19,2 à 0,0 %)
-15,1 %
(-24,9 à 0,0 %)
Cycles de fort gel-dégel Nombre de jours par an avec une température maximale quotidienne supérieure à 0 °C, une température minimale quotidienne inférieure à 0 °C et une température quotidienne moyenne égale ou inférieure à 0 °C -2,3 %
(-8,3 à + 4,6 %)
-4,4 %
(-10,8 à + 4,8 %)
-4,9 %t
(-15,8 à + 12,5 %)

Annexe C : L'impact des dangers climatiques sur les bâtiments publics

En l’absence de mesures d’adaptation, l’évolution des épisodes de précipitations extrêmes, de chaleurs extrêmes et de cycles gel/dégel aura un impact sur la durée de vie utile des bâtiments publics. Elle aura également des conséquences sur les dépenses d’exploitation et d’entretien (E et E) nécessaires pour maintenir l’ensemble des bâtiments publics de l’Ontario en bon état de fonctionnement. Cependant, l’adaptation des bâtiments publics pour résister aux changements climatiques nécessitera des investissements.

Afin d’établir des corrélations entre les indicateurs climatiques pertinents et les coûts d’infrastructure clé, le BRF a collaboré avec WSP, une grande firme d’ingénierie dont l’expertise s’étend à tous les aspects de l’infrastructure publique, notamment la gestion des biens d’infrastructure, la construction et l’exploitation d’infrastructures publiques et les impacts du changement climatique. Le WSP a estimé les relations entre les variables climatiques ainsi que les coûts d’infrastructure et a interrogé des experts en ingénierie. Afin de tenir compte des incertitudes en matière d’ingénierie, le WSP a regroupé les réponses et présenté des relations optimistes, pessimistes et plus probables sur les coûts. Ces corrélations constituent la base à partir de laquelle le BRF a estimé les coûts supplémentaires induits par les dangers climatiques pour les bâtiments publics de l’Ontario[53].

Selon ces relations d’ingénierie, cette annexe décrit comment les trois dangers climatiques devraient impacter la durée de vie utile et les coûts d’exploitation et d’entretien des bâtiments publics de l’Ontario jusqu’à la fin du 21e siècle. Elle fournit également des estimations du coût moyen nécessaire pour adapter les bâtiments publics à l’évolution prévue de ces dangers climatiques pour chaque décennie du siècle.

Bien que les projections climatiques régionales aient été utilisées pour élaborer les estimations de coûts du BRF, les résultats présentés dans cette annexe combinent les projections climatiques moyennes pour l’Ontario avec les corrélations de coûts de WSP afin d’illustrer les impacts. Les impacts techniques par région économique sont disponibles sur le site Web du BRF.

En l’absence d’adaptation, les dangers climatiques réduisent la durée de vie utile des bâtiments publics

Le BRF estime que la multiplication des épisodes de précipitations extrêmes et de chaleurs extrêmes réduit la durée de vie utile des bâtiments publics en Ontario, entraînant une détérioration plus rapide que celle qui serait intervenue en présence d’un climat stable. Sur le long terme, la multiplication des épisodes de précipitations extrêmes et de chaleurs extrêmes réduira encore plus la durée de vie utile des bâtiments dans les deux scénarios d’émissions, même si l’impact est toutefois plus significatif dans le scénario d’émissions élevées. Bien que les impacts sur les bâtiments individuels puissent être variables, ces résultats devraient être interprétés comme l’impact moyen pour l’ensemble des bâtiments publics dans le champ d’analyse du projet.

Graphique 7-1 En l’absence de mesures d’adaptation, la durée de vie utile des bâtiments publics diminuera en raison des variations projetées des épisodes de chaleur extrême, de précipitations extrêmes et de cycles gel-dégel

Remarque : la ligne pleine est la projection climatique médiane (ou 50e percentile) qui repose sur les résultats techniques du cas « le plus probable ». Les bandes colorées représentent la plage de résultats possibles de chaque scénario d’émissions en tenant compte des incertitudes climatiques et techniques.

Source : WSP et BRF.

Les tendances en matière de précipitations extrêmes sont le principal inducteur des diminutions de la durée de vie utile pour l’ensemble des bâtiments publics de l’Ontario, suivis d’épisodes de chaleurs extrêmes. Bien que les tendances à la diminution des cycles gel/dégel devraient prolonger la durée de vie utile, ceci est plus que compensé par l’impact des autres dangers climatiques.

Graphique 7-2 La hausse des épisodes de précipitations extrêmes est le facteur le plus important accélérant la détérioration des bâtiments publics

Remarque : ces valeurs sont basées sur les projections climatiques moyennes médianes (50e percentile) de l’Ontario qui reposent sur les estimations de résultats techniques du cas « le plus probable ». L’éventail d’incertitudes climatiques et techniques a été omis dans cette figure pour des raisons de présentation.

Source : WSP et BRF.

En l’absence de mesures d’adaptation, les dangers climatiques feront augmenter les dépenses d’E et E des bâtiments publics

Le BRF estime que la multiplication des épisodes de précipitations extrêmes et de chaleurs extrêmes fait augmenter les dépenses d’E et E des bâtiments publics plus rapidement que si le climat était resté stable. Jusqu’à la fin du siècle, les dépenses d’E et E nécessaires pour maintenir les bâtiments publics en bon état de fonctionnement devraient augmenter dans les deux scénarios d’émissions, avec cependant une augmentation plus forte dans le scénario basé sur des émissions élevées.

Graphique 7-3 Les variantes prévues en matière de précipitations extrêmes, de chaleurs extrêmes et de cycles gel-dégel feront augmenter les dépenses d’E et E en l’absence de mesures d’adaptation

Remarque : la ligne pleine est la projection climatique médiane (ou 50e percentile) qui repose sur les résultats techniques du cas « le plus probable ». Les bandes colorées représentent la plage de résultats possibles de chaque scénario d’émissions en tenant compte des incertitudes climatiques et techniques.

Source : WSP et BRF.

La tendance à la hausse des épisodes de précipitations extrêmes devrait être responsable de la plupart des augmentations prévues des dépenses d’exploitation et d’entretien des bâtiments publics, alors que les épisodes de chaleurs extrêmes ont un impact bien plus limité. En moyenne, la diminution future des cycles gel/dégel ne réduira que modestement les dépenses d’exploitation et d’entretien des bâtiments publics, bien que les impacts des autres dangers soient plus que compensés par cette petite réduction.

Graphique 7-4 La multiplication des épisodes de précipitations extrêmes contribuera le plus à l’augmentation des coûts d’E et E des bâtiments publics

Remarque : ces valeurs sont basées sur les projections climatiques moyennes médianes (ou 50e percentile) de l’Ontario qui reposent sur les estimations de résultats techniques du cas « le plus probable ». L’éventail d’incertitudes climatiques et techniques a été omis dans cette figure pour des raisons de présentation.

Source : WSP et BRF.

Le coût de l’adaptation des bâtiments publics pour qu’ils résistent aux dangers climatiques augmente avec l’ampleur du changement climatique

Dans le cadre de travail du BRF, l’adaptation correspond à l’altération des composants physiques d’un bâtiment afin de prévenir une détérioration plus rapide et une augmentation des dépenses d’exploitation et d’entretien dues à la multiplication des épisodes de précipitations extrêmes et de chaleurs extrêmes. Les coûts d’adaptation sont considérés comme des investissements ponctuels, qui interviennent soit sous la forme d’une rénovation au cours de la vie utile d’un bâtiment, soit dans le cadre d’une reconception et d’une reconstruction totales à la fin de sa durée de vie utile.

Les coûts d’adaptation sont également présumés varier selon la gravité des dangers climatiques auxquels les bâtiments adaptés sont conçus pour résister. Plus le danger climatique est important, plus les coûts d’adaptation devraient être élevés. Selon les estimations de WSP, le coût d’adaptation d’un bâtiment pendant sa vie utile sous forme de rénovation est considéré comme étant plus élevé que le coût de conception et de construction d’un nouveau bâtiment adapté au climat à la fin de sa durée de vie.

Bien que l’analyse du BRF utilise uniquement les estimations de coûts pour les années 2080 afin d’estimer les coûts d’adaptation de l’ensemble des biens, le total des coûts par décennie est indiqué ci-dessous pour illustrer la façon dont ces coûts varient selon l’évolution des dangers climatiques. Les coûts d’adaptation sont exprimés en pourcentage de la valeur de remplacement actuelle d’un bâtiment. Par exemple, si un bâtiment est valorisé à hauteur de 1 million de dollars, et que le coût de son adaptation est estimé à 5 %, ce coût d’adaptation est de 50 000 dollars. Tous les coûts sont en dollars indexés de 2020.

Graphique 7-5 Le coût des rénovations des bâtiments publics de l’Ontario pour qu’ils résistent aux pluies aux chaleurs extrêmes dépendra de l’ampleur des changements climatiques

Remarque : la ligne pleine est la projection climatique médiane (ou 50e percentile) qui repose sur les résultats techniques du cas « le plus probable ». Les bandes colorées représentent la plage de résultats possibles de chaque scénario d’émissions en tenant compte des incertitudes climatiques et techniques.

Source : WSP et BRF.

Graphique 7-6 Le coût de l’adaptation des bâtiments publics de l’Ontario pour qu’ils résistent aux pluies aux chaleurs extrêmes dépendra de l’ampleur des changements climatiques

Remarque : la ligne pleine est la projection climatique médiane (ou 50e percentile) qui repose sur les résultats techniques du cas « le plus probable ». Les bandes colorées représentent la plage de résultats possibles de chaque scénario d’émissions en tenant compte des incertitudes climatiques et techniques.

Source : WSP et BRF.

Annexe D : Comparaison de la valeur actuelle des coûts selon différentes stratégies de gestion des biens

Lors de l’évaluation des décisions financières, la synchronisation des mouvements de trésorerie est importante[54]. Une approche standard pour traiter des implications du calendrier des dépenses consiste à escompter les coûts en dollars actuels à l’aide d’un taux d’escompte. Une fois actualisés, les coûts engendrés dans le futur ont un poids plus faible par rapport aux coûts engendrés plus tôt.

La section 6 a montré qu’en dollars indexés non actualisés, la stratégie d’adaptation réactive avait un coût supplémentaire cumulé marginalement inférieur sur la période de projection, suivie de la stratégie d’adaptation proactive, puis de la stratégie de non-adaptation qui présente les coûts les plus élevés. Le graphique 7‑7 montre comment le choix du taux d’escompte impacte la valeur actuelle des estimations de coût total pour les projections climatiques médianes.

Graphique 7-7 Coût en valeur actuelle pour chaque stratégie de gestion des biens selon différents taux d’escompte

Remarque : les coûts présentés reposent sur les projections climatiques médianes (50e percentile) et les coûts techniques du cas « le plus probable ».

Source : BRF.

À des taux d’escompte sup érieurs à 1 ou 1,5 % (selon le scénario d’émissions), la stratégie d’adaptation proactive est plus coûteuse en valeur actuelle que les autres stratégies. À des taux d’escompte inférieurs à 4,5 ou 5,5 %, la stratégie d’adaptation réactive reste la stratégie la moins coûteuse en valeur actuelle. Cependant, au-dessus de 4,5 ou 5,5 %, les valeurs actuelles des stratégies d’adaptation réactive et de non-adaptation deviennent similaires. Ceci est dû au fait que les profils de coût des deux stratégies sont comparables jusque dans les années 2070 (voir la figure 6-1), et que les économies permises par la stratégie d’adaptation réactive après les années 2070 sont plus fortement escomptées à des taux supérieurs.

Le choix d’un taux d’escompte affecte les coûts relatifs de chaque stratégie. Le choix du taux aura des implications en termes d’équité intergénérationnelle, ceci parce que des taux d’escompte plus élevés favorisent les générations actuelles par rapport aux générations futures. Ces stratégies n’ont pas pour objectif de faciliter les décisions de gestion portant sur des biens spécifiques, mais plutôt d’estimer l’ampleur de leurs impacts budgétaires. Les coûts comparés ci-dessus n’intègrent pas l’ensemble des impacts sociétaux imposés par ces dangers climatiques (comme noté à la section 6), et ne reflètent pas non plus les incertitudes climatiques et techniques abordées tout au long du présent rapport.

Annexe E : Résultats chiffrés du scénario d’émissions faibles

Bien que ce rapport se soit focalisé sur les scénarios basés sur des émissions moyennes et élevées, l’annexe E présente les résultats chiffrés des trois stratégies d’adaptation pour tous les scénarios d’émissions.

Le scénario basé sur des émissions faibles présume d’un changement radical et immédiat des politiques mondiales. Les émissions sont présumées atteindre un pic dans les premières années de la décennie 2020, puis décliner jusqu’à zéro d’ici les années 2080, limitant ainsi l’augmentation des températures moyennes mondiales à 1,6 °C (0,8 à 2,4 °C) d’ici 2100 en comparaison de la moyenne préindustrielle.[55] Même dans le scénario de faibles émissions, les variations de précipitations extrêmes, de chaleurs extrêmes et de cycles gel-dégel auront des impacts financiers. Pris ensemble, elles augmenteront le coût d’entretien des bâtiments publics de l’Ontario de 43 milliards de dollars (5,4 % de plus que la valeur de référence) jusqu’à 2100 en l’absence de mesures d’adaptation.

Graphique 7-8 Selon le scénario basé sur des émissions faibles, les épisodes de précipitations et de chaleurs plus intenses feront augmenter le coût d’entretien des bâtiments publics actuels de 43 milliards de dollars en l’absence de mesures d’adaptation

Remarques : la ligne pleine correspond à la projection médiane (50e percentile). Les bandes colorées représentent la fourchette de résultats possibles dans chaque scénario d’émissions. Les coûts présentés dans ce graphique s’ajoutent aux coûts de référence projetés au cours de la même période.

Source : WSP et BRF.

Graphique 7-9 Selon le scénario basé sur des émissions faibles, une stratégie d’adaptation réactive, dans laquelle les bâtiments sont adaptés lors de leur réfection à la fin de leur vie utile afin de pouvoir résister aux impacts des précipitations et des chaleurs plus intenses, ajoutera 35 milliards de dollars de coûts d’infrastructure au cours du siècle

Remarques : la ligne pleine correspond à la projection médiane (50e percentile). Les bandes colorées représentent la fourchette de résultats possibles dans chaque scénario d’émissions. Les coûts présentés dans ce graphique s’ajoutent aux coûts de référence projetés au cours de la même période.

Source : WSP et BRF.

Graphique 7-10 Selon le scénario basé sur des émissions faibles, une stratégie d’adaptation proactive, dans laquelle les bâtiments sont adaptés dès que possible afin de pouvoir résister aux impacts des précipitations et des chaleurs plus intenses, ajoutera 33 milliards de dollars de coûts d’infrastructure au cours du siècle

Remarques : la ligne pleine correspond à la projection médiane (50e percentile). Les bandes colorées représentent la fourchette de résultats possibles dans chaque scénario d’émissions. Les coûts présentés dans ce graphique s’ajoutent aux coûts de référence projetés au cours de la même période.

Source : WSP et BRF.

8 | Bibliographie


À propos de ce document

Établi en vertu de la Loi de 2013 sur le directeur de la responsabilité financière, le Bureau de la responsabilité financière (BRF) a pour mandat de fournir une analyse indépendante de la situation financière de la province, des tendances de l’économie provinciale et de toute autre question d’intérêt pour l’Assemblée législative de l’Ontario.

Le présent rapport a été préparé par Sabrina Afroz, Nicolas Rhodes, Jay Park et Mavis Yang, sous la supervision d’Edward Crummey. Ce rapport a bénéficié de la contribution de Katrina Talavera, Laura Irish, Paul Lewis et David West. Des évaluateurs externes ont commenté de s versions précédentes de ce rapport. Cependant, la participation d’évaluateurs externes n’implique aucunement leur responsabilité en ce qui concerne le rapport final, laquelle repose entièrement sur le BRF.

Conformément au mandat du BRF visant à fournir à l’Assemblée législative de l’Ontario une analyse économique et financière indépendante, ce rapport ne renferme aucune recommandation.


Glossaire des termes

Terme abrégé

Terme Définition
AR5 Cinquième rapport d’évaluation
AR6 Sixième rapport d’évaluation
ICIP Chiffrer les impacts du changement climatique sur l’infrastructure publique (projet)
VRA Valeur de remplacement actuelle
IDF Intensité-Durée-Fréquence (courbe)
GIEC Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat
E et E Exploitation et entretien
SRCP Scénarios RCP
EELM Experts en la matière
DVU Durée de vie utile
WSP WSP Global inc.

Définition

Valeur de remplacement actuelle : La VRA est le coût actuel de reconstruction d’un bien avec une capacité, une fonctionnalité et un rendement équivalents.

Exploitation et entretien (E et E) : Interventions de routine réalisées sur un bien pour en prolonger la vie utile au maximum et minimiser les interruptions de service.

Remise en état : Remise en état d’une partie ou de la presque totalité d’un bien pour en prolonger la vie utile, sans amélioration de ses capacités, ses fonctionnalités et ses performances.

Réfection : La réfection est le remplacement d’un bien existant, donnant lieu à un bien neuf ou comme neuf, doté de capacités, de fonctionnalités et de performances équivalentes à celles du bien original. La réfection diffère de la remise en état, puisqu’elle consiste à construire le bien à nouveau.

Bon état de fonctionnement : Norme de performance qui aide à maximiser les avantages de l’infrastructure publique de manière rentable et fait en sorte que les biens sont exploités dans un état qui est considéré acceptable tant du point de vue de l’ingénierie que de la gestion des coûts.

Stabilité climatique/projection financière de référence : Les dépenses d’exploitation et d’entretien, ainsi que de remise en état et de réfection requises pour maintenir les bâtiments publics en bon état de fonctionnement dans le cas où les indicateurs climatiques relatifs aux précipitations extrêmes, aux chaleurs extrêmes et aux cycles gel/dégel resteraient inchangés par rapport à leurs niveaux moyens pour la période 1975-2005 au cours de la période de projection jusqu’en 2100.

Fin du siècle : Désigne les 79 années de 2022 à 2100.

Danger sévère : Dangers climatiques qui se produisent rarement (tempêtes de récurrence de 100 ans).

Danger chronique : Dangers climatiques qui évoluent de façon graduelle.

Rénovation : Une rénovation est une adaptation faite pendant la vie utile d’un bâtiment

Adaptation : L’adaptation correspond à l’altération des composants physiques d’un bâtiment afin de prévenir une détérioration plus rapide et une augmentation des dépenses d’exploitation et d’entretien dues à l’évolution des épisodes de précipitations extrêmes et de chaleurs extrêmes. L’adaptation peut prendre la forme d’une rénovation pendant que le bien est toujours en service ou au moment de son renouvellement.

Aucune stratégie d’adaptation/Coûts des dommages : Stratégie de gestion des biens où les bâtiments publics ne sont pas adaptés en fonction des variations des dangers climatiques. Dans le cadre de cette stratégie, des risques liés au changement climatique entraînent des coûts additionnels dus aux détériorations et aux dépenses d’E et E supplémentaires.

Stratégie d’adaptation réactive : Stratégie de gestion des biens dans lesquelles les bâtiments publics ne sont adaptés qu’au moment de leur réfection afin de résister aux changements climatiques.

Stratégie d’adaptation proactive : Stratégie de gestion des biens dans lesquelles les bâtiments publics sont adaptés dès que possible afin de résister aux changements climatiques. Cette adaptation est réalisée lors de la prochaine remise en état d’un bâtiment au travers d’une rénovation ou d’une réfection, selon la première éventualité.


Description des graphiques

Graphique 1-1 Structure et calendrier du projet ICIP Source : BRF. Retourner au graphique
Date de sortie Titre du rapport
Documents déjà publiés un rapport sur l’infrastructure provinciale
un rapport sur l’infrastructure municipale de l’Ontario
Automne 2021 un document d’information et sur la méthodologie du projet ICIP
un rapport du WSP
un rapport sur les bâtiments et les installations
2022 un rapport sur l’infrastructure de transport en commun
un rapport sur l’infrastructure publique de traitement des eaux
un rapport sommaire
Graphique 2-1 En l’absence de mesures d’adaptation, la multiplication des épisodes de précipitations et de chaleurs extrêmes fera augmenter le coût d’entretien des bâtiments publics existant Remarques : la ligne pleine est la projection médiane (ou 50e percentile). Les bandes colorées représentent la plage de résultats possibles de chaque scénario. Les coûts présentés dans ce tableau s’ajoutent aux projections de coûts de référence sur la même période. Source : BRF. Retourner au graphique
Scénario d’émissions 2022 2030 2040 2050 2060 2070 2080 2090 2100
Moyennes Faibles 0 $ 2 $ 5 $ 9 $ 13 $ 18 $ 24 $ 27 $ 29 $
Médiane 0 $ 5 $ 12 $ 22 $ 34 $ 43 $ 54 $ 64 $ 66 $
Élevé 1 $ 10 $ 19 $ 49 $ 65 $ 88 $ 103 $ 126 $ 134 $
Élevées Faibles 0 $ 2 $ 6 $ 12 $ 20 $ 28 $ 40 $ 49 $ 55 $
Médianes 0 $ 6 $ 14 $ 26 $ 42 $ 60 $ 77 $ 104 $ 116 $
Élevées 1 $ 10 $ 20 $ 54 $ 77 $ 106 $ 143 $ 188 $ 232 $
Graphique 2-2 Les coûts cumulés à long terme pour l’entretien des bâtiments publics de l’Ontario sont légèrement plus faibles lorsque des mesures d’adaptation sont entreprises Remarque : les coûts présentés dans ce tableau s’ajoutent aux coûts de référence sur la même période. Source : BRF. Retourner au graphique
Scénario d’émissions moyennes Scénario d’émissions élevées
Aucune adaptation 66 $ 116 $
Adaptation réactive 52 $ 91 $
Adaptation proactive 54 $ 104 $
Graphique 3-1 L’ensemble des bâtiments publics de l’Ontario a une valeur de remplacement actuelle de 254 milliards de dollars Remarque : les estimations de VRA sont en milliards de dollars indexés de 2020. Les pourcentages font référence à la part du total de VRA d’un secteur. Source : BRF. Retourner au graphique
Ordre de gouvernement Secteur VRA Portion
Municipal Autres bâtiments et installations 75 $ 29 %
Installations de traitement de l’eau potable, des eaux de pluie et des eaux usées 37 $ 14 %
Transport en commun 2 $ 1 %
Provincial Écoles 67 $ 26 %
Hôpitaux 45 $ 18 %
Autres bâtiments provinciaux 13 $ 5 %
Collèges 11 $ 4 %
Transport en commun 5 $ 2 %
Graphique 3-2 Proportion des bâtiments publics nécessitant une remise en état ou une réfection chaque année Source : BRF. Retourner au graphique
Année Part des bâtiments publics par VRA nécessitant des dépenses de remise en état et de réfection (en pourcentage) Moyenne
2022 8 6
2023 1
2024 2
2025 4
2026 7
2027 2
2028 5
2029 3
2030 4
2031 3
2032 4
2033 3
2034 7
2035 4
2036 5
2037 7
2038 8
2039 9
2040 10
2041 5
2042 6
2043 5
2044 4
2045 4
2046 5
2047 11
2048 7
2049 4
2050 6
2051 8
2052 8
2053 11
2054 8
2055 5
2056 3
2057 6
2058 5
2059 3
2060 6
2061 9
2062 7
2063 6
2064 6
2065 3
2066 6
2067 9
2068 10
2069 4
2070 4
2071 8
2072 5
2073 7
2074 5
2075 8
2076 4
2077 4
2078 4
2079 4
2080 8
2081 10
2082 5
2083 3
2084 5
2085 4
2086 7
2087 4
2088 4
2089 13
2090 5
2091 4
2092 6
2093 5
2094 4
2095 7
2096 5
2097 6
2098 9
2099 10
2100 3

Graphique 3-3 Coût cumulé du maintien des bâtiments et installations publics de l’Ontario en bon état de fonctionnement jusqu’en 2100 dans un climat stable

Dans un climat stable, le coût cumulé pour remettre et maintenir le parc actuel de bâtiments publics de l’Ontario en bon état de fonctionnement jusqu’en 2100 serait de 799 milliards de dollars, ou une moyenne d’environ 10 milliards de dollars par an. Ce coût de référence inclut 296 milliards de dollars de dépenses d’exploitation et d’entretien cumulées et 503 milliards de dollars de dépenses de remise en état et de réfection jusqu’en 2100.

Remarque : toutes les valeurs sont en dollars réels de 2020.

Source : BRF.

Graphique 4-1 Exemples d’impacts des dangers climatiques sur les composants clés d’un bâtiment public Remarque : pour d’autres exemples de la façon dont ces dangers climatiques peuvent impacter les éléments d’un bâtiment, consultez le rapport du WSP 2021. Source : WSP. Retourner au graphique
Composants d’un bâtiment Comprend Dangers climatiques pertinents
Génie civil et aménagement paysager Asphaltage, trottoirs en béton et revêtements Les précipitations extrêmes minent le rendement des systèmes de gestion des eaux — le composant principal de l’infrastructure civile des bâtiments... Les chaleurs extrêmes et les cycles gel-dégel ont un impact sur les éléments asphaltés et bétonnés.
Structure Superstructure, fondation, et structure des toitures L’humidité et les cycles gel-dégel ont un impact sur la structure s’il y a des fissures dans les matériaux. L’impact le plus important est susceptible de se produire dans les composants exposés où l’accumulation d’eau est la plus probable.
Enveloppe Bardage, portes, vitrages et toitures Les températures extrêmement élevées favorisent l’expansion thermique des matériaux et la réduction du rendement des bâtiments. Les cycles gel-dégel entraînent la détérioration et la fissuration de l’enveloppe. Les précipitations extrêmes entraînent une érosion des matériaux poreux, de la corrosion et des dommages suite aux fuites.
Systèmes mécaniques et électriques Chaudières, boîtes de dérivation de systèmes AV, canalisations, conditionneur d’air en toiture, panneau de contrôle, moteurs, conduites et câblage Les chaleurs extrêmes ont un impact sur les systèmes mécaniques et électriques, selon l’isolation thermique de l’enveloppe et la capacité des systèmes mécaniques de maintenir l’air ambiant dans des conditions spécifiques (températures et humidité).
Équipement et finition Peinture, enduits haute performance et teintures, contrôle du stationnement, quais de chargement et traitement des déchets Les précipitations extrêmes et les cycles gel-dégel ont un impact sur l’équipement et la finition selon le rendement de l’enveloppe du bâtiment. L’exposition des finis intérieurs à des infiltrations peut entraîner la croissance de moisissure et avoir une incidence sur la durabilité des biens.
Graphique 4-2 Évolution des dangers climatiques en Ontario (Augmentation des chaleurs extrêmes) Source : Centre canadien des services climatiques. Retourner au graphique
Scénario d’émissions faibles Scénario d’émissions moyennes Scénario d’émissions élevées
Année Faibles Médianes Élevées Faibles Médianes Élevées Faibles Médianes Élevées
1950 619 676 787 619 676 787 619 676 788
1951 618 684 734 618 684 734 618 684 734
1952 618 684 771 617 684 770 616 684 771
1953 639 663 727 639 663 727 639 663 727
1954 618 657 722 619 657 722 619 657 722
1955 610 672 730 611 672 730 611 672 730
1956 632 670 750 632 670 750 632 669 750
1957 606 659 730 609 659 730 607 659 730
1958 654 686 750 654 685 749 654 686 750
1959 635 709 782 635 709 782 635 710 782
1960 617 659 747 617 659 747 617 660 747
1961 588 676 740 588 676 740 588 676 740
1962 646 688 773 646 688 775 646 688 773
1963 607 684 749 607 684 748 607 684 748
1964 594 667 760 595 669 760 596 671 760
1965 610 657 745 610 656 745 610 657 745
1966 605 676 774 601 676 774 604 676 774
1967 630 670 726 630 672 726 630 672 725
1968 615 675 722 616 674 723 615 674 725
1969 608 697 770 608 697 770 608 697 770
1970 599 653 736 599 654 736 601 653 736
1971 616 692 750 616 692 750 616 692 750
1972 618 674 744 617 673 744 616 673 744
1973 592 692 764 592 692 763 592 692 764
1974 618 674 748 617 673 747 617 673 748
1975 623 670 744 624 670 743 623 670 742
1976 596 661 730 596 661 730 596 661 730
1977 607 694 771 607 694 771 607 694 771
1978 617 673 722 617 673 722 617 674 722
1979 625 674 761 622 674 761 622 674 761
1980 600 667 743 602 667 741 601 666 741
1981 633 679 758 632 679 758 632 679 758
1982 643 671 723 643 672 722 644 672 723
1983 576 658 724 577 658 723 577 659 722
1984 587 635 711 587 635 711 586 634 713
1985 623 656 730 624 656 731 624 656 730
1986 635 679 753 635 678 753 635 677 753
1987 628 689 779 629 690 780 629 689 778
1988 622 676 772 620 676 774 621 676 773
1989 592 698 769 594 697 769 593 696 769
1990 668 707 802 668 708 802 667 708 803
1991 642 659 757 641 659 759 642 658 758
1992 591 648 719 591 648 719 590 647 720
1993 602 663 720 602 661 721 601 662 722
1994 619 677 725 619 680 724 619 680 724
1995 632 680 748 633 681 748 632 682 748
1996 628 665 757 627 665 758 625 666 757
1997 624 693 757 624 694 757 624 694 758
1998 642 718 749 643 717 751 641 718 749
1999 650 709 776 651 709 776 650 708 776
2000 620 691 783 619 690 787 620 688 785
2001 661 697 786 662 697 786 660 698 785
2002 645 708 769 647 708 770 646 708 769
2003 639 715 761 640 715 761 640 715 762
2004 599 658 756 600 659 753 599 659 753
2005 601 719 804 597 719 804 597 719 805
2006 614 684 758 618 680 736 641 706 776
2007 616 685 748 652 717 776 653 719 805
2008 636 721 778 647 681 752 635 700 742
2009 630 738 805 597 690 809 644 698 775
2010 660 716 757 648 721 756 634 719 780
2011 640 711 769 613 697 769 638 701 804
2012 621 685 751 633 711 788 629 684 761
2013 617 715 769 657 719 803 645 710 767
2014 637 745 800 636 708 774 637 701 780
2015 639 719 783 631 704 801 623 687 781
2016 649 694 726 660 732 781 622 707 791
2017 617 708 752 626 691 761 644 707 793
2018 636 698 767 635 729 766 641 713 753
2019 647 711 775 633 703 781 638 699 776
2020 652 716 797 669 745 783 641 699 793
2021 604 692 763 627 713 748 632 695 803
2022 647 702 754 642 714 823 611 697 772
2023 659 722 792 668 729 785 617 706 771
2024 616 723 794 652 695 795 632 708 791
2025 660 697 776 650 713 800 631 697 765
2026 612 713 808 630 695 803 651 718 754
2027 632 723 786 660 721 770 648 741 786
2028 644 715 775 615 732 793 649 734 798
2029 618 720 808 633 734 804 666 725 824
2030 653 708 772 630 700 773 646 708 802
2031 638 736 810 676 724 789 639 754 823
2032 657 738 787 658 740 792 677 732 794
2033 670 720 771 619 721 791 622 720 776
2034 629 715 780 634 736 785 634 708 761
2035 685 723 776 652 702 799 685 745 789
2036 674 740 802 683 740 806 668 736 797
2037 679 748 813 633 718 839 658 733 785
2038 644 737 812 628 729 835 618 715 812
2039 662 704 803 659 747 829 678 745 795
2040 684 719 793 657 720 800 657 745 837
2041 647 725 804 662 716 782 683 730 808
2042 645 738 809 658 719 761 678 744 812
2043 659 735 806 625 723 809 653 739 808
2044 669 740 815 645 731 802 677 750 820
2045 641 741 833 657 715 784 657 740 808
2046 660 728 796 674 764 821 686 757 854
2047 647 730 818 642 725 802 653 749 824
2048 668 706 798 684 726 774 591 757 802
2049 653 745 818 664 747 808 667 722 815
2050 656 736 813 662 747 821 659 759 814
2051 656 714 807 673 749 814 684 757 814
2052 658 718 812 668 735 862 641 758 823
2053 675 727 812 675 740 842 640 730 793
2054 694 744 783 685 759 898 718 773 834
2055 647 722 797 676 769 845 674 751 823
2056 626 713 803 706 757 822 665 773 866
2057 649 715 839 646 726 826 657 721 824
2058 617 745 830 597 725 843 678 750 845
2059 670 708 831 644 713 813 687 765 821
2060 605 708 789 634 746 803 681 746 806
2061 624 724 779 679 764 821 688 757 842
2062 610 724 785 633 734 835 667 738 837
2063 698 755 820 667 738 815 680 756 822
2064 628 740 803 693 744 835 669 748 854
2065 661 746 810 680 745 810 681 763 829
2066 696 744 806 686 756 827 686 762 820
2067 646 751 817 668 732 835 674 742 828
2068 659 712 769 651 760 794 700 785 864
2069 655 732 832 670 753 814 667 758 874
2070 628 757 803 656 715 819 662 796 871
2071 622 759 826 688 732 828 709 767 868
2072 682 747 840 672 726 840 648 742 903
2073 644 715 787 654 731 830 663 774 856
2074 650 748 843 677 754 824 693 751 847
2075 643 718 793 671 735 851 695 740 828
2076 610 716 800 623 705 836 676 755 860
2077 687 750 813 670 738 815 673 798 849
2078 668 756 826 613 756 807 668 750 818
2079 659 728 786 665 747 819 704 788 896
2080 619 729 797 639 749 840 683 769 813
2081 643 734 806 673 742 815 677 818 894
2082 613 731 808 659 752 843 660 792 846
2083 687 725 785 676 748 835 689 774 860
2084 606 711 796 680 743 821 679 787 867
2085 674 714 802 686 749 863 663 798 870
2086 626 736 787 666 745 828 648 786 863
2087 639 726 806 669 748 882 733 817 893
2088 648 735 832 661 744 815 709 805 882
2089 640 730 775 645 751 829 698 765 858
2090 650 749 803 660 738 814 721 810 872
2091 649 740 798 684 744 835 688 753 858
2092 674 735 835 669 748 829 693 792 921
2093 651 730 787 683 747 802 662 760 917
2094 656 733 847 695 766 808 714 804 923
2095 657 741 825 664 736 805 712 815 905
2096 660 715 793 657 735 801 701 812 907
2097 643 705 785 695 760 840 725 807 889
2098 662 713 789 693 754 865 681 826 881
2099 635 740 807 696 746 839 680 812 893
2100 659 736 847 671 771 829 638 806 896
Graphique 4-2 Évolution des dangers climatiques en Ontario (Augmentation des précipitations extrêmes) Source : Centre canadien des services climatiques. Retourner au graphique
Scénario d’émissions faibles Scénario d’émissions moyennes Scénario d’émissions élevées
Année Faibles Médianes Élevées Faibles Médianes Élevées Faibles Médianes Élevées
1950 26 29 31 26 29 31 26 29 31
1951 27 30 33 27 30 33 27 30 33
1952 28 30 31 28 30 31 28 30 31
1953 26 30 32 26 30 32 26 30 32
1954 27 30 31 27 30 31 27 30 31
1955 28 29 32 28 29 32 28 29 32
1956 29 30 33 29 30 33 29 30 33
1957 27 29 34 27 29 34 27 29 34
1958 26 29 31 26 29 31 26 29 31
1959 27 29 33 27 29 33 27 29 33
1960 27 29 32 27 29 32 27 29 32
1961 27 31 32 27 31 32 27 31 32
1962 26 29 31 26 29 31 26 29 31
1963 27 29 32 27 29 32 27 29 32
1964 27 29 31 27 29 31 27 29 31
1965 27 29 31 27 29 31 27 29 31
1966 27 28 31 27 28 31 27 28 31
1967 27 29 32 27 29 32 27 29 32
1968 28 30 33 28 30 33 28 30 33
1969 26 29 31 26 29 31 26 29 31
1970 28 30 33 28 30 33 28 30 33
1971 27 29 31 27 29 31 27 29 31
1972 27 30 31 27 30 31 27 30 31
1973 27 29 32 27 29 32 27 29 32
1974 27 29 32 27 29 32 27 29 32
1975 27 30 31 27 30 31 27 30 31
1976 27 30 32 27 30 32 27 30 32
1977 27 30 31 27 30 31 27 30 31
1978 28 29 31 28 29 31 28 29 31
1979 27 29 32 27 29 32 27 29 32
1980 28 30 32 28 30 32 28 30 32
1981 28 30 33 28 30 33 28 30 33
1982 28 29 32 28 29 33 28 29 33
1983 28 30 31 28 30 31 28 30 31
1984 28 30 33 28 30 33 28 30 33
1985 28 30 33 28 30 33 28 30 33
1986 27 30 31 27 30 32 27 30 32
1987 26 29 32 26 29 32 26 29 32
1988 27 29 33 27 29 33 27 29 33
1989 28 31 33 28 31 33 28 31 33
1990 29 30 32 29 30 32 29 30 32
1991 28 30 33 28 30 33 28 30 33
1992 27 30 31 27 30 31 27 30 31
1993 27 29 31 27 29 31 27 29 31
1994 27 30 32 27 30 32 27 30 32
1995 28 29 32 28 29 32 28 29 32
1996 28 31 33 28 31 32 28 31 33
1997 28 30 32 28 30 32 28 30 32
1998 28 30 32 28 30 32 28 30 32
1999 29 30 32 29 30 32 29 30 32
2000 28 30 32 28 30 32 28 30 32
2001 28 30 33 28 30 33 28 30 33
2002 29 31 33 29 31 33 29 31 33
2003 28 30 32 28 30 32 28 30 32
2004 28 30 33 28 30 33 28 30 33
2005 28 31 33 28 31 33 28 31 33
2006 28 30 34 28 30 32 30 31 34
2007 28 31 33 30 31 33 28 30 32
2008 29 31 34 29 31 34 28 30 34
2009 28 32 32 28 30 33 27 31 34
2010 27 30 34 29 31 33 29 31 32
2011 29 31 32 28 31 36 27 30 32
2012 29 30 33 29 31 34 29 31 33
2013 28 31 34 28 31 34 29 30 32
2014 28 31 33 29 31 34 29 31 32
2015 29 30 33 29 31 34 30 31 33
2016 28 32 34 28 30 33 29 32 33
2017 29 31 35 29 31 34 29 32 34
2018 29 31 33 28 30 34 29 31 34
2019 29 31 34 29 32 34 30 32 34
2020 29 31 33 29 31 34 28 31 33
2021 30 32 33 29 32 34 29 31 33
2022 28 31 33 28 32 34 28 31 33
2023 28 31 34 28 31 33 29 31 35
2024 29 32 33 29 31 33 30 31 34
2025 29 31 33 30 32 34 29 31 35
2026 29 31 33 29 32 35 29 31 34
2027 30 32 34 29 32 34 29 31 34
2028 29 33 36 29 32 34 29 32 34
2029 29 31 33 28 32 35 29 31 34
2030 29 32 34 30 32 34 30 32 35
2031 30 32 34 29 32 34 30 32 36
2032 30 32 33 29 33 34 30 32 34
2033 29 31 35 30 32 35 30 32 35
2034 29 32 34 29 32 35 30 33 34
2035 30 33 35 30 32 35 28 32 35
2036 29 31 34 28 32 34 30 32 35
2037 29 32 34 29 31 34 31 32 35
2038 27 31 35 30 32 36 30 33 35
2039 29 32 36 28 32 34 30 32 35
2040 29 31 34 29 32 34 29 32 34
2041 28 32 33 29 32 34 29 33 36
2042 30 32 34 29 33 35 29 32 34
2043 29 31 35 29 32 35 30 32 35
2044 29 31 35 29 32 34 30 32 34
2045 28 32 33 30 32 34 30 33 35
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2047 29 31 34 29 32 36 30 33 35
2048 30 32 35 31 32 34 29 33 36
2049 28 32 34 29 32 35 30 33 35
2050 30 32 35 29 33 36 31 33 36
2051 28 32 34 29 32 35 29 34 36
2052 30 32 35 29 32 35 31 33 35
2053 29 32 36 30 33 35 30 34 37
2054 30 32 35 30 32 35 31 34 36
2055 28 31 35 28 33 35 30 34 36
2056 28 32 35 29 33 34 30 34 37
2057 28 32 35 30 32 35 30 34 37
2058 29 31 33 30 33 34 32 34 37
2059 28 32 35 31 33 35 30 34 37
2060 29 32 34 31 33 35 29 34 37
2061 28 32 35 31 33 35 31 35 38
2062 29 32 34 30 32 35 30 34 37
2063 30 31 35 31 33 36 30 34 37
2064 27 33 36 29 33 36 31 35 38
2065 29 33 35 30 34 37 32 34 38
2066 30 32 34 29 32 36 31 35 38
2067 28 32 34 29 33 37 32 36 38
2068 30 32 34 31 33 35 31 34 39
2069 29 31 34 30 34 35 32 35 39
2070 30 31 34 30 33 35 31 34 36
2071 29 31 34 31 33 36 31 36 39
2072 29 32 35 30 34 35 33 35 37
2073 29 32 35 31 33 36 31 35 39
2074 29 31 33 30 33 35 32 36 38
2075 29 32 34 29 33 36 32 35 39
2076 29 31 37 31 33 36 32 35 39
2077 29 32 34 29 33 36 33 36 38
2078 28 32 34 30 34 35 33 36 38
2079 29 32 35 30 34 35 33 36 38
2080 29 31 34 31 34 35 31 36 39
2081 29 32 34 30 33 36 32 37 39
2082 29 32 34 29 34 37 33 36 38
2083 29 32 34 30 33 36 32 36 39
2084 29 32 35 31 34 35 32 35 37
2085 29 32 33 31 33 38 34 36 39
2086 29 32 34 31 34 36 33 37 40
2087 29 33 34 29 33 36 31 36 40
2088 31 32 34 31 32 35 34 36 40
2089 29 32 35 30 33 36 32 37 39
2090 30 32 35 30 33 36 33 37 41
2091 30 32 33 31 34 36 33 37 41
2092 30 31 34 31 32 37 34 37 40
2093 29 31 35 31 34 37 34 38 40
2094 28 32 35 31 34 38 33 36 41
2095 29 31 34 31 34 36 34 37 41
2096 30 32 34 30 34 36 32 37 40
2097 29 31 35 30 34 36 32 37 41
2098 29 32 34 30 34 36 34 39 41
2099 30 31 35 31 34 37 33 38 41
2100 30 31 34 29 33 35 34 38 40
Graphique 4-2 Évolution des dangers climatiques en Ontario (Diminution des cycles gel/dégel) Source : Centre canadien des services climatiques. Retourner au graphique
Scénario d’émissions faibles Scénario d’émissions moyennes Scénario d’émissions élevées
Année Faibles Médianes Élevées Faibles Médianes Élevées Faibles Médianes Élevées
1950 68 80 92 68 80 93 68 80 93
1951 66 80 91 66 80 91 66 80 91
1952 66 78 89 66 78 89 66 78 89
1953 64 78 87 64 78 87 64 78 87
1954 68 81 89 68 81 89 68 82 89
1955 69 76 91 68 76 91 68 76 91
1956 66 78 87 67 76 87 67 76 87
1957 66 80 91 66 80 91 66 80 91
1958 63 76 92 63 77 92 63 77 92
1959 69 82 92 69 81 92 69 81 92
1960 67 80 90 67 80 90 67 80 90
1961 64 77 92 65 77 92 65 77 92
1962 65 78 94 65 79 94 66 79 94
1963 68 82 98 68 82 98 68 82 98
1964 70 82 95 70 81 95 70 81 95
1965 67 76 90 67 76 90 67 75 90
1966 64 81 96 64 81 96 64 81 95
1967 69 81 98 69 81 98 69 81 98
1968 64 77 93 64 77 93 64 77 93
1969 67 78 92 67 78 93 67 78 92
1970 67 80 100 67 80 100 67 80 100
1971 71 79 91 71 79 92 71 79 92
1972 69 82 95 70 83 95 70 83 95
1973 67 79 90 67 79 90 67 79 90
1974 66 77 92 64 76 91 63 76 91
1975 67 77 90 67 77 90 67 77 90
1976 63 77 92 63 77 91 63 77 91
1977 71 84 94 72 84 94 71 84 94
1978 70 77 87 70 78 87 70 78 87
1979 69 82 91 69 81 91 69 81 91
1980 68 75 87 69 75 87 69 76 86
1981 66 78 88 66 78 88 66 78 88
1982 64 76 90 64 77 90 64 76 89
1983 60 77 92 60 77 94 60 76 94
1984 64 80 87 64 79 87 64 80 87
1985 57 73 85 57 73 85 57 72 85
1986 64 77 88 64 77 88 64 77 88
1987 65 77 88 64 77 88 64 76 88
1988 62 75 86 62 75 85 62 75 85
1989 61 77 89 61 77 89 61 77 89
1990 65 76 91 65 76 91 65 76 91
1991 65 75 88 65 76 88 65 75 88
1992 66 75 90 66 74 90 65 75 90
1993 68 77 93 68 78 95 69 78 95
1994 63 77 86 63 78 88 63 77 88
1995 66 76 92 66 76 91 66 75 92
1996 67 76 89 68 76 89 68 76 89
1997 63 78 90 63 77 90 63 77 90
1998 65 74 89 65 74 89 65 74 89
1999 64 79 90 64 79 90 64 79 89
2000 63 77 86 64 77 89 64 77 89
2001 66 75 84 66 75 84 66 75 84
2002 68 79 91 67 79 91 66 79 91
2003 58 75 84 59 75 87 59 75 86
2004 63 74 89 63 74 88 63 74 88
2005 65 79 95 65 78 91 66 78 91
2006 61 71 83 62 76 93 64 75 91
2007 64 79 92 64 78 90 63 75 87
2008 63 76 85 61 77 86 63 77 92
2009 65 78 92 63 78 93 64 77 90
2010 67 75 88 61 71 86 60 72 86
2011 59 72 82 61 79 91 64 75 87
2012 62 76 88 63 75 91 59 74 89
2013 63 75 86 62 78 93 61 75 87
2014 60 73 87 62 73 85 57 68 85
2015 60 73 88 60 73 85 58 71 83
2016 61 71 90 61 72 82 58 73 87
2017 57 70 87 62 74 85 63 73 86
2018 61 77 92 60 71 82 63 75 94
2019 64 75 88 59 71 85 59 74 89
2020 63 72 84 59 73 85 58 70 88
2021 63 74 83 59 73 87 62 70 83
2022 61 72 90 61 75 87 62 71 86
2023 63 75 87 64 73 88 59 70 85
2024 57 71 84 62 75 88 57 72 88
2025 55 70 90 63 74 87 56 70 84
2026 57 72 83 61 75 92 56 72 85
2027 60 75 87 61 70 87 61 69 82
2028 60 75 88 62 72 89 59 69 85
2029 61 75 89 59 69 84 60 74 83
2030 61 75 85 59 70 84 59 73 82
2031 59 73 86 60 69 93 58 67 81
2032 60 74 84 60 72 84 56 70 87
2033 64 76 87 59 72 84 60 70 82
2034 58 70 85 57 69 89 58 69 83
2035 60 73 84 59 72 80 55 75 86
2036 60 72 86 61 74 89 59 71 84
2037 58 72 84 58 72 83 57 71 86
2038 59 74 90 65 77 89 59 72 85
2039 60 72 87 60 71 83 57 71 86
2040 62 73 91 57 69 87 56 65 89
2041 56 71 83 55 72 85 54 69 81
2042 59 68 85 55 69 80 53 65 86
2043 59 70 76 54 70 85 57 69 85
2044 53 72 84 58 71 87 58 70 81
2045 61 74 84 60 74 85 59 66 81
2046 59 72 84 59 71 87 53 66 83
2047 60 72 84 58 69 82 57 67 83
2048 56 72 93 59 69 81 52 67 79
2049 56 71 86 56 73 82 56 68 85
2050 59 72 84 57 71 83 56 68 83
2051 58 76 91 56 66 86 55 66 80
2052 59 70 89 56 70 86 56 66 83
2053 60 73 88 59 70 86 58 73 88
2054 58 76 89 58 70 90 55 67 76
2055 54 71 84 54 73 84 57 68 79
2056 61 75 83 54 72 86 54 70 86
2057 60 73 86 54 69 84 56 66 83
2058 57 72 87 56 69 87 53 65 79
2059 62 72 83 54 69 84 52 67 88
2060 60 74 86 53 69 84 52 68 83
2061 55 71 87 58 73 87 53 67 82
2062 58 69 87 60 72 85 52 65 76
2063 55 72 87 53 69 86 54 66 87
2064 54 72 89 55 74 88 54 66 86
2065 58 73 82 55 71 87 60 69 81
2066 59 74 85 53 70 83 55 71 78
2067 57 69 84 60 72 87 50 63 75
2068 60 75 87 58 73 89 52 70 85
2069 60 71 85 57 69 83 54 65 81
2070 62 75 88 56 67 78 53 68 85
2071 55 72 82 58 70 84 52 66 77
2072 57 72 86 53 68 81 53 66 79
2073 58 73 84 59 69 84 54 66 83
2074 59 68 83 55 64 81 53 66 81
2075 57 70 83 52 68 88 52 64 81
2076 59 70 83 53 69 88 53 67 83
2077 57 74 87 57 68 89 55 63 79
2078 58 71 91 55 68 83 50 63 81
2079 57 71 83 54 70 81 50 66 81
2080 56 74 88 50 66 83 56 66 82
2081 56 69 83 55 64 79 53 65 81
2082 57 72 87 52 69 84 50 66 80
2083 58 70 87 56 70 86 53 68 84
2084 58 70 88 57 74 96 52 65 86
2085 61 70 84 55 65 77 50 63 81
2086 62 77 88 51 68 85 50 64 78
2087 62 72 90 58 71 85 50 59 80
2088 55 71 90 58 70 82 48 66 90
2089 58 75 84 57 67 81 48 64 86
2090 56 75 85 55 69 86 53 69 85
2091 56 73 88 56 69 83 43 64 80
2092 62 75 88 57 72 86 56 67 81
2093 59 73 81 57 71 84 51 63 81
2094 59 73 85 55 67 84 51 65 83
2095 59 72 87 55 67 82 50 64 80
2096 54 68 86 57 70 85 54 65 81
2097 56 72 87 59 68 79 51 66 75
2098 58 72 85 53 67 82 51 63 79
2099 58 73 92 58 71 86 49 64 81
2100 60 76 89 48 67 87 48 63 81
Graphique 4-3 En l’absence de mesures d’adaptation, la multiplication des épisodes de précipitations extrêmes et de chaleurs extrêmes fera augmenter le coût d’entretien des bâtiments publics existants Remarques : la ligne pleine est la projection médiane (ou 50e percentile). Les bandes colorées représentent la plage de résultats possibles de chaque scénario. Les coûts présentés dans ce tableau s’ajoutent aux coûts de référence projetés sur la même période. Source : BRF. Retourner au graphique
Scénario d’émissions Dommages 2022 2030 2040 2050 2060 2070 2080 2090 2100
Moyennes Faibles 0 $ 2 $ 5 $ 9 $ 13 $ 18 $ 24 $ 27 $ 29 $
Médianes 0 $ 5 $ 12 $ 22 $ 34 $ 43 $ 54 $ 64 $ 66 $
Élevées 1 $ 10 $ 19 $ 49 $ 65 $ 88 $ 103 $ 126 $ 134 $
Élevées Faibles 0 $ 2 $ 6 $ 12 $ 20 $ 28 $ 40 $ 49 $ 55 $
Médianes 0 $ 6 $ 14 $ 26 $ 42 $ 60 $ 77 $ 104 $ 116 $
Élevées 1 $ 10 $ 20 $ 54 $ 77 $ 106 $ 143 $ 188 $ 232 $
Graphique 5-1 Les bâtiments publics de l’Ontario ont de longues vies utiles restantes Source : BRF. Retourner au graphique
Catégories de vie utile restante Part des biens en bâtiments dans différentes catégories de vie utile restantes par VRA (en pourcentage)
Au-delà de la vie utile 3
0 à 20 années 11
20 à 40 années 18
40 à 60 années 20
60 à 80 années 27
80 à 100 années 15
Plus de 100 années 7
Graphique 5-2 Exemples de mesures d’adaptation des composants d’un bâtiment pour résister aux précipitations extrêmes et aux chaleurs extrêmes Remarque : pour d’autres exemples de la façon dont les composants d’un bâtiment peuvent être adaptés aux dangers climatiques, consultez le rapport du WSP 2021. Source : WSP. Retourner au graphique
Génie civil et aménagement paysager Bassins d’eau de pluie, galeries de captage et bassins de retenue afin de ralentir et de réduite la rapidité et la quantité du ruissellement des eaux de pluie.
Structure Mise à niveau de la structure du toit pour supporter une charge plus importante en raison de la retenue des eaux de pluie. Les coûts peuvent également inclure l’ajout de drains et de membranes imperméables.
Envelope Les finis extérieurs doivent être plus durables afin de supporter la chaleur et maintenir la protection thermique de l’environnement intérieur, ainsi que de protéger les autres composants du bâtiment de la majeure partie du stress entraîné par les chaleurs extrêmes.
Le drainage de la toiture doit être prévu pour les projections de précipitations futures et présenter une pente suffisante pour limiter la formation de flaques d’eau.
Éléments mécaniques et électriques Des installations de refroidissement nouvelles ou additionnelles seront requises pour maintenir le confort dans les espaces intérieurs.
Équipement et finition Déplacer les équipements extérieurs hors des zones pouvant être inondées en raison de l’augmentation de la fréquence et de l’intensité des précipitations de courte durée et à intensité élevée.
Graphique 5-3 Dans la stratégie d’adaptation réactive, un nombre inférieur de biens est adapté d’ici 2100 Source : BRF. Retourner au graphique
Part des biens en bâtiments publics adaptés (en pourcentage de la VRA) Adaptation réactive Adaptation proactive
2022 1 8
2023 1 10
2024 1 14
2025 1 21
2026 1 23
2027 1 25
2028 2 28
2029 2 31
2030 2 36
2031 2 40
2032 3 43
2033 3 49
2034 4 51
2035 4 54
2036 5 56
2037 9 61
2038 9 68
2039 11 71
2040 12 73
2041 14 75
2042 15 79
2043 16 81
2044 17 81
2045 18 83
2046 19 87
2047 21 88
2048 22 90
2049 23 91
2050 24 92
2051 25 95
2052 26 98
2053 26 98
2054 27 98
2055 28 99
2056 29 99
2057 29 99
2058 30 99
2059 31 99
2060 32 100
2061 34 100
2062 35 100
2063 36 100
2064 36 100
2065 37 100
2066 38 100
2067 39 100
2068 40 100
2069 41 100
2070 43 100
2071 45 100
2072 46 100
2073 47 100
2074 47 100
2075 48 100
2076 49 100
2077 50 100
2078 50 100
2079 51 100
2080 52 100
2081 53 100
2082 54 100
2083 56 100
2084 59 100
2085 59 100
2086 62 100
2087 64 100
2088 65 100
2089 65 100
2090 68 100
2091 69 100
2092 72 100
2093 73 100
2094 74 100
2095 75 100
2096 75 100
2097 76 100
2098 76 100
2099 76 100
2100 77 100
Graphique 5-4 La stratégie d’adaptation réactive implique une augmentation graduelle des coûts jusqu’à la fin du 21e siècle Remarques : la ligne pleine est la projection médiane (ou 50e percentile). Les bandes colorées représentent la plage de résultats possibles de chaque scénario. Les coûts présentés dans ce tableau s’ajoutent aux coûts de référence projetés sur la même période. Source : BRF. Retourner au graphique
Scénario d’émissions 2022 2030 2040 2050 2060 2070 2080 2090 2100
Moyennes Faibles 0 $ 2 $ 6 $ 11 $ 14 $ 18 $ 21 $ 24 $ 22 $
Médianes 1 $ 5 $ 14 $ 24 $ 35 $ 41 $ 49 $ 56 $ 52 $
Élevées 1 $ 10 $ 20 $ 51 $ 63 $ 84 $ 92 $ 108 $ 108 $
Élevées Faibles 0 $ 2 $ 8 $ 15 $ 24 $ 30 $ 40 $ 46 $ 44 $
Médianes 1 $ 7 $ 17 $ 31 $ 47 $ 62 $ 74 $ 92 $ 91 $
Élevées 1 $ 11 $ 24 $ 61 $ 81 $ 106 $ 134 $ 158 $ 174 $
Graphique 5-5 L’adaptation proactive de tous les bâtiments publics nécessiterait d’importants investissements à très court terme Remarques : la ligne pleine est la projection médiane (ou 50e percentile). Les bandes colorées représentent la plage de résultats possibles de chaque scénario. Les coûts présentés dans ce tableau s’ajoutent aux coûts de référence projetés sur la même période. Source : BRF. Retourner au graphique
Scénario d’émissions 2022 2030 2040 2050 2060 2070 2080 2090 2100
Moyennes Faibles 1 $ 7 $ 15 $ 20 $ 21 $ 22 $ 25 $ 24 $ 23 $
Médianes 3 $ 15 $ 29 $ 39 $ 47 $ 49 $ 53 $ 57 $ 54 $
Élevées 4 $ 26 $ 49 $ 68 $ 79 $ 82 $ 93 $ 95 $ 98 $
Élevées Faibles 3 $ 15 $ 31 $ 42 $ 47 $ 51 $ 55 $ 51 $ 51 $
Médianes 5 $ 26 $ 53 $ 71 $ 83 $ 89 $ 97 $ 103 $ 104 $
Élevées 7 $ 42 $ 82 $ 117 $ 133 $ 141 $ 158 $ 165 $ 174 $
Graphique 6-1 Les stratégies de gestion des biens élaborées pour faire face aux épisodes de précipitations et de chaleurs extrêmes ont différents profils de coûts Remarque : les coûts présentés sont basés sur la projection médiane (50e percentile) dans chaque scénario d’émissions. Les coûts présentés dans ce tableau s’ajoutent aux coûts de référence sur la même période. Source : BRF. Retourner au graphique
2022 2030 2040 2050 2060 2070 2080 2090 2100
Scénario d’émissions élevées Adaptation réactive 1 $ 7 $ 17 $ 31 $ 47 $ 62 $ 74 $ 92 $ 91 $
Adaptation proactive 5 $ 26 $ 53 $ 71 $ 83 $ 89 $ 97 $ 103 $ 104 $
Aucune adaptation 0 $ 6 $ 14 $ 26 $ 42 $ 60 $ 77 $ 104 $ 116 $
Scénario d’émissions moyennes Adaptation réactive 1 $ 5 $ 14 $ 24 $ 35 $ 41 $ 49 $ 56 $ 52 $
Adaptation proactive 3 $ 15 $ 29 $ 39 $ 47 $ 49 $ 53 $ 57 $ 54 $
Aucune adaptation 0 $ 5 $ 12 $ 22 $ 34 $ 43 $ 54 $ 64 $ 66 $
Graphique 7-1 En l’absence de mesures d’adaptation, la durée de vie utile des bâtiments publics diminuera en raison des variations projetées des épisodes de chaleur extrême, de précipitations extrêmes et de cycles gel-dégel Remarque : la ligne pleine est la projection climatique médiane (ou 50e percentile) qui repose sur les résultats techniques du cas « le plus probable ». Les bandes colorées représentent la plage de résultats possibles de chaque scénario d’émissions en tenant compte des incertitudes climatiques et techniques. Source : WSP et BRF. Retourner au graphique
Scénario d’émissions moyennes Scénario d’émissions élevées
Minimum Médianes Maximum Minimum Médianes Maximum
Années 2020 -4 -2 0 -4 -2 0
Années 2030 -5 -2 -1 -5 -3 0
Années 2040 -6 -3 -1 -8 -3 -1
Années 2050 -8 -3 -1 -10 -5 -1
Années 2060 -9 -3 -1 -13 -6 -2
Années 2070 -10 -4 -1 -16 -7 -2
Années 2080 -10 -4 -1 -20 -9 -3
Années 2090 -10 -4 -1 -24 -11 -4
Années 2100 -10 -4 -1 -28 -12 -4
Graphique 7-2 La hausse des épisodes de précipitations extrêmes est le facteur le plus important accélérant la détérioration des bâtiments publics Remarque : ces valeurs sont basées sur les projections climatiques moyennes médianes (50e percentile) de l’Ontario qui reposent sur les estimations de résultats techniques du cas « le plus probable ». L’éventail d’incertitudes climatiques et techniques a été omis dans cette figure pour des raisons de présentation. Source : WSP et BRF. Retourner au graphique
Scénario d’émissions moyennes Précipitations extrêmes Cycles gel-dégel Chaleurs extrêmes Total
Années 2020 -1,7 0,3 -0,2 -1,7
Années 2030 -2,1 0,5 -0,3 -2,0
Années 2040 -2,6 0,4 -0,4 -2,6
Années 2050 -3,1 0,5 -0,5 -3,1
Années 2060 -3,5 0,5 -0,6 -3,5
Années 2070 -3,8 0,7 -0,7 -3,8
Années 2080 -3,8 0,7 -0,7 -3,9
Années 2090 -3,9 0,8 -0,8 -4,0
Années 2100 -4,0 0,8 -0,9 -4,1
Scénario d’émissions élevées Précipitations extrêmes Cycles gel-dégel Chaleurs extrêmes Total
Années 2020 -1,9 0,4 -0,3 -1,9
Années 2030 -2,6 0,5 -0,5 -2,6
Années 2040 -3,4 0,6 -0,6 -3,4
Années 2050 -4,6 0,7 -0,8 -4,7
Années 2060 -5,7 0,7 -1,1 -6,1
Années 2070 -6,9 0,8 -1,4 -7,5
Années 2080 -8,1 0,9 -1,7 -8,9
Années 2090 -9,4 0,9 -2,1 -10,6
Années 2100 -10,7 1,0 -2,6 -12,3
Graphique 7-3 Les variantes prévues en matière de précipitations extrêmes, de chaleurs extrêmes et de cycles gel-dégel feront augmenter les dépenses d’E et E en l’absence de mesures d’adaptation Remarque : la ligne pleine est la projection climatique médiane (ou 50e percentile) qui repose sur les résultats techniques du cas « le plus probable ». Les bandes colorées représentent la plage de résultats possibles de chaque scénario d’émissions en tenant compte des incertitudes climatiques et techniques. Source : WSP et BRF. Retourner au graphique
Scénario d’émissions moyennes Scénario d’émissions élevées
Minimum Médianes Maximum Minimum Médianes Maximum
2020s 0,1 0,2 0,3 0,1 0,2 0,3
2030s 0,1 0,2 0,4 0,1 0,3 0,4
2040s 0,1 0,3 0,4 0,2 0,4 0,5
2050s 0,2 0,3 0,6 0,3 0,5 0,7
2060s 0,2 0,4 0,6 0,3 0,6 1,0
2070s 0,2 0,4 0,7 0,4 0,7 1,2
2080s 0,2 0,4 0,7 0,5 0,9 1,4
2090s 0,2 0,4 0,7 0,6 1,0 1,7
2100s 0,2 0,4 0,7 0,7 1,2 2,0
Graphique 7-4 La multiplication des épisodes de précipitations extrêmes contribuera le plus à l’augmentation des coûts d’E et E des bâtiments publics Remarque : ces valeurs sont basées sur les projections climatiques moyennes médianes (ou 50e percentile) de l’Ontario qui reposent sur les estimations de résultats techniques du cas « le plus probable ». L’éventail d’incertitudes climatiques et techniques a été omis dans cette figure pour des raisons de présentation. Source : WSP et BRF. Retourner au graphique
Scénario d’émissions moyennes Précipitations extrêmes Cycles gel-dégel Chaleurs extrêmes Total
2020 0,2 0,0 0,0 0,2
2030 0,2 0,0 0,0 0,2
2040 0,3 0,0 0,0 0,3
2050 0,3 0,0 0,0 0,3
2060 0,3 0,0 0,0 0,4
2070 0,4 0,0 0,0 0,4
2080 0,4 0,0 0,0 0,4
2090 0,4 0,0 0,1 0,4
2100 0,4 0,0 0,1 0,4
Scénario d’émissions élevées Précipitations extrêmes Cycles gel-dégel Chaleurs extrêmes Total
2020 0,2 0,0 0,0 0,2
2030 0,3 0,0 0,0 0,3
2040 0,3 0,0 0,0 0,4
2050 0,4 0,0 0,1 0,5
2060 0,6 0,0 0,1 0,6
2070 0,7 0,0 0,1 0,7
2080 0,8 0,0 0,1 0,9
2090 0,9 0,0 0,1 1,0
2100 1,0 0,0 0,2 1,2
Graphique 7-5 Le coût des rénovations des bâtiments publics de l’Ontario pour qu’ils résistent aux pluies aux chaleurs extrêmes dépendra de l’ampleur des changements climatiques Remarque : la ligne pleine est la projection climatique médiane (ou 50e percentile) qui repose sur les résultats techniques du cas « le plus probable ». Les bandes colorées représentent la plage de résultats possibles de chaque scénario d’émissions en tenant compte des incertitudes climatiques et techniques. Source : WSP et BRF. Retourner au graphique
Scénario d’émissions moyennes Scénario d’émissions élevées
Minimum Médianes Maximum Minimum Médianes Maximum
2020s 3 5 7 3 5 8
2030s 4 6 10 4 7 11
2040s 5 7 12 6 10 15
2050s 5 9 15 8 13 19
2060s 5 10 17 10 16 25
2070s 6 11 19 12 20 32
2080s 6 11 19 14 23 39
2090s 6 11 19 16 27 46
2100s 6 12 19 18 32 55
Graphique 7-6 Le coût de l’adaptation des bâtiments publics de l’Ontario pour qu’ils résistent aux pluies aux chaleurs extrêmes dépendra de l’ampleur des changements climatiques Remarque : la ligne pleine est la projection climatique médiane (ou 50e percentile) qui repose sur les résultats techniques du cas « le plus probable ». Les bandes colorées représentent la plage de résultats possibles de chaque scénario d’émissions en tenant compte des incertitudes climatiques et techniques. Source : WSP et BRF. Retourner au graphique
Scénario d’émissions moyennes Scénario d’émissions élevées
Minimum Médianes Maximum Minimum Médianes Maximum
2020s 2 2 3 2 3 4
2030s 2 3 5 3 4 5
2040s 3 4 6 4 5 7
2050s 3 5 7 5 7 9
2060s 3 5 8 6 8 12
2070s 3 6 9 7 10 15
2080s 3 6 9 8 12 18
2090s 4 6 9 9 14 22
2100s 4 6 9 10 17 26
Graphique 7-7 Coût en valeur actuelle pour chaque stratégie de gestion des biens selon différents taux d’escompte Remarque : les coûts présentés reposent sur les projections climatiques médianes (50e percentile) et les coûts techniques du cas « le plus probable ». Source : BRF. Retourner au graphique
Scénario d’émissions moyennes 0,0 % 0,5 % 1,0 % 1,5 % 2,0 % 2,5 % 3,0 % 3,5 % 4,0 % 4,5 % 5,0 % 5,5 % 6,0 % 6,5 % 7,0 %
Aucune adaptation 66 $ 55 $ 46 $ 40 $ 34 $ 30 $ 26 $ 23 $ 20 $ 18 $ 17 $ 15 $ 14 $ 13 $ 12 $
Adaptation réactive 52 $ 45 $ 39 $ 35 $ 31 $ 27 $ 24 $ 22 $ 20 $ 18 $ 17 $ 15 $ 14 $ 13 $ 12 $
Adaptation proactive 54 $ 49 $ 44 $ 41 $ 37 $ 35 $ 32 $ 30 $ 29 $ 27 $ 26 $ 24 $ 23 $ 22 $ 21 $
Scénario d’émissions élevées 0,0 % 0,5 % 1,0 % 1,5 % 2,0 % 2,5 % 3,0 % 3,5 % 4,0 % 4,5 % 5,0 % 5,5 % 6,0 % 6,5 % 7,0 %
Aucune adaptation 116 $ 94 $ 76 $ 63 $ 52 $ 44 $ 38 $ 33 $ 28 $ 25 $ 22 $ 20 $ 18 $ 16 $ 15 $
Adaptation réactive 91 $ 76 $ 64 $ 55 $ 47 $ 41 $ 36 $ 32 $ 28 $ 25 $ 23 $ 21 $ 19 $ 18 $ 16 $
Adaptation proactive 104 $ 93 $ 84 $ 76 $ 69 $ 64 $ 59 $ 55 $ 52 $ 49 $ 46 $ 44 $ 41 $ 40 $ 38 $
Graphique 7-8 Selon le scénario basé sur des émissions faibles, les épisodes de précipitations et de chaleurs plus intenses feront augmenter le coût d’entretien des bâtiments publics actuels de 43 milliards de dollars en l’absence de mesures d’adaptation Remarques : la ligne pleine correspond à la projection médiane (50e percentile). Les bandes colorées représentent la fourchette de résultats possibles dans chaque scénario d’émissions. Les coûts présentés dans ce graphique s’ajoutent aux coûts de référence projetés au cours de la même période. Source : WSP et BRF. Retourner au graphique
Scénario d’émissions Évaluation 2022 2030 2040 2050 2060 2070 2080 2090 2100
Faibles Faible 0 $ 2 $ 5 $ 8 $ 9 $ 12 $ 16 $ 18 $ 18 $
Médiane 0 $ 4 $ 11 $ 18 $ 28 $ 34 $ 40 $ 45 $ 43 $
Élevée 1 $ 8 $ 20 $ 40 $ 50 $ 69 $ 75 $ 86 $ 89 $
Moyennes Faible 0 $ 2 $ 5 $ 9 $ 13 $ 18 $ 24 $ 27 $ 29 $
Médiane 0 $ 5 $ 12 $ 22 $ 34 $ 43 $ 54 $ 64 $ 66 $
Élevée 1 $ 10 $ 19 $ 49 $ 65 $ 88 $ 103 $ 126 $ 134 $
Élevées Faible 0 $ 2 $ 6 $ 12 $ 20 $ 28 $ 40 $ 49 $ 55 $
Médiane 0 $ 6 $ 14 $ 26 $ 42 $ 60 $ 77 $ 104 $ 116 $
Élevée 1 $ 10 $ 20 $ 54 $ 77 $ 106 $ 143 $ 188 $ 232 $
Graphique 7-9 Selon le scénario basé sur des émissions faibles, une stratégie d’adaptation réactive, dans laquelle les bâtiments sont adaptés lors de leur réfection à la fin de leur vie utile afin de pouvoir résister aux impacts des précipitations et des chaleurs plus intenses, ajoutera 35 milliards de dollars de coûts d’infrastructure au cours du siècle Remarques : la ligne pleine correspond à la projection médiane (50e percentile). Les bandes colorées représentent la fourchette de résultats possibles dans chaque scénario d’émissions. Les coûts présentés dans ce graphique s’ajoutent aux coûts de référence projetés au cours de la même période. Source : WSP et BRF. Retourner au graphique
Scénario d’émissions Évaluation 2022 2030 2040 2050 2060 2070 2080 2090 2100
Faibles Faible 0 $ 2 $ 5 $ 8 $ 9 $ 11 $ 15 $ 16 $ 15 $
Médiane 0 $ 4 $ 12 $ 19 $ 27 $ 31 $ 36 $ 39 $ 35 $
Élevée 1 $ 9 $ 21 $ 40 $ 48 $ 61 $ 68 $ 74 $ 74 $
Moyennes Faible 0 $ 2 $ 6 $ 11 $ 14 $ 18 $ 21 $ 24 $ 22 $
Médiane 1 $ 5 $ 14 $ 24 $ 35 $ 41 $ 49 $ 56 $ 52 $
Élevée 1 $ 10 $ 20 $ 51 $ 63 $ 84 $ 92 $ 108 $ 108 $
Élevées Faible 0 $ 2 $ 8 $ 15 $ 24 $ 30 $ 40 $ 46 $ 44 $
Médiane 1 $ 7 $ 17 $ 31 $ 47 $ 62 $ 74 $ 92 $ 91 $
Élevée 1 $ 11 $ 24 $ 61 $ 81 $ 106 $ 134 $ 158 $ 174 $
Graphique 7-10 Selon le scénario basé sur des émissions faibles, une stratégie d’adaptation proactive, dans laquelle les bâtiments sont adaptés dès que possible afin de pouvoir résister aux impacts des précipitations et des chaleurs plus intenses, ajoutera 33 milliards de dollars de coûts d’infrastructure au cours du siècle Remarques : la ligne pleine correspond à la projection médiane (50e percentile). Les bandes colorées représentent la fourchette de résultats possibles dans chaque scénario d’émissions. Les coûts présentés dans ce graphique s’ajoutent aux coûts de référence projetés au cours de la même période. Source : WSP et BRF. Retourner au graphique
Scénario d’émissions Évaluation 2022 2030 2040 2050 2060 2070 2080 2090 2100
Faibles Faible 1 $ 5 $ 10 $ 12 $ 13 $ 13 $ 15 $ 14 $ 14 $
Médiane 2 $ 9 $ 19 $ 26 $ 30 $ 32 $ 34 $ 36 $ 33 $
Élevée 3 $ 18 $ 35 $ 46 $ 55 $ 58 $ 66 $ 67 $ 69 $
Moyennes Faible 1 $ 7 $ 15 $ 20 $ 21 $ 22 $ 25 $ 24 $ 23 $
Médiane 3 $ 15 $ 29 $ 39 $ 47 $ 49 $ 53 $ 57 $ 54 $
Élevée 4 $ 26 $ 49 $ 68 $ 79 $ 82 $ 93 $ 95 $ 98 $
Élevées Faible 3 $ 15 $ 31 $ 42 $ 47 $ 51 $ 55 $ 51 $ 51 $
Médiane 5 $ 26 $ 53 $ 71 $ 83 $ 89 $ 97 $ 103 $ 104 $
Élevée 7 $ 42 $ 82 $ 117 $ 133 $ 141 $ 158 $ 165 $ 174 $

Notes de bas de page

[3] Valeur de remplacement actuelle en dollars de 2020.

[4] Toutes les estimations de coûts sont en dollars indexés 2020 non actualisés, sauf indication contraire.

[5] Les totaux peuvent ne pas correspondre à la somme des chiffres, qui ont été arrondis.

[6] Dans le scénario basé sur des émissions moyennes, les émissions mondiales commencent à décliner dans les années 2050 et la température mondiale moyenne n’augmente pas plus de 2,3 °C par rapport au niveau de 1850-1900.

[7] Dans le scénario basé sur des émissions élevées, les émissions continuent d’augmenter tout au long du siècle et la température mondiale moyenne augmente de 4,2 °C à la fin du siècle par rapport au niveau de 1850-1900.

[8] Étant donné que les cycles gel/dégel diminuent dans les deux scénarios d’émissions, les bâtiments ne sont pas adaptés pour ce danger climatique.

[9] Une fois adaptés, les bâtiments publics ne sont plus soumis à une détérioration accélérée ou à des dépenses d’exploitation et d’entretien supplémentaires induites par les épisodes de précipitations intenses et de chaleurs extrêmes.

[10] Ces coûts d’adaptation permettent de résister aux impacts climatiques associés aux projections médianes de précipitations intenses et de chaleurs extrêmes. Consulter la section 5 pour l’ensemble des coûts possibles.

[11] Les interruptions, planifiées et non planifiées, des services publics peuvent entraîner une perte de temps de travail, des pertes d’exploitation et d’autres perturbations économiques.

[12] Sur une base actualisée, la stratégie d’adaptation réactive est, d’un point de vue cumulatif, moins coûteuse que l’absence d’adaptation à des taux d’escompte inférieurs allant de 4,5 % à 5,5 % selon les scénarios d’émissions. Voir l’annexe D pour plus de détails.

[13] La valeur de remplacement actuelle est le coût actuel de reconstruction d’un bien offrant les mêmes capacités, fonctionnalités et performances.

[15] Consulter l’annexe A pour une présentation détaillée de l’infrastructure immobilière par secteur.

[16] La remise en état signifie la réparation d’une partie ou de la presque totalité d’un bien pour en prolonger la vie utile, sans amélioration de ses capacités, ses fonctionnalités et ses performances. La remise en état diffère de l’entretien, qui consiste pour sa part en une série d’interventions de routine réalisées sur un bien pour en prolonger la vie utile au maximum et minimiser les interruptions de service. La remise en état d’un bien vise à sa remise en bon état (l’objectif de réparation) et non sa remise à neuf. Pour de plus amples renseignements sur le cadre de gestion des biens utilisé dans ce rapport, consulter le document du Bureau de la responsabilité financière de l’Ontario, 2021b<.

[17] La réfection est le remplacement d’un bien existant, donnant lieu à un bien neuf ou comme neuf, doté de capacités, de fonctionnalités et de performances équivalentes à celles du bien original. La réfection diffère de la remise en état, puisqu’elle consiste à construire le bien à nouveau.

[18] Pour de plus amples renseignements, consulter les document du Bureau de la responsabilité financière de l’Ontario : L’infrastructure provinciale (2020) Provincial Infrastructure: A Review of Ontario's Municipal Infrastructure and an Assessment of the State of Repairet L’infrastructure municipale.

[19] Le présent rapport porte uniquement sur l’ensemble des bâtiments publics existants et exclut les biens en cours de construction, les biens dont la construction est planifiée ou qui sont nécessaires pour répondre à la future demande d’infrastructure.

[20] Dans le présent rapport, un « climat stable » signifie que tous les indicateurs climatiques pour les précipitations intenses, les chaleurs extrêmes et les cycles gel/dégel restent inchangés par rapport à leurs niveaux moyens de 1975-2005 au cours de la période de projection jusqu’en 2100.

[21] Cette analyse présume que tous les biens sont remis en état et réhabilités dès que le besoin s’en fait sentir. En pratique, des arriérés d’infrastructure existent, et le maintien des biens en bon état de fonctionnement ne constitue qu’un aspect de la gestion des biens et peut entrer en conflit avec d’autres priorités budgétaires du gouvernement.

[22] International Institute of Sustainable Development, 2021. Warren, F. et Lulham, N., rédacteurs, 2021, Section 6.4.

[23] De nombreux dangers climatiques potentiellement importants, tels que les feux de forêt et les inondations fluviales, n’ont pas été inclus. Pour de plus amples renseignements, consulter le document du BRF : « Chiffrer les impacts du changement climatique sur l’infrastructure publique : Document d’information et méthodologie du projet », et le document du WSP : « Chiffrer les impacts du changement climatique et de l ’adaptation des infrastructures publiques provinciales et municipales en Ontario ».

[24] Code national du bâtiment - Canada 2015, tableau C-2. 2012 Building Code Compendium: Supplementary Standard SB-1, ministère des Affaires municipales.

[25]Les précipitations extrêmes sont généralement définies comme des épisodes pluvieux qui durent une journée ou moins et dont la fréquence est de 2 à 100 ans. Par exemple, un épisode pluvieux de 15 minutes tous les 10 ans et des précipitations d’une journée maximum tous les 50 ans sont des variables climatiques listées dans le Code national du bâtiment - Canada 2015.

[26] La modélisation du BRF capture à la fois les impacts des dangers chroniques et sévères en faisant la moyenne des événements extrêmes sur l’ensemble des régions et sur de longues périodes de temps.

[27]Consulter l’annexe B pour une description plus détaillée des dangers climatiques et de leurs projections.

[28] Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, 2013, Tableau All.7.5. Les plages de températures de surface moyennes mondiales représentent les projections de 5e percentile au 95e percentile des modèles utilisés.

[29]Le cinquième rapport d’évaluation du Groupe d’experts intergouvernemental sur l>’évolution du climat (AR5), publié en 203, présentait quatre scénarios nommés Trajectoires de concentration représentatives (ou RCP, pour Representative Concentration Pathways). Le scénario basé sur des émissions faibles correspond au RCP2.6, le scénario basé sur des émissions moyennes est le RCP4.5 et le scénario basé sur des émissions élevées est le RCP8.5. Consulter le Cinquière rapport d’évaluation du GIEC. Le sixième rapport d’évaluation du GIEC (AR6), publié en 2021, contient cinq scénarios nommés Trajectoires socioéconomiques partagées (ou SSP, pour Shared Socioeconomic Pathways) qui ont été harmonisés avec les scénarios RCP du rapport AR5 en ce qui a trait au réchauffement moyen. Ceci signifie que les scénarios RCP du rapport AR5 sont toujours pertinents.

[30] Pacific Climate Impacts Consortium, 2021.

[31] Voir l’annexe C pour tous les détails.

[32] Il s’agit de l’augmentation moyenne des coûts moyens dans la projection médiane des scénarios d’émissions moyennes et élevées, qui sont de 5 et 6 milliards de dollars respectivement.

[33]Ces résultats correspondent aux projections médianes des scénarios d’émissions moyennes et élevées respectivement.

[34] Étant donné que le nombre de cycles gel/dégel annuel devrait diminuer selon tous les scénarios, ce danger climatique est exclu de l’analyse dans cette section.

[35] Voir le document d’Infrastructure Canada Optique des changements climatiques pour des directives générales sur les différents facteurs à prendre en considération lors des prises de décisions concernant les mesures d’adaptation.

[36] Bien que les données climatiques qui sous-tendent les versions actuelles des codes du bâtiment sont basées sur des observations historiques (voir le Code national du bâtiment - Canada 2015, tableau C-2, et le 2012 Building Code Compendium: Supplementary Standard SB-1, ministère des Affaires municipales), de nombreux projets sont en cours pour intégrer des considérations liées au changement climatique dans la gestion des bâtiments publics. Au niveau fédéral, l’Initiative sur les immeubles résilients aux changements climatiques et les infrastructures publiques de base a soutenu le développement de données climatiques prospectives, qui pourraient être intégrées dans l’édition 2025 du Code national du bâtiment, et ensuite dans le Code du bâtiment de l’Ontario (voir : Cannon, A. J., Jeong, D. I., Zhang, X., et Zwiers, F. W., 2020).

[37] Voir Plateforme canadienne d’adaptation aux changements climatiques et Warren, F. et Lulham, N., rédacteurs, 2021, case 2.3. De plus, le Règl. de l’Ont. 588/17, amendé par le Règl. de l’Ont. 193/21, donne l’obligation aux municipalités d’envisager des mesures pour remédier aux vulnérabilités pouvant être induites par les changements climatiques sur les biens d’infrastructure des municipalités.

[41] Pour une description complète d’exemples d’adaptation, voir WSP 2021.

[42] La décennie 2080 a été choisie afin de faire une approximation des changements climatiques dans la deuxième moitié du 21e siècle. Pour plus de détails, voir l’annexe C.

[43] Cependant, lorsqu’un bâtiment a été adapté, sa VRA augmente pour refléter l’ajout de composants résistants aux dangers climatiques, ce qui augmente les dépenses associées au maintien des biens adaptés en bon état de fonctionnement.

[44] Une rénovation est une adaptation faite pendant la vie utile d’un bâtiment. Le coût de rénovation d’un bâtiment existant est généralement plus élevé que celui d’une adaptation réalisée lors de la conception et de la construction d’un bâtiment de remplacement.

[45] Ces coûts d’adaptation permettent de mettre en œuvre des mesures visant à résister aux impacts climatiques associés aux projections médianes de précipitations intenses et de chaleurs extrêmes.

[46] Ces résultats sont fondés sur la projection médiane dans chaque scénario d’émissions. Bien que les résultats demeurent valides dans l’ensemble du portefeuille pour la plupart des scénarios climatiques, la stratégie d’adaptation optimale pour les biens individuels peut varier selon les caractéristiques particulières des biens. Voir la section 6 pour tous les détails.

[47] L’adaptation à des dangers climatiques plus extrêmes serait plus coûteuse que l’adaptation à des dangers climatiques moins extrêmes. Voir l’annexe D pour tous les détails.

[48] Pour une discussion et une présentation des résultats sur une base actualisée, voir l’annexe E.

[49] Plusieurs outils peuvent faciliter la mise en place d’un processus décisionnel en matière d’adaptation face aux changements climatiques qui prenne en compte à la fois les coûts et les avantages financiers et économiques de l’adaptation. Voir Economics of Adaptation, Assessing The Costs And Benefits Of Adaptation Options pour de l’information sur différents outils décisionnels, le document de 2018 de l’OCDE pour une discussion générale sur les coûts et les avantages d’une stratégie d’adaptation et le document du gouvernement du Canada 2019 pour des directives générales sur les décisions en matière d’adaptation.

[50] Pour des discussions sur la valeur des avantages indirects d’une stratégie d’adaptation et des coûts indirects des perturbations de service en lien avec une infrastructure de bâtiment, voir les documents de l’Institut de prévention des sinistres catastrophiques, 2020, et de l’UNEP, 2021. Pour une discussion sur l’amplitude des coûts et des avantages indirects pour d’autres secteurs, voir Neumann, J. E., Chinowsky, P., Helman, J. et coll., 2021.

[51] En outre, les conseils scolaires de l’Ontario possèdent environ 7 000 classes modulaires. Cependant, ces biens sont exclus de l’analyse du BRF.

Pour obtenir de plus amples renseignements, cliquer ici afin d’accéder au portail Chiffrer les impacts du changement climatique sur l’infrastructure publique.

1 | Introduction et contexte

Au mois de juin 2019, un député a demandé au BRF une analyse des coûts qui pourraient découler des impacts du changement climatique sur les infrastructures municipales et provinciales de l’Ontario et de l’effet de ces coûts sur les perspectives budgétaires à long terme de la province. En réponse à cette requête, le BRF a lancé son projet visant à chiffrer les impacts du changement climatique sur l’infrastructure publique (ICIP).

Lors des deux premières phases de ce projet, le BRF analysé la composition et l’état de l’infrastructure municipale et provinciale, et a publié les résultats de l’analyse en novembre 2020 et en août 2021. Le présent rapport est l’un de trois rapports sectoriels qui présentent les résultats chiffrés liés au changement climatique dans la dernière phase du projet.

Graphique 1-1 Structure et calendrier du projet ICIP

Source : BRF.

Le présent rapport examine les impacts des changements dans la fréquence des épisodes de précipitations extrêmes et de cycles gel/dégel sur les coûts à long terme du maintien des bâtiments publics en bon état de fonctionnement. Le contexte, la méthodologie et les sources de données du projet sont décrits dans le rapport IPIC : Document d’information et méthodologie du projet[1]. Les renseignements détaillés sur les aspects techniques du projet ICIP sont consultables dans le rapport du WSP[2]. Des calculs de coûts supplémentaires et des téléchargements de données sont disponibles sur le tableau de bord du ICIP sur le site Web du BRF.

2 | Résumé

Le gouvernement provincial et les municipalités de l’Ontario sont propriétaires de nombreux bâtiments et installations publics

Le BRF estime que le gouvernement provincial et les municipalités de l’Ontario possèdent et gèrent des bâtiments et installations publics dont la valeur s’élève à environ 254 milliards de dollars[3]. Ces biens incluent les hôpitaux, les écoles, les collèges, les bâtiments administratifs, les établissements correctionnels, les palais de justice, les infrastructures de transport en commun, les logements sociaux, les installations de tourisme, culturelles et sportives, ainsi que les infrastructures de traitement de l’eau potable, des eaux de pluie et des eaux usées.

Maintenir ces biens en bon état de fonctionnement permet d’optimiser les services rendus par l’infrastructure publique de la façon la plus rentable sur la durée. Ceci nécessite des dépenses annuelles pour l’exploitation et l’entretien (E et E), ainsi que des dépenses en immobilisations ponctuelles afin de remettre en état des parties d’un bien ou pour le remplacer en totalité à la fin de sa vie utile. Le coût qu’engendre le maintien en bon état de fonctionnement des bâtiments et installations publics de l’Ontario serait d’environ 10,1 milliards de dollars[4] par année en moyenne, pour un total d’environ 799 milliards de dollars jusqu’à la fin du 21e siècle (2022 à 2100)[5]. Cette projection des « coûts de référence » correspond à ce qui se serait passé en présence d’un climat stable.

En l’absence de mesures d’adaptation, les changements climatiques auront un impact significatif sur les coûts d’entretien des bâtiments publics

Pour assurer la sécurité et la fiabilité, l’infrastructure publique est conçue, construite et entretenue afin de résister à un ensemble précis de conditions climatiques généralement définies selon des données climatiques historiques. Cependant, les précipitations extrêmes et les chaleurs extrêmes devraient devenir plus fréquentes et extrêmes. D’autre part, les hivers plus courts devraient faire baisser le nombre de cycles gel/dégel. Le BRF estime que, combinés, ces dangers feront augmenter de 6 milliards de dollars les coûts d’entretien nécessaires pour maintenir les bâtiments et installations publics en bon état de fonctionnement jusqu’à la fin de cette décennie (2022-2030).

À long terme, l’ampleur du changement climatique à l’échelle mondiale aura une influence sur la gravité de ces dangers climatiques et sur leurs impacts sur les bâtiments publics. Dans un scénario basé sur des émissions moyennes[6], le coût cumulé qu’engendre le maintien en bon état de fonctionnement des bâtiments publics existants augmentera de 66 milliards de dollars (8,2 % d’augmentation par rapport aux coûts de référence), ou 0,8 milliard de dollars par an en moyenne jusqu’à la fin du 21e siècle. Cependant, selon un scénario basé sur des émissions élevées[7], les coûts cumulés augmenteraient de 116 milliards de dollars (14,5 % d’augmentation par rapport aux coûts de référence), ou 1,5 milliard de dollars par an en moyenne jusqu’à la fin du siècle. Ces résultats se traduiront par une augmentation des dépenses en immobilisation en raison de l’accélération de la détérioration et de la hausse des dépenses d’E et E.

Graphique 2-1 En l’absence de mesures d’adaptation, la multiplication des épisodes de précipitations et de chaleurs extrêmes fera augmenter le coût d’entretien des bâtiments publics existants

Remarques : la ligne pleine est la projection médiane (ou 50e percentile). Les bandes colorées représentent la plage de résultats possibles de chaque scénario. Les coûts présentés dans ce tableau s’ajoutent aux projections de coûts de référence sur la même période.

Source : BRF.

L’adaptation des bâtiments publics pour résister à ces dangers climatiques nécessitera des investissements significatifs.

Afin d’explorer les implications financières de l’adaptation des bâtiments publics de l’Ontario pour qu’ils résistent aux précipitations extrêmes et aux chaleurs extrêmes[8], le BRF a chiffré deux approches d’adaptation : une stratégie réactive et une stratégie proactive.

La stratégie réactive suppose que les bâtiments publics sont reconstruits pour résister aux précipitations extrêmes et aux chaleurs extrêmes annoncées par les prévisions pour la fin du siècle lorsqu’ils sont remplacés à la fin de leur vie utile, avec 77 % des bâtiments publics adaptés d’ici 2100[9]. L’adaptation réactive des bâtiments publics de l’Ontario pour résister aux précipitations extrêmes et aux chaleurs extrêmes prévues dans le scénario basé sur des émissions moyennes coûterait 52 milliards de dollars supplémentaires (6,5 % de plus que les coûts de référence) cumulés d’ici 2100. Alors que l’adaptation pour le scénario basé sur des émissions élevées coûterait 91 milliards de dollars (11,4 % de plus que les coûts de référence).

La stratégie proactive suppose que la plupart des bâtiments sont rénovés avant la fin de leur vie utile pour résister aux précipitations extrêmes et aux chaleurs extrêmes des projections pour la fin du siècle, et que presque tous les biens seront adaptés d’ici 2060. L’adaptation proactive des bâtiments publics pour résister aux précipitations extrêmes et aux chaleurs extrêmes du scénario basé sur des émissions moyennes coûterait 54 milliards de dollars supplémentaires (6,7 % de plus que les coûts de référence) cumulés d’ici 2100. Alors que l’adaptation pour le scénario basé sur des émissions élevées coûterait 104 milliards de dollars (13,1 % de plus que les coûts de référence)[10].

Les mesures d’adaptation feront légèrement baisser les coûts financiers directs d’entretien des bâtiments publics à long terme pour les gouvernements provincial et municipaux

L’impact financier de ces dangers climatiques sera matériel pour la province et les municipalités, quelle que soit la stratégie de gestion des biens choisie. Cependant, cette étude n’inclut que quelques coûts financiers directement associés au maintien des bâtiments et installations publics en bon état de fonctionnement. Les coûts sociétaux induits par les interruptions de service, planifiées et non planifiées, sont en dehors du champ d’études du présent rapport, mais ils seraient considérables[11]. Ces impacts seraient bien plus importants pour les bâtiments qui ne seront pas adaptés.

Même dans le champ étroit des impacts de coûts analysés dans le présent rapport, les coûts assumés par les gouvernements dans les stratégies d’adaptation sont légèrement inférieurs qu’en suivant une stratégie de non-adaptation[12]. Les avantages comparatifs d’une stratégie d’adaptation seraient plus significatifs si les coûts indirects étaient intégrés.

Graphique 2-2 Les coûts cumulés à long terme pour l’entretien des bâtiments publics de l’Ontario sont légèrement plus faibles lorsque des mesures d’adaptation sont entreprises

Remarque : les coûts présentés dans ce tableau s’ajoutent aux coûts de référence sur la même période.

Source : BRF.

Pour déterminer quelle est la stratégie la plus rentable pour un bien individuel, il est nécessaire de comparer les coûts de différentes stratégies d’adaptation sur sa durée de vie utile, pour un ensemble plus large de dangers climatiques et de coûts sociétaux, et en prenant en considération la situation particulière du bien. Bien que les niveaux de coûts présentés dans ce rapport ne soient pas destinés à faciliter la prise de décisions de gestion pour des biens précis, les résultats montrent que les évolutions des épisodes de précipitations extrêmes, de chaleurs extrêmes et des cycles gel/dégel auront un impact budgétaire important pour la province et les municipalités de l’Ontario.

3 | Les coûts à long terme de l’entretien des infrastructures publiques

Cette section présente les types de bâtiments et installations abordés dans le présent rapport, suivi d’une discussion des coûts nécessaires au maintien de ces biens en bon état de fonctionnement. Sont ensuite présentés dans cette section les coûts d’infrastructure à long terme requis pour maintenir les bâtiments et installations de l’Ontario en bon état de fonctionnement jusqu’en 2100 en présence d’un climat stable. L’objectif de cette section est de définir une projection de référence des coûts d’infrastructure. Dans les prochaines sections, celle-ci sera comparée aux projections tenant compte de certains dangers liés au changement climatique.

L’Ontario possède de nombreux bâtiments et installations publics

Ce rapport se focalise sur les bâtiments et installations possédés et gérés par le gouvernement provincial et les municipalités. Le BRF estime que la valeur de remplacement actuelle[13] (VRA) de ces biens est de 254 milliards de dollars en 2022, ce qui représente environ 42 % de l’infrastructure totale étudiée dans le cadre du projet ICIP[14].

Les bâtiments et installations publics appartenant au gouvernement provincial représentent une valeur de 141 milliards de dollars (55 %) et les autres biens, représentant 113 milliards de dollars (45 %), appartiennent aux municipalités de l’Ontario[15]. Les biens provinciaux comprennent :

  • Hôpitaux
  • Écoles
  • Collèges
  • Immeubles de bureaux du gouvernement
  • Établissements correctionnels et palais de justice, et
  • Infrastructures de transport en commun.

Les biens municipaux comprennent :

  • Logements sociaux
  • Bâtiments administratifs
  • Bâtiments et installations de tourisme
  • Installations culturelles, de loisir et sportives
  • Infrastructures de traitement de l’eau potable, des eaux de pluie et des eaux usées, et
  • Infrastructures de transport en commun.

Graphique 3-1 L’ensemble des bâtiments publics de l’Ontario a une valeur de remplacement actuelle de 254 milliards de dollars

Remarque : les estimations de VRA sont en milliards de dollars indexés de 2020. Les pourcentages font référence à la part du total de VRA d’un secteur.

Source : BRF.

L’entretien d’un parc important de bâtiments nécessite des dépenses considérables

Maintenir ces biens en bon état de fonctionnement permet d’optimiser les services rendus par l’infrastructure publique de la façon la plus rentable sur la durée. Ceci nécessite des dépenses d’exploitation et d’entretien (E et E) annuelles, ainsi que des dépenses en immobilisations ponctuelles afin de remettre en état[16] un bien ou pour le remplacer à la fin de sa vie utile[17].

L’ancienneté et l’état du parc de bâtiments publics de l’Ontario varient grandement. Afin de faire une projection des coûts associés au maintien en bon état de fonctionnement des bâtiments, le BRF a recueilli et estimé des données spécifiques aux biens concernant l’ancienneté, l’état et la valeur de remplacement actuelle, ainsi que les normes de performance générale utilisées, afin d’évaluer si un bien est en bon état de fonctionnement. Grâce à un modèle de détérioration de l’infrastructure basé sur les techniques de modélisation mises au point par le ministère de l’Infrastructure de l’Ontario[18], le BRF a fait une projection des dépenses en immobilisations et d’exploitation nécessaires pour maintenir le parc actuel[19] de bâtiments publics en bon état de fonctionnement jusqu’en 2100.

Ces estimations des dépenses à long terme d’E et E, de remise en état et de réfection constituent la projection de référence par rapport à laquelle les scénarios de chiffrage du changement climatique élaborés dans les sections suivantes seront comparés. La projection de référence représente les coûts d’infrastructure qui auraient été nécessaires pour maintenir les bâtiments publics en bon état dans un climat stable[20].

Bien que les dépenses d’E et E soient annuelles, le calendrier des dépenses pour travaux de réfection et de remise en état dépend de l’ancienneté et de l’état d’un bâtiment. Le graphique 3-2 montre la proportion annuelle de bâtiments publics de l’Ontario (par VRA) qui nécessiteraient des dépenses de remise en état ou de réfection jusqu’à la fin du siècle, si les financements nécessaires pour remettre et maintenir le parc actuel de bâtiments publics en bon état de fonctionnement étaient mis à disposition et dépensés en temps utile[21]. En moyenne, environ 6 % des bâtiments nécessiteront une remise en état ou une réfection chaque année.

Graphique 3-2 Proportion des bâtiments publics nécessitant une remise en état ou une réfection chaque année

Source : BRF.

799 milliards de dollars sont nécessaires pour entretenir les bâtiments publics jusqu’en 2100 si le climat demeure stable

Le coût cumulé pour remettre et maintenir le parc actuel de bâtiments publics de l’Ontario en bon état de fonctionnement jusqu’en 2100 dans un climat stable serait de 799 milliards de dollars, ou une moyenne d’environ 10 milliards de dollars par an. Ce coût de référence inclut 296 milliards de dollars de dépenses d’E et E cumulées et 503 milliards de dollars de dépenses de remise en état et de réfection jusqu’en 2100.

Les coûts induits par le maintien des bâtiments publics en bon état de fonctionnement reflètent la valeur des biens, ainsi que l’état, l’ancienneté et les normes de performance de chaque bien individuel. Par exemple, les biens en mauvais état nécessitent plus de dépenses en immobilisations pour les remettre en bon état de fonctionnement. De même, les biens les plus anciens nécessitent une réfection plus tôt que des biens plus récents.

Graphique 3-3 Coût cumulé du maintien des bâtiments et installations publics de l’Ontario en bon état de fonctionnement jusqu’en 2100 dans un climat stable

Remarque : toutes les valeurs sont en dollars réels de 2020.

Source : BRF.

4 | Le coût des dangers climatiques clés pour les bâtiments

Le changement climatique est associé à de nombreuses menaces pour les infrastructures publiques. Ces menaces peuvent prendre la forme d’événements météorologiques extrêmes ou d’impacts chroniques à long terme pouvant avoir un effet sur le niveau de détérioration des biens. L’Ontario a été sujet à des inondations et à des tempêtes de verglas coûteuses et est également sujet à des sécheresses, à des précipitations extrêmes, à des incendies de forêt, à des tempêtes, à des vagues de chaleur et à la fonte du pergélisol[22]. Ce projet se focalise sur seulement trois dangers climatiques : les précipitations extrêmes, les chaleurs extrêmes et les cycles gel/dégel. Ceci parce que ces dangers ont été définis comme ayant des impacts matériels importants et coûteux sur l’infrastructure publique et qu’ils peuvent être prévus avec un degré raisonnable d’exactitude scientifique[23].

Cette section résume comment les changements prévus liés à ces dangers climatiques impacteraient les bâtiments publics de l’Ontario en l’absence de mesures d’adaptation. Elle présente ensuite les estimations du BRF pour les coûts à long terme supplémentaires que ces dangers climatiques feraient porter sur le parc de bâtiments publics de l’Ontario en présence des scénarios basés sur des émissions moyennes et élevées.

Précipitations extrêmes, températures extrêmes et cycles gel/dégel

Pour assurer la sécurité et la fiabilité d’un bien d’infrastructure, celui-ci est conçu, construit et entretenu pour résister à un ensemble précis de conditions climatiques, généralement dérivées de la charge climatique historique[24]. Cependant, les périodes de précipitations et de chaleurs extrêmes devraient augmenter à l’avenir et le nombre de cycles gel/dégel devrait diminuer.

Les précipitations extrêmes peuvent souvent dépasser les capacités des réseaux de drainage et entraîner des inondations, des infiltrations d’eau ou accroître l’érosion des infrastructures[25]. Les précipitations extrêmes peuvent avoir un impact sur les bâtiments en tant que dangers sévères rares (par exemple, les tempêtes à récurrence de 100 ans)[26]. Les précipitations extrêmes peuvent également avec des impacts chroniques, tels qu’une humidité permanente ou des infiltrations d’eau. Ce danger climatique inclut les impacts des inondations dues à la pluie (c.-à-d. surcharge du système de drainage), mais pas les impacts des inondations dues aux inondations fluviales (c.-à-d. crues des rivières).

Les épisodes de chaleurs extrêmes sont des périodes prolongées de températures élevées. Avec l’augmentation de la fréquence et de la durée des vagues de chaleur, les températures devraient dépasser plus souvent la capacité des infrastructures, augmenter les contraintes sur les matériaux des bâtiments et impacter l’exploitation et l’entretien. Les températures extrêmes sont à la fois un danger chronique et sévère. Par exemple, le gonflement thermique des murs de briques lors d’une vague de chaleur d’ampleur constitue un impact sévère, alors que la détérioration accélérée des systèmes de climatisation plus souvent utilisés en périodes de chaleur est un impact chronique.

Les cycles gel/dégel sont des variations entre les températures négatives et positives qui provoquent le gel de l’eau (l’eau se dilate) et le dégel (l’eau se contracte). Le dégel et le regel de l’eau accélèrent l’usure des matériaux des bâtiments, ce qui provoque des dommages importants aux composants de l’infrastructure exposés aux éléments. Les dommages des cycles gel/dégel sont provoqués par la combinaison des variations de température autour de zéro degré et la présence d’eau[27]. Les cycles gel/dégel peuvent s’autorenforcer. Lorsqu’un de ces cycles se produit, il peut laisser des fissures dans les matériaux des bâtiments, ce qui peut renforcer l’infiltration d’eau et un autre cycle de gel et de dilatation. Les cycles de gel et de dégel « intenses » ont généralement lieu durant l’hiver et se produisent lorsque la température moyenne quotidienne est inférieure à 0 °C.

Les changements d’intensité de trois de ces dangers climatiques impacteront les bâtiments et installations publics de l’Ontario de différentes manières. Un bâtiment typique est composé de nombreux éléments, notamment sa structure, son enveloppe, ses équipements et finitions, ses systèmes mécaniques et électriques, ainsi que son infrastructure publique et son aménagement paysager. La figure 3‑1 décrit ces éléments clés d’un bâtiment et présente des exemples de l’interaction entre ces éléments et les trois dangers climatiques.

Graphique 4-1 Exemples d’impacts des dangers climatiques sur les composants clés d’un bâtiment public

Remarque : pour d’autres exemples de la façon dont ces dangers climatiques peuvent impacter les éléments d’un bâtiment, consultez le rapport du WSP 2021.

Source : WSP.

La plupart des dangers climatiques touchant les bâtiments vont augmenter

Les impacts des dangers liés aux changements climatiques sur les bâtiments publics de l’Ontario dépendent de l’évolution des émissions de gaz à effet de serre à l’échelle mondiale et de l’ampleur de l’augmentation des températures moyennes dans le monde. Le BRF a chiffré les impacts climatiques sur les bâtiments publics selon trois scénarios d’émissions :

  • Un scénario basé sur des émissions faibles qui présume d’un changement radical et immédiat des politiques mondiales en matière de climat. On y projette un pic d’émissions pour le début des années 2020 et une élimination totale des émissions d’ici les années 2080. À la fin de ce siècle, les émissions nettes seraient négatives. Dans ce scénario, il est prévu que les températures moyennes mondiales augmenteraient de 1,6 °C (0,8 à 2,4 °C) d’ici 2100, comparativement aux moyennes de l’ère préindustrielle (1850-1900)[28]. Les résultats clés de ce scénario sont présentés dans l’annexe E.
  • Un scénario basé sur des émissions moyennes. Ce scénario prévoit que les émissions mondiales atteindront un sommet dans les années 2040, puis déclineront rapidement au cours des quatre décennies suivantes, pour finir par se stabiliser au tournant du siècle. Dans ce scénario, il est prévu que les températures moyennes mondiales augmenteraient de 2,3 °C (1,7 à 3,2 °C) d’ici 2100, comparativement à la période 1850-1900.
  • Un scénario basé sur des émissions élevées qui présume que les émissions mondiales vont continuer d’augmenter pendant la presque totalité du siècle[29]. Ce scénario prévoit que les températures moyennes mondiales augmenteront de 4,2 °C (3,2 à 5,4 °C), comparativement à la période 1850-1900. Les émissions cumulées de 2005 à 2020 sont proches de ce scénario d’émissions élevées[30].

Incertitude des projections liées aux changements climatiques

Le BRF a établi un partenariat avec le Centre canadien des services climatiques et Environnement Canada afin d’obtenir des projections sur les principaux indicateurs climatiques pour l’Ontario. Pour tenir compte de l’incertitude des projections climatiques et conformément aux pratiques communes des sciences du climat, les projections médianes (50e percentile) des variables climatiques sont présentées, suivies de fourchettes entre parenthèses. Pour les indicateurs climatiques de l’Ontario, les fourchettes indiquent les projections du 10e et du 90e percentile pour l’ensemble des 24 modèles climatiques utilisés par le Centre canadien des services climatiques.

Graphique 4-2 Évolution des dangers climatiques en Ontario

Augmentation des chaleurs extrêmes
  • Les projections de changement pour températures maximales de juillet en Ontario diffèrent considérablement selon les scénarios d’émissions faibles ou élevées. Comparé à la moyenne de 1976‑2005, qui est la période de référence pour ce rapport, il est prévu que les températures maximales de juillet soient supérieures de 1,7°C (1,3 à 2,0 °C) d’ici les années 2030 dans le scénario à faibles émissions. Il est prévu que les températures maximales de juillet augmentent de 1,9 °C (0,9 °C à 2,8 °C) d’ici les années 2080 selon le scénario à faibles émissions et de 6,5 °C (4,3 °C à 7,6 °C) selon le scénario à émissions élevées.
  • Le degré de confiance dans les projections de tendances et la plage des variables de température est élevé en raison des fortes certitudes scientifiques quant aux causes des changements observés.
Augmentation des précipitations extrêmes
  • Il est prévu que les précipitations annuelles en Ontario augmentent de 6,0 % (5,3 à 6,6 %) dans le scénario à faibles émissions d’ici les années 2030. D’ici les années 2080, on prévoit que les précipitations annuelles moyennes augmenteront de 7,1 % (4,0 à 7,8 %) selon le scénario à faibles émissions et de 15,0 % (6,2 à 18,2 %) selon le scénario à émissions élevées.
  • Le degré de confiance dans les projections de tendances et la plage des variables de précipitations est légèrement plus faible (élevé à moyen) que pour les variables de température parce qu’il est moins certain que les processus climatiques concernés soient bien représentés dans les modèles climatiques en question.
Diminution des cycles gel/dégel
  • Le nombre de cycles gel/dégel annuels est le nombre de jours d’une année durant lesquels la température franchit 0 °C. La saison hivernale raccourcira au cours des prochaines décennies en raison de l’augmentation des températures. Il est prévu que la moyenne des cycles gel/dégel en Ontario diminue de 4,9 % (1,5 à 11,9 %) dans le scénario à faibles émissions d’ici les années 2030. D’ici les années 2080, on prévoit que les cycles annuels de gel/dégel diminueront de 5,5 % (0 à 15,2 %) selon le scénario à faibles émissions et de 15,1 % (0 à 24,9 %) selon le scénario à émissions élevées.
  • Le degré de confiance dans les projections des cycles annuels de gel/dégel est élevé et le degré de confiance pour les cycles gel/dégel intenses est moyen en raison de la quantité de données relatives aux projections de tendances et de plages.

Source : Centre canadien des services climatiques.

Les dangers climatiques augmentent le coût d’entretien des bâtiments publics

En l’absence de mesures d’adaptation, la détérioration accélérée des biens raccourcira la durée de vie utile des bâtiments publics, ce qui nécessitera des remises en état supplémentaires et plus fréquentes. Les dangers liés aux changements climatiques entraîneront également des dépenses d’exploitation et d’entretien supplémentaires. Ensemble, ces facteurs auront pour effet d’augmenter les coûts d’exploitation et d’immobilisations nécessaires pour maintenir les bâtiments publics en bon état de fonctionnement.

Dans cette section, le BRF présente l’estimation du coût induit par une stratégie de non-adaptation, dans laquelle les gestionnaires de biens n’adaptent pas les bâtiments publics pour qu’ils résistent aux dangers liés aux changements climatiques. Dans cette stratégie, les biens demanderont des dépenses d’exploitation et d’entretien plus élevées, ainsi que des dépenses en immobilisations supplémentaires afin de faire face à l’accélération des détériorations. Ces coûts viennent s’ajouter aux coûts de référence estimés dans la section précédente. Bien qu’en réalité il existe de nombreuses initiatives d’adaptation au changement climatique déjà en cours, l’objectif de la stratégie de non-adaptation est d’explorer les implications financières de l’absence de mesures destinées à adapter les bâtiments publics aux changements climatiques.

Coûts des stratégies de non-adaptation

Si les bâtiments publics ne sont pas adaptés pour surmonter les dangers liés au changement climatique, les maintenir en bon état de fonctionnement exigera des dépenses de E et E plus élevées ainsi que des dépenses en immobilisation supplémentaires pour remédier à l’accélération de la détérioration. Ces coûts sont définis comme des « coûts liés aux dommages ».

Si une stratégie de non-adaptation est adoptée pour l’ensemble des bâtiments publics en Ontario, l’impact financier le plus important sera celui des périodes de chaleurs extrêmes et de précipitations extrêmes; la baisse des cycles gel/dégel compensant marginalement les coûts[31]. Le BRF estime qu’en l’absence de stratégie d’adaptation, le coût cumulé induit par le maintien des bâtiments en bon état de fonctionnement augmentera d’environ 6 milliards de dollars[32] par rapport au niveau de dépense de référence dans un climat stable d’ici la fin de cette décennie (2022 à 2030).

À long terme, l’ampleur du changement climatique à l’échelle mondiale aura une influence sur la gravité de ces dangers climatiques et leurs impacts sur les bâtiments publics. Selon le scénario basé sur des émissions moyennes, le coût cumulé qu’engendre le maintien en bon état de fonctionnement des bâtiments publics existants augmentera de 66 milliards de dollars (8,2 % d’augmentation par rapport aux coûts de référence), ou 0,8 milliard de dollars par an en moyenne d’ici la fin du 21e siècle. Cependant, selon un scénario basé sur des émissions élevées, les coûts cumulés augmenteraient de 116 milliards de dollars (14,5 %), ou de 1,5 milliard de dollars par an en moyenne d’ici la fin du siècle[33].

Graphique 4-3 En l’absence de mesures d’adaptation, la multiplication des épisodes de précipitations extrêmes et de chaleurs extrêmes fera augmenter le coût d’entretien des bâtiments publics existants

Remarques : la ligne pleine est la projection médiane (ou 50e percentile). Les bandes colorées représentent la plage de résultats possibles de chaque scénario. Les coûts présentés dans ce tableau s’ajoutent aux coûts de référence projetés sur la même période.

Source : BRF.

Ces coûts cumulés pourraient varier étant donné la diversité des projections climatiques de chaque scénario d’émissions mondiales. Dans le scénario d’émissions moyennes, le BRF estime que d’ici 2100 les coûts supplémentaires d’infrastructure pour l’entretien des bâtiments publics en Ontario pourraient se chiffrer entre 29 milliards de dollars (supérieur de 3,7 % aux coûts de référence) et 134 milliards de dollars (16,8 %) d’ici 2100. Selon le scénario d’émissions élevées, ces coûts supplémentaires pourraient atteindre entre 55 milliards de dollars (6,9 %) et 232 milliards de dollars (29 %) d’ici 2100.

5 | Adaptation des bâtiments publics aux dangers climatiques

La section 4 décrit l’impact financier d’une absence de stratégie d’adaptation des bâtiments publics aux changements attendus en matière de précipitations extrêmes, de chaleurs extrêmes et de cycles gel/dégel. En pratique, les bâtiments peuvent être adaptés pour résister à ces phénomènes; ceci afin de s’assurer que ces biens conservent les performances pour lesquelles ils ont été initialement conçus et ne subissent pas de détérioration accélérée ni une augmentation des dépenses d’E et E.

Cette section aborde les différentes mesures d’adaptation, définit le champ d’application des adaptations analysées dans ce rapport et présente une estimation des coûts liés à l’adaptation des bâtiments publics de l’Ontario afin qu’ils puissent résister aux changements climatiques liés aux périodes de précipitations extrêmes et de chaleurs extrêmes[34] prévues par les scénarios basés sur des émissions moyennes et élevées.

L’adaptation des bâtiments publics peut faciliter la prévention des impacts des dangers liés aux changements climatiques

Les bâtiments publics de l’Ontario ont une durée de vie utile très longue. De nombreux bâtiments construits au 19e siècle sont toujours utilisés actuellement. Presque 70 % des bâtiments publics de l’Ontario ont une durée de vie utile restante de 40 ans ou plus, et plus de 20 % ont une durée de vie utile restante de 80 ans ou plus. Étant donné la longue durée de vie utile des bâtiments publics, les conditions climatiques de la fin du siècle pèsent sur les décisions d’adaptation prises à l’heure actuelle. Ces décisions auront un impact sur les coûts d’infrastructure publique tout au long du siècle.

Cependant, les projections climatiques dépendent de la direction que prendront les émissions mondiales, ce qui reste incertain. Ceci soulève la difficile question de la façon dont les projections de changements climatiques clés devraient être prises en considération lors de la conception, de la construction et de la rénovation des bâtiments publics[35].

Graphique 5-1 Les bâtiments publics de l’Ontario ont de longues vies utiles restantes

Source: BRF.

L’adaptation des infrastructures publiques pour les précipitations et les chaleurs extrêmes pourrait prendre des formes diverses. En voici quelques exemples :

  • Mise à jour des paramètres de conception de l’infrastructure à un niveau de standard plus élevé[36].
  • Les collectivités publiques de l’Ontario explorent diverses options d’adaptation et ont adopté des mesures, notamment des interprétations du code du bâtiment, des directives générales pour les concepteurs et les exploitants, des systèmes de certification et des projets pilotes[37].
  • Amélioration de l’environnement autour d’un bâtiment pour améliorer sa capacité à résister aux changements climatiques. Ceci pourrait se faire à grande ou petite échelle et impliquer l’utilisation d’une infrastructure verte. Par exemple, le Projet de protection des terrains portuaires contre les inondations a pour objectif de fournir une protection contre les inondations pour 290 hectares situés dans le sud-est du centre-ville de Toronto et qui se trouvent dans la plaine inondable de la rivière Don[38]. Pour protéger les terrains portuaires contre les inondations, la majorité des terrains situés dans la plaine inondable de la rivière Don seront surélevés de 1 à trois mètres au minimum. Le projet intègre également une infrastructure verte, avec notamment la création de zones humides et de marais, vers lesquels l’eau sera redirigée lors des épisodes de fortes inondations.
  • Modification de la façon dont les biens sont administrés. Par exemple, modifier la fréquence des opérations et les calendriers d’entretien[39].

L’adaptation peut inclure des améliorations de l’efficacité énergétique afin de réduire les émissions. Par exemple, le gouvernement fédéral investit 182 millions de dollars pour améliorer l’efficacité énergétique et faire face aux changements climatiques en améliorant la conception, la rénovation et la construction des maisons et des bâtiments[40].

Dans le cadre d’analyse du BRF, l’adaptation est modélisée comme une altération des composants physiques d’un bâtiment afin de prévenir les coûts des dégâts provoqués par les évolutions des épisodes de précipitations extrêmes et de chaleurs extrêmes. Quelques exemples de mesures d’adaptation pour chaque composant d’un bâtiment sont présentés à la figure 5-2[41].

Graphique 5-2 Exemples de mesures d’adaptation des composants d’un bâtiment pour résister aux précipitations extrêmes et aux chaleurs extrêmes

Remarque : pour d’autres exemples de la façon dont les composants d’un bâtiment peuvent être adaptés aux dangers climatiques, consultez le rapport du WSP 2021.

Source : WSP.

Les coûts de la stratégie d’adaptation varient selon l’approche adoptée

Afin d’estimer les coûts d’adaptation, le BRF a présumé que les bâtiments et installations publics sont adaptés pour résister aux précipitations extrêmes et aux chaleurs extrêmes prévues pour la fin du siècle.[42] Une fois un bâtiment adapté, le BRF part du principe qu’il n’y aura aucun coût supplémentaire induit par une détérioration accélérée ou une augmentation des dépenses d’exploitation/d’entretien[43]. Pour souligner les différences potentielles de coûts, le BRF a défini deux stratégies d’adaptation :

  • Stratégie d’adaptation réactive : Les bâtiments ne sont adaptés qu’au moment de leur réfection. Cette approche entraîne une augmentation graduelle de la part des bâtiments adaptés au cours du siècle, avec environ 77 % des biens adaptés d’ici 2100. Les 23 % restants ont une durée de vie utile qui va au-delà de 2100 et ne font pas l’objet d’une réfection ou d’une adaptation sur la période de projection. Ces bâtiments subissent une détérioration accélérée et des coûts d’exploitation et d’entretien supérieurs sur la période concernée par les perspectives.
  • Stratégie d’adaptation proactive : Les bâtiments sont adaptés dès que possible. Cette adaptation est réalisée lors de la prochaine remise en état majeure d’un bâtiment au travers d’une rénovation[44] ou d’une réfection, selon la première éventualité. Dans cette approche, tous les bâtiments seront adaptés d’ici 2060.

Coûts des stratégies d’adaptation

Les coûts additionnels associés à la stratégie d’adaptation comprennent les suivants : les coûts d’immobilisations découlant de l’augmentation de la détérioration et des dépenses d’exploitation et d’entretien supplémentaires jusqu’aux travaux d’adaptation, les investissements ponctuels d’adaptation (par rénovation ou réfection) et les dépenses d’immobilisations et d’exploitation/entretien supplémentaires nécessaires pour maintenir en bon état les biens adaptés de plus grande valeur.

Graphique 5-3 Dans la stratégie d’adaptation réactive, un nombre inférieur de biens est adapté d’ici 2100

Source : BRF.

Adapter les bâtiments publics de l’Ontario sera coûteux

Dans la stratégie d’adaptation réactive, le maintien des bâtiments publics de l’Ontario en bon état de fonctionnement coûterait 52 milliards de dollars supplémentaires cumulés (65 % de plus que les coûts de référence) jusqu’en 2100 selon le scénario d’émissions moyennes. Dans le scénario d’émissions élevées, les coûts augmenteraient de 91 milliards de dollars (11,4 % de plus par rapport aux coûts de référence).

Graphique 5-4 La stratégie d’adaptation réactive implique une augmentation graduelle des coûts jusqu’à la fin du 21e siècle

Remarques : la ligne pleine est la projection médiane (ou 50e percentile). Les bandes colorées représentent la plage de résultats possibles de chaque scénario. Les coûts présentés dans ce tableau s’ajoutent aux coûts de référence projetés sur la même période.

Source : BRF.

Dans la stratégie d’adaptation proactive, l’entretien des biens coûterait 54 milliards de dollars supplémentaires cumulés (6,7 % de plus que les coûts de référence) selon le scénario d’émissions moyennes d’ici 2100. Dans le scénario d’émissions élevées, les coûts augmenteraient de 104 milliards de dollars (13,1 % de plus par rapport aux coûts de référence)[45].

Graphique 5-5 L’adaptation proactive de tous les bâtiments publics nécessiterait d’importants investissements à très court terme

Remarques : la ligne pleine est la projection médiane (ou 50e percentile). Les bandes colorées représentent la plage de résultats possibles de chaque scénario. Les coûts présentés dans ce tableau s’ajoutent aux coûts de référence projetés sur la même période.

Source : BRF.

Dans une stratégie d’adaptation proactive, les coûts cumulés sur les quatre prochaines décennies (2022-2060) sont considérablement plus élevés comparativement à la stratégie d’adaptation réactive. Ceci est dû au fait que dans la stratégie proactive, tous les biens sont adaptés d’ici 2060, alors que dans la stratégie réactive seulement environ un tiers des biens sont adaptés au cours de la même période. De plus, la plupart des adaptations se font sous forme de rénovations, qui sont plus coûteuses que les adaptations par réfection.

À la fin du siècle, les coûts cumulés de la stratégie proactive sont plus élevés que ceux de la stratégie réactive. Ceci reflète le fait que, selon la stratégie proactive, tous les bâtiments sont adaptés (beaucoup par des rénovations plus coûteuses), alors que selon la stratégie réactive, seulement 77 % des biens sont adaptés d’ici 2100[46].

Étant donné la diversité des projections climatiques de chaque scénario d’émissions mondiales, ces coûts cumulés pourraient varier[47]. Selon le scénario basé sur des émissions moyennes, les coûts des deux stratégies sont compris entre 22 milliards de dollars (2,8 % au-dessus des coûts de référence) et 108 milliards de dollars (13,5 % au-dessus des coûts de référence). Selon le scénario basé sur des émissions élevées, les coûts cumulés des deux stratégies sont compris entre 44 milliards de dollars (5,5 % au-dessus des coûts de référence) et 174 milliards de dollars (21,8 % au-dessus des coûts de référence).

6 | Comparaison des coûts de différentes stratégies de gestion des biens

Les sections 4 et 5 ont exposé les coûts nécessaires pour maintenir les biens en bon état de fonctionnement face aux changements climatiques selon trois stratégies de gestion des biens : absence d’adaptation, adaptation réactive et adaptation proactive. Aucune des stratégies présentées dans le présent rapport ne constitue une représentation précise des coûts à venir, et le calcul des coûts pour l’ensemble des biens n’a pas pour objectif de faciliter les prises de décisions en matière de gestion de biens particuliers. Ces stratégies ont été élaborées afin d’estimer l’ampleur de l’impact budgétaire que les évolutions des précipitations extrêmes, des chaleurs extrêmes et des cycles gel/dégel pourraient imposer sur la province et les municipalités au cours de ce siècle.

Cette section compare les estimations de coûts des trois stratégies de gestion des biens et examine les différences entre leurs profils de coûts. Elle aborde ensuite les facteurs qui étaient en dehors du champ d’analyse du BRF, mais qui sont pertinents pour la détermination de la stratégie la plus rentable en matière de gestion des bâtiments publics de l’Ontario face aux changements climatiques.

L’adaptation des bâtiments publics pourrait modestement réduire les coûts d’infrastructure directs pour la province et les municipalités

Les évolutions en matière de précipitations extrêmes, de chaleurs extrêmes et de cycles gel/dégel feront augmenter les coûts induits par le maintien des bâtiments publics de l’Ontario en bon état de fonctionnement, que les bâtiments soient adaptés ou non. Cependant, le calendrier selon lequel les coûts supplémentaires sont engagés, ainsi que la proportion de bâtiments adaptés, varie selon les différentes stratégies d’adaptation.

La figure 6-1 montre comment les coûts cumulés augmentent dans les trois stratégies en fonction de différents scénarios de niveaux d’émissions. Selon la stratégie de non-adaptation, les coûts supplémentaires s’accumulent de façon continue au cours de la période de projection à mesure que les précipitations et les périodes de chaleur s’intensifient. Les coûts ont un profil similaire selon la stratégie d’adaptation réactive, dans laquelle les économies n’interviennent qu’après les années 2070.

À l’inverse, la stratégie d’adaptation proactive engendre des coûts d’adaptation substantiels au cours des quatre prochaines décennies puisque tous les bâtiments publics sont adaptés prioritairement sous forme de rénovations. Cette stratégie engendre des coûts initiaux bien plus élevés en comparaison des stratégies réactive et de non-adaptation. Dans cette stratégie, tous les bâtiments publics sont adaptés d’ici 2060, ce qui conduit à une augmentation bien plus lente des coûts pour la fin du siècle.

Graphique 6-1 Les stratégies de gestion des biens élaborées pour faire face aux épisodes de précipitations et de chaleurs extrêmes ont différents profils de coûts

Remarque : les coûts présentés sont basés sur la projection médiane (50e percentile) dans chaque scénario d’émissions. Les coûts présentés dans ce tableau s’ajoutent aux coûts de référence sur la même période.

Source : BRF.

Dans les scénarios basés sur des émissions moyennes et élevées, le BRF estime que, sur une base non actualisée, les coûts cumulés d’ici la fin du 21e siècle sont les plus élevés dans la stratégie de non-adaptation, suivi des stratégies d’adaptation proactive et d’adaptation réactive[48].

Bien que les différences entre les coûts cumulés dans les trois stratégies soient faibles par rapport à l’augmentation des coûts dans leur globalité, la proportion des biens qui restent vulnérables face aux changements climatiques diffère considérablement. Selon la stratégie proactive, 100 % des biens sont adaptés d’ici 2060. Selon la stratégie réactive, seulement 32 % des biens sont adaptés d’ici 2060 et ce chiffre passe à 77 % à la fin du siècle. Selon la stratégie de non-adaptation, tous les biens restent vulnérables à ces changements climatiques.

Le tableau 6-1 présente un résumé des coûts, du calendrier et de l’exposition aux risques des bâtiments publics dans les trois stratégies d’adaptation.

Tableau 6-1 Résumé des résultats selon les différentes stratégies de gestion des biens Source : BRF.
Stratégie de non-adaptation Stratégie d’adaptation réactive Stratégie d’adaptation proactive
À quel moment les bâtiments sont-ils adaptés? Aucun bâtiment n’est adapté Les bâtiments sont adaptés lors de leurs réfections Les bâtiments sont adaptés dès que possible
Quels sont les coûts supplémentaires engendrés? Coûts engendrés par une détérioration plus rapide et des dépenses E et E plus élevées Coûts engendrés par une détérioration plus rapide et des dépenses E et E plus élevées avant l’adaptation, les coûts d’adaptation des biens lors de la réfection et les coûts liés au maintien de biens adaptés de plus grande valeur en bon état de fonctionnement Coûts engendrés par une détérioration plus rapide et des dépenses E et E plus élevées avant l’adaptation, les coûts d’adaptation des biens (notamment rénovations ponctuelles ou coûts supplémentaires de réfection) et les coûts liés au maintien de biens adaptés de plus grande valeur en bon état de fonctionnement
Quel est le calendrier de ces coûts supplémentaires? Les coûts s’accumulent régulièrement au cours du siècle Les coûts s’accumulent régulièrement, mais se stabilisent vers la fin du siècle lorsqu’une majorité de bâtiments ont été adaptés et évitent des coûts engendrés par une détérioration plus rapide et des dépenses E et E plus élevées Les coûts augmentent rapidement jusqu’en 2060 en raison de l’adaptation des bâtiments, puis ils augmentent plus lentement puisque les biens adaptés ne subissent pas de détérioration plus rapide et d’augmentation des dépenses E et E
Quelle est la proportion des bâtiments adaptés d’ici 2100? Aucun bien n’est adapté Environ 77 % des biens sont adaptés Tous les biens sont adaptés

D’autres facteurs sont à prendre en considération pour évaluer l’efficacité du coût des stratégies d’adaptation

Le chiffrage de trois stratégies de gestion des biens différentes au niveau de l’ensemble des biens avait pour objectif d’estimer l’ampleur de l’impact budgétaire que les évolutions des précipitations extrêmes, des chaleurs extrêmes et des cycles gel/dégel pourraient imposer à la province et les municipalités au cours de ce siècle. Cependant, pour pouvoir prendre des décisions quant à l’adaptation de biens particuliers, de nombreux autres facteurs doivent être pris en compte.

Définir la stratégie de gestion la plus rentable pour un bâtiment déterminé nécessite de prendre en compte les caractéristiques individuelles du bien (notamment son ancienneté, son état et ses faiblesses face au climat), et de trouver un équilibre avec d’autres priorités étant donné les contraintes budgétaires du gouvernement. Une analyse de rentabilité devrait également prendre en considération un ensemble plus large d’impacts climatiques sur la durée de vie utile d’un bien que ceux inclus dans le champ de l’analyse du BRF[49].

Les coûts et avantages suivants n’ont pas été inclus dans le champ d’analyse du BRF, alors qu’ils auraient vraisemblablement des impacts financiers considérables.

  • Des remises en état et des inspections plus fréquentes pourraient potentiellement perturber les services rendus par le bien, tout comme les interruptions de service non planifiées. De telles perturbations peuvent avoir un impact sur la productivité, la vie de la communauté, la santé et la sécurité, particulièrement pour les services essentiels tels que les hôpitaux, les écoles ou les infrastructures de traitement des eaux. Dans les cas extrêmes, des événements climatiques graves pourraient rendre le bien totalement inutilisable, ce qui impacterait considérablement les propriétaires et les usagers du bien.
  • Des dégâts sur une partie d’un bâtiment pourraient avoir un impact sur l’infrastructure environnante et entraîner des coûts financiers supérieurs pour d’autres propriétaires de biens. L’approche du BRF aborde l’impact de chaque danger climatique indépendamment et ne prend pas en compte les interdépendances significatives entre les composants des infrastructures. Par exemple, des précipitations extrêmes peuvent endommager l’enveloppe d’un bâtiment, mais l’incapacité du bâtiment à résister à la pluie pourrait également endommager les infrastructures environnantes.
  • Étant donné que les bâtiments ont une longue durée de vie utile, leur adaptation peut réduire les coûts liés aux dangers climatiques bien au-delà de l’horizon de projection de 2100.
  • Ces avantages associés aux stratégies d’adaptation ne sont pas inclus.

L’intégration de ces aspects dans l’analyse ferait apparaître les avantages bien plus importants que procure une stratégie d’adaptation[50]

7 | Annexe

Annexe A : Parc des bâtiments et installations analysé

Tableau 7-1 Une infrastructure immobilière provinciale et municipale valorisée à 254,3 milliards de dollars (valeur de remplacement actuelle) a été incluse dans le champ d’études de ce rapport Remarque : les données sur l’ancienneté présentées datent de 2020. Source : l’analyse par le BRF des données municipales et provinciales comme détaillées dans les documents du Bureau de la responsabilité financière de l’Ontario 2020 et 2021a.
Ordre de gouvernement Secteur VRA totale (milliards de dollars 2020) Description
Provincial Transport en commun 5 %
  • Les biens de transport en commun de l’Ontario sont la propriété de Metrolinx, dont les opérations sont concentrées dans la région élargie du Golden Horseshoe (REGH), ainsi que de la Commission de transport Ontario Northland (CTON), qui dessert principalement le nord-est de l’Ontario.
  • Metrolinx possède le réseau de transport en commun GO, qui comprend environ 70 gares, ainsi que le réseau UP Express.
Hôpitaux 45 $
  • Les biens hospitaliers en Ontario sont la propriété de 141 associations hospitalières sous contrôle de la province par l’entremise du ministère de la Santé.
  • Au total, on compte 913 bâtiments, qui totalisent plus de 90 millions de pieds carrés. En moyenne, chaque bâtiment a approximativement 47 ans.
  • On compte également 243 biens immobiliers sur les sites représentant 9 000 pieds carrés, et dont l’âge moyen est d’approximativement 49 ans.
Écoles 67 $
  • Les écoles primaires et secondaires de l’Ontario sont la propriété de 72 conseils scolaires locaux et quatre responsables des conseils scolaires sont contrôlés par la province par l’entremise du ministère de l’Éducation (EDU).
  • Au total, on compte approximativement 5 000 bâtiments scolaires totalisant environ 290 millions de pieds carrés, dont l’âge moyen avoisine 41 ans[51].
  • Au total, on compte approximativement 161 bâtiments utilisés à des fins administratives totalisant environ 4,4 millions de pieds carrés, dont l’âge moyen avoisine 43 ans.
Collèges 11 $
  • Les biens du secteur collégial sont la propriété des 24 collèges de l’Ontario et sont sous le contrôle de la province par l’entremise du ministère des Collèges et des Universités (MCU).
  • Dans l’ensemble, les bâtiments des collèges disposent d’une surface totale de plus de 30 millions de pieds carrés. En moyenne, chaque campus dispose d’une surface d’environ 1,3 million de pieds carrés et est âgé de 33 ans.
Autre 13 $
  • Comprend les bâtiments tels que les bureaux appartenant au gouvernement, les bâtiments à vocation particulière, les établissements correctionnels, les palais de justice, etc.
  • Les autres biens d’infrastructure provinciaux sont administrés par divers ministères, mais principalement consolidés par le ministère des Services gouvernementaux et des Services aux Consommateurs (MSGSC) ainsi que le ministère des Richesses naturelles et des Forêts (MRNF).
  • Le MSGSC regroupe les biens immobiliers dans le Portefeuille immobilier général (PIG), qui fournit les services d’immobilisation et de gestion de projet pour les autres entités provinciales.
  • Le PIG regroupe plus de 150 immeubles de bureaux disposant d’une surface totale d’environ 10 millions de pieds carrés, avec une surface moyenne pour chacun d’environ 65 000 pieds carrés et un âge moyen de 47 ans.
  • Le PIG regroupe également les bâtiments à vocation particulière, lesquels incluent les biens du secteur de la justice, comme les établissements correctionnels et les palais de justice, et plusieurs biens de moindre envergure, tels que les installations d’entreposage.
Municipal Associés aux transports en commun 2 $
  • Bâtiments appartenant à des municipalités, tels que les gares/terminaux de voyageurs et les abribus, ainsi que les installations de maintenance et d’entreposage.
Associés à l’eau 37 $
  • 13 milliards de dollars de bâtiments associés à la production d’eau potable, tels que les stations de pompage et les installations de traitement de l’eau.
  • 23 milliards de dollars de bâtiments associés au traitement des eaux usées, tels que les stations de relèvement des eaux usées, les stations de pompage et les stations d’épuration.
  • 1 milliard de dollars de bâtiments associés aux eaux de pluie, tels que les stations de pompage des eaux de drainage.
Autres bâtiments et installations 75 $
  • 23 milliards de dollars de logements sociaux, 19 milliards de dollars de bâtiments administratifs du gouvernement, 19 milliards de dollars d’installations de tourisme, culture et sport, et environ 13 milliards de dollars de bâtiments et installations de justice, santé, services sociaux, traitement des déchets et autres.

Annexe B : Ensemble des variables climatiques utilisées dans l’analyse chiffrée

Le Centre canadien des services climatiques a fourni les projections pour tous les indicateurs climatiques utilisés dans l’analyse chiffrée du BRF. Différents indicateurs climatiques ont été utilisés en fonction de la nature de l’interaction du danger climatique avec des composants spécifiques d’un bâtiment. Consulter le rapport de WSP pour une description et une explication complètes[52].

Tableau 7-2 Projection d’évolution des variables climatiques entre 1976-2005 et 2071-2100, moyenne en Ontario

Remarque : les nombres sont arrondis. Projections médianes (50e percentile) des variables climatiques présentées, suivies des plages entre parenthèses. Les plages indiquent les projections de 10e et le 90e percentile. Source : Centre canadien des services climatiques.
Danger climatique Variable Définition Émissions faibles
(RCP2.6)
Émissions moyennes
(RCP4.5)
Émissions élevées
(RCP8.5)
Chaleurs extrêmes Température quotidienne maximale moyenne en juillet Moyenne mensuelle de la température quotidienne maximale en juillet +1,8 °C
(+0,9 à 2,5 °C)
+3,6 °C
(+1,9 à 3,8 °C)
+6,5 °C
(+4,0 à 7,9 °C)
2,5 % de la température quotidienne maximale en juillet 97,5 e percentile de la répartition de température quotidienne maximale en juillet +1,9 °C
(+0,9 à 2,8 °C)
+3,4 °C
(+2,4 à 4,3 °C)
+6,5 °C
(+4,3 à 7,6 °C)
Nombre annuel de degrés-jour de refroidissement Somme annuelle des degrés au-dessus de 18 °C +71 °C-jours
(+37 à 117 °C-jours)
+161 °C-jours
(+86 à 212 °C-jours)
+381 °C-jours
(+225 à 515 °C-jours)
Précipitations extrêmes Total des précipitations annuelles Total annuel des précipitations reçues +7,1 %
(+4,0 à 7,8 %)
+9,8 %
(+4,4 à 10,3 %)
+15,0 %
(+6,2 à 18,2 %)
IDF 15 min. 1:10 Précipitations e xtrêmes courtes pour un événement de 15 minutes avec une fréquence de 1 sur 10 ans +14,6 %
(+9,8 à 23,5 %)
+24,9 %
(+16,1 à 39,4 %)
+53,0 %
(+38,0 à 78,2 %)
IDF 24 heures 1:5 Précipitations extrêmes courtes pour un événement de 24 heures avec une fréquence de 1 sur 5 ans +14,6 %
(+9,8 à 23,5 %)
+24,9 %
(+16,1 à 39,4 %)
+53,0 %
(+38,0 à 78,2 %)
IDF 24 heures 1:100 Précipitations extrêmes courtes pour un événement de 24 heures avec une fréquence de 1 sur 100 ans +14,6 %
(+9,8 à 23,5 %)
+24,9 %
(+16,1 à 39,4 %)
+53,0 %
(+38,0 à 78,2 %)
IDF 24 heures 1 h 1 Précipitations extrêmes courtes pour un événement de 24 heures avec une fréquence de 1 sur 10 ans +14,6 %
(+9,8 à 23,5  %)
+24,9 %
(+16,1 à 39,4  %)
+53,0 %
(+38,0 à 78,2  %)
Cycles de gel-dégel Cycles de gel-dégel annuels Nombre de jours par an avec une température maximale quotidienne supérieure à 0 °C et une température minimale quotidienne inférieure à 0 °C -5,5 %
(-5,2 à 0,0 %)
-12,1 %
(-19,2 à 0,0 %)
-15,1 %
(-24,9 à 0,0 %)
Cycles de fort gel-dégel Nombre de jours par an avec une température maximale quotidienne supérieure à 0 °C, une température minimale quotidienne inférieure à 0 °C et une température quotidienne moyenne égale ou inférieure à 0 °C -2,3 %
(-8,3 à + 4,6 %)
-4,4 %
(-10,8 à + 4,8 %)
-4,9 %t
(-15,8 à + 12,5 %)

Annexe C : L'impact des dangers climatiques sur les bâtiments publics

En l’absence de mesures d’adaptation, l’évolution des épisodes de précipitations extrêmes, de chaleurs extrêmes et de cycles gel/dégel aura un impact sur la durée de vie utile des bâtiments publics. Elle aura également des conséquences sur les dépenses d’exploitation et d’entretien (E et E) nécessaires pour maintenir l’ensemble des bâtiments publics de l’Ontario en bon état de fonctionnement. Cependant, l’adaptation des bâtiments publics pour résister aux changements climatiques nécessitera des investissements.

Afin d’établir des corrélations entre les indicateurs climatiques pertinents et les coûts d’infrastructure clé, le BRF a collaboré avec WSP, une grande firme d’ingénierie dont l’expertise s’étend à tous les aspects de l’infrastructure publique, notamment la gestion des biens d’infrastructure, la construction et l’exploitation d’infrastructures publiques et les impacts du changement climatique. Le WSP a estimé les relations entre les variables climatiques ainsi que les coûts d’infrastructure et a interrogé des experts en ingénierie. Afin de tenir compte des incertitudes en matière d’ingénierie, le WSP a regroupé les réponses et présenté des relations optimistes, pessimistes et plus probables sur les coûts. Ces corrélations constituent la base à partir de laquelle le BRF a estimé les coûts supplémentaires induits par les dangers climatiques pour les bâtiments publics de l’Ontario[53].

Selon ces relations d’ingénierie, cette annexe décrit comment les trois dangers climatiques devraient impacter la durée de vie utile et les coûts d’exploitation et d’entretien des bâtiments publics de l’Ontario jusqu’à la fin du 21e siècle. Elle fournit également des estimations du coût moyen nécessaire pour adapter les bâtiments publics à l’évolution prévue de ces dangers climatiques pour chaque décennie du siècle.

Bien que les projections climatiques régionales aient été utilisées pour élaborer les estimations de coûts du BRF, les résultats présentés dans cette annexe combinent les projections climatiques moyennes pour l’Ontario avec les corrélations de coûts de WSP afin d’illustrer les impacts. Les impacts techniques par région économique sont disponibles sur le site Web du BRF.

En l’absence d’adaptation, les dangers climatiques réduisent la durée de vie utile des bâtiments publics

Le BRF estime que la multiplication des épisodes de précipitations extrêmes et de chaleurs extrêmes réduit la durée de vie utile des bâtiments publics en Ontario, entraînant une détérioration plus rapide que celle qui serait intervenue en présence d’un climat stable. Sur le long terme, la multiplication des épisodes de précipitations extrêmes et de chaleurs extrêmes réduira encore plus la durée de vie utile des bâtiments dans les deux scénarios d’émissions, même si l’impact est toutefois plus significatif dans le scénario d’émissions élevées. Bien que les impacts sur les bâtiments individuels puissent être variables, ces résultats devraient être interprétés comme l’impact moyen pour l’ensemble des bâtiments publics dans le champ d’analyse du projet.

Graphique 7-1 En l’absence de mesures d’adaptation, la durée de vie utile des bâtiments publics diminuera en raison des variations projetées des épisodes de chaleur extrême, de précipitations extrêmes et de cycles gel-dégel

Remarque : la ligne pleine est la projection climatique médiane (ou 50e percentile) qui repose sur les résultats techniques du cas « le plus probable ». Les bandes colorées représentent la plage de résultats possibles de chaque scénario d’émissions en tenant compte des incertitudes climatiques et techniques.

Source : WSP et BRF.

Les tendances en matière de précipitations extrêmes sont le principal inducteur des diminutions de la durée de vie utile pour l’ensemble des bâtiments publics de l’Ontario, suivis d’épisodes de chaleurs extrêmes. Bien que les tendances à la diminution des cycles gel/dégel devraient prolonger la durée de vie utile, ceci est plus que compensé par l’impact des autres dangers climatiques.

Graphique 7-2 La hausse des épisodes de précipitations extrêmes est le facteur le plus important accélérant la détérioration des bâtiments publics

Remarque : ces valeurs sont basées sur les projections climatiques moyennes médianes (50e percentile) de l’Ontario qui reposent sur les estimations de résultats techniques du cas « le plus probable ». L’éventail d’incertitudes climatiques et techniques a été omis dans cette figure pour des raisons de présentation.

Source : WSP et BRF.

En l’absence de mesures d’adaptation, les dangers climatiques feront augmenter les dépenses d’E et E des bâtiments publics

Le BRF estime que la multiplication des épisodes de précipitations extrêmes et de chaleurs extrêmes fait augmenter les dépenses d’E et E des bâtiments publics plus rapidement que si le climat était resté stable. Jusqu’à la fin du siècle, les dépenses d’E et E nécessaires pour maintenir les bâtiments publics en bon état de fonctionnement devraient augmenter dans les deux scénarios d’émissions, avec cependant une augmentation plus forte dans le scénario basé sur des émissions élevées.

Graphique 7-3 Les variantes prévues en matière de précipitations extrêmes, de chaleurs extrêmes et de cycles gel-dégel feront augmenter les dépenses d’E et E en l’absence de mesures d’adaptation

Remarque : la ligne pleine est la projection climatique médiane (ou 50e percentile) qui repose sur les résultats techniques du cas « le plus probable ». Les bandes colorées représentent la plage de résultats possibles de chaque scénario d’émissions en tenant compte des incertitudes climatiques et techniques.

Source : WSP et BRF.

La tendance à la hausse des épisodes de précipitations extrêmes devrait être responsable de la plupart des augmentations prévues des dépenses d’exploitation et d’entretien des bâtiments publics, alors que les épisodes de chaleurs extrêmes ont un impact bien plus limité. En moyenne, la diminution future des cycles gel/dégel ne réduira que modestement les dépenses d’exploitation et d’entretien des bâtiments publics, bien que les impacts des autres dangers soient plus que compensés par cette petite réduction.

Graphique 7-4 La multiplication des épisodes de précipitations extrêmes contribuera le plus à l’augmentation des coûts d’E et E des bâtiments publics

Remarque : ces valeurs sont basées sur les projections climatiques moyennes médianes (ou 50e percentile) de l’Ontario qui reposent sur les estimations de résultats techniques du cas « le plus probable ». L’éventail d’incertitudes climatiques et techniques a été omis dans cette figure pour des raisons de présentation.

Source : WSP et BRF.

Le coût de l’adaptation des bâtiments publics pour qu’ils résistent aux dangers climatiques augmente avec l’ampleur du changement climatique

Dans le cadre de travail du BRF, l’adaptation correspond à l’altération des composants physiques d’un bâtiment afin de prévenir une détérioration plus rapide et une augmentation des dépenses d’exploitation et d’entretien dues à la multiplication des épisodes de précipitations extrêmes et de chaleurs extrêmes. Les coûts d’adaptation sont considérés comme des investissements ponctuels, qui interviennent soit sous la forme d’une rénovation au cours de la vie utile d’un bâtiment, soit dans le cadre d’une reconception et d’une reconstruction totales à la fin de sa durée de vie utile.

Les coûts d’adaptation sont également présumés varier selon la gravité des dangers climatiques auxquels les bâtiments adaptés sont conçus pour résister. Plus le danger climatique est important, plus les coûts d’adaptation devraient être élevés. Selon les estimations de WSP, le coût d’adaptation d’un bâtiment pendant sa vie utile sous forme de rénovation est considéré comme étant plus élevé que le coût de conception et de construction d’un nouveau bâtiment adapté au climat à la fin de sa durée de vie.

Bien que l’analyse du BRF utilise uniquement les estimations de coûts pour les années 2080 afin d’estimer les coûts d’adaptation de l’ensemble des biens, le total des coûts par décennie est indiqué ci-dessous pour illustrer la façon dont ces coûts varient selon l’évolution des dangers climatiques. Les coûts d’adaptation sont exprimés en pourcentage de la valeur de remplacement actuelle d’un bâtiment. Par exemple, si un bâtiment est valorisé à hauteur de 1 million de dollars, et que le coût de son adaptation est estimé à 5 %, ce coût d’adaptation est de 50 000 dollars. Tous les coûts sont en dollars indexés de 2020.

Graphique 7-5 Le coût des rénovations des bâtiments publics de l’Ontario pour qu’ils résistent aux pluies aux chaleurs extrêmes dépendra de l’ampleur des changements climatiques

Remarque : la ligne pleine est la projection climatique médiane (ou 50e percentile) qui repose sur les résultats techniques du cas « le plus probable ». Les bandes colorées représentent la plage de résultats possibles de chaque scénario d’émissions en tenant compte des incertitudes climatiques et techniques.

Source : WSP et BRF.

Graphique 7-6 Le coût de l’adaptation des bâtiments publics de l’Ontario pour qu’ils résistent aux pluies aux chaleurs extrêmes dépendra de l’ampleur des changements climatiques

Remarque : la ligne pleine est la projection climatique médiane (ou 50e percentile) qui repose sur les résultats techniques du cas « le plus probable ». Les bandes colorées représentent la plage de résultats possibles de chaque scénario d’émissions en tenant compte des incertitudes climatiques et techniques.

Source : WSP et BRF.

Annexe D : Comparaison de la valeur actuelle des coûts selon différentes stratégies de gestion des biens

Lors de l’évaluation des décisions financières, la synchronisation des mouvements de trésorerie est importante[54]. Une approche standard pour traiter des implications du calendrier des dépenses consiste à escompter les coûts en dollars actuels à l’aide d’un taux d’escompte. Une fois actualisés, les coûts engendrés dans le futur ont un poids plus faible par rapport aux coûts engendrés plus tôt.

La section 6 a montré qu’en dollars indexés non actualisés, la stratégie d’adaptation réactive avait un coût supplémentaire cumulé marginalement inférieur sur la période de projection, suivie de la stratégie d’adaptation proactive, puis de la stratégie de non-adaptation qui présente les coûts les plus élevés. Le graphique 7‑7 montre comment le choix du taux d’escompte impacte la valeur actuelle des estimations de coût total pour les projections climatiques médianes.

Graphique 7-7 Coût en valeur actuelle pour chaque stratégie de gestion des biens selon différents taux d’escompte

Remarque : les coûts présentés reposent sur les projections climatiques médianes (50e percentile) et les coûts techniques du cas « le plus probable ».

Source : BRF.

À des taux d’escompte sup érieurs à 1 ou 1,5 % (selon le scénario d’émissions), la stratégie d’adaptation proactive est plus coûteuse en valeur actuelle que les autres stratégies. À des taux d’escompte inférieurs à 4,5 ou 5,5 %, la stratégie d’adaptation réactive reste la stratégie la moins coûteuse en valeur actuelle. Cependant, au-dessus de 4,5 ou 5,5 %, les valeurs actuelles des stratégies d’adaptation réactive et de non-adaptation deviennent similaires. Ceci est dû au fait que les profils de coût des deux stratégies sont comparables jusque dans les années 2070 (voir la figure 6-1), et que les économies permises par la stratégie d’adaptation réactive après les années 2070 sont plus fortement escomptées à des taux supérieurs.

Le choix d’un taux d’escompte affecte les coûts relatifs de chaque stratégie. Le choix du taux aura des implications en termes d’équité intergénérationnelle, ceci parce que des taux d’escompte plus élevés favorisent les générations actuelles par rapport aux générations futures. Ces stratégies n’ont pas pour objectif de faciliter les décisions de gestion portant sur des biens spécifiques, mais plutôt d’estimer l’ampleur de leurs impacts budgétaires. Les coûts comparés ci-dessus n’intègrent pas l’ensemble des impacts sociétaux imposés par ces dangers climatiques (comme noté à la section 6), et ne reflètent pas non plus les incertitudes climatiques et techniques abordées tout au long du présent rapport.

Annexe E : Résultats chiffrés du scénario d’émissions faibles

Bien que ce rapport se soit focalisé sur les scénarios basés sur des émissions moyennes et élevées, l’annexe E présente les résultats chiffrés des trois stratégies d’adaptation pour tous les scénarios d’émissions.

Le scénario basé sur des émissions faibles présume d’un changement radical et immédiat des politiques mondiales. Les émissions sont présumées atteindre un pic dans les premières années de la décennie 2020, puis décliner jusqu’à zéro d’ici les années 2080, limitant ainsi l’augmentation des températures moyennes mondiales à 1,6 °C (0,8 à 2,4 °C) d’ici 2100 en comparaison de la moyenne préindustrielle.[55] Même dans le scénario de faibles émissions, les variations de précipitations extrêmes, de chaleurs extrêmes et de cycles gel-dégel auront des impacts financiers. Pris ensemble, elles augmenteront le coût d’entretien des bâtiments publics de l’Ontario de 43 milliards de dollars (5,4 % de plus que la valeur de référence) jusqu’à 2100 en l’absence de mesures d’adaptation.

Graphique 7-8 Selon le scénario basé sur des émissions faibles, les épisodes de précipitations et de chaleurs plus intenses feront augmenter le coût d’entretien des bâtiments publics actuels de 43 milliards de dollars en l’absence de mesures d’adaptation

Remarques : la ligne pleine correspond à la projection médiane (50e percentile). Les bandes colorées représentent la fourchette de résultats possibles dans chaque scénario d’émissions. Les coûts présentés dans ce graphique s’ajoutent aux coûts de référence projetés au cours de la même période.

Source : WSP et BRF.

Graphique 7-9 Selon le scénario basé sur des émissions faibles, une stratégie d’adaptation réactive, dans laquelle les bâtiments sont adaptés lors de leur réfection à la fin de leur vie utile afin de pouvoir résister aux impacts des précipitations et des chaleurs plus intenses, ajoutera 35 milliards de dollars de coûts d’infrastructure au cours du siècle

Remarques : la ligne pleine correspond à la projection médiane (50e percentile). Les bandes colorées représentent la fourchette de résultats possibles dans chaque scénario d’émissions. Les coûts présentés dans ce graphique s’ajoutent aux coûts de référence projetés au cours de la même période.

Source : WSP et BRF.

Graphique 7-10 Selon le scénario basé sur des émissions faibles, une stratégie d’adaptation proactive, dans laquelle les bâtiments sont adaptés dès que possible afin de pouvoir résister aux impacts des précipitations et des chaleurs plus intenses, ajoutera 33 milliards de dollars de coûts d’infrastructure au cours du siècle

Remarques : la ligne pleine correspond à la projection médiane (50e percentile). Les bandes colorées représentent la fourchette de résultats possibles dans chaque scénario d’émissions. Les coûts présentés dans ce graphique s’ajoutent aux coûts de référence projetés au cours de la même période.

Source : WSP et BRF.

8 | Bibliographie


À propos de ce document

Établi en vertu de la Loi de 2013 sur le directeur de la responsabilité financière, le Bureau de la responsabilité financière (BRF) a pour mandat de fournir une analyse indépendante de la situation financière de la province, des tendances de l’économie provinciale et de toute autre question d’intérêt pour l’Assemblée législative de l’Ontario.

Le présent rapport a été préparé par Sabrina Afroz, Nicolas Rhodes, Jay Park et Mavis Yang, sous la supervision d’Edward Crummey. Ce rapport a bénéficié de la contribution de Katrina Talavera, Laura Irish, Paul Lewis et David West. Des évaluateurs externes ont commenté de s versions précédentes de ce rapport. Cependant, la participation d’évaluateurs externes n’implique aucunement leur responsabilité en ce qui concerne le rapport final, laquelle repose entièrement sur le BRF.

Conformément au mandat du BRF visant à fournir à l’Assemblée législative de l’Ontario une analyse économique et financière indépendante, ce rapport ne renferme aucune recommandation.


Glossaire des termes

Terme abrégé

Terme Définition
AR5 Cinquième rapport d’évaluation
AR6 Sixième rapport d’évaluation
ICIP Chiffrer les impacts du changement climatique sur l’infrastructure publique (projet)
VRA Valeur de remplacement actuelle
IDF Intensité-Durée-Fréquence (courbe)
GIEC Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat
E et E Exploitation et entretien
SRCP Scénarios RCP
EELM Experts en la matière
DVU Durée de vie utile
WSP WSP Global inc.

Définition

Valeur de remplacement actuelle : La VRA est le coût actuel de reconstruction d’un bien avec une capacité, une fonctionnalité et un rendement équivalents.

Exploitation et entretien (E et E) : Interventions de routine réalisées sur un bien pour en prolonger la vie utile au maximum et minimiser les interruptions de service.

Remise en état : Remise en état d’une partie ou de la presque totalité d’un bien pour en prolonger la vie utile, sans amélioration de ses capacités, ses fonctionnalités et ses performances.

Réfection : La réfection est le remplacement d’un bien existant, donnant lieu à un bien neuf ou comme neuf, doté de capacités, de fonctionnalités et de performances équivalentes à celles du bien original. La réfection diffère de la remise en état, puisqu’elle consiste à construire le bien à nouveau.

Bon état de fonctionnement : Norme de performance qui aide à maximiser les avantages de l’infrastructure publique de manière rentable et fait en sorte que les biens sont exploités dans un état qui est considéré acceptable tant du point de vue de l’ingénierie que de la gestion des coûts.

Stabilité climatique/projection financière de référence : Les dépenses d’exploitation et d’entretien, ainsi que de remise en état et de réfection requises pour maintenir les bâtiments publics en bon état de fonctionnement dans le cas où les indicateurs climatiques relatifs aux précipitations extrêmes, aux chaleurs extrêmes et aux cycles gel/dégel resteraient inchangés par rapport à leurs niveaux moyens pour la période 1975-2005 au cours de la période de projection jusqu’en 2100.

Fin du siècle : Désigne les 79 années de 2022 à 2100.

Danger sévère : Dangers climatiques qui se produisent rarement (tempêtes de récurrence de 100 ans).

Danger chronique : Dangers climatiques qui évoluent de façon graduelle.

Rénovation : Une rénovation est une adaptation faite pendant la vie utile d’un bâtiment

Adaptation : L’adaptation correspond à l’altération des composants physiques d’un bâtiment afin de prévenir une détérioration plus rapide et une augmentation des dépenses d’exploitation et d’entretien dues à l’évolution des épisodes de précipitations extrêmes et de chaleurs extrêmes. L’adaptation peut prendre la forme d’une rénovation pendant que le bien est toujours en service ou au moment de son renouvellement.

Aucune stratégie d’adaptation/Coûts des dommages : Stratégie de gestion des biens où les bâtiments publics ne sont pas adaptés en fonction des variations des dangers climatiques. Dans le cadre de cette stratégie, des risques liés au changement climatique entraînent des coûts additionnels dus aux détériorations et aux dépenses d’E et E supplémentaires.

Stratégie d’adaptation réactive : Stratégie de gestion des biens dans lesquelles les bâtiments publics ne sont adaptés qu’au moment de leur réfection afin de résister aux changements climatiques.

Stratégie d’adaptation proactive : Stratégie de gestion des biens dans lesquelles les bâtiments publics sont adaptés dès que possible afin de résister aux changements climatiques. Cette adaptation est réalisée lors de la prochaine remise en état d’un bâtiment au travers d’une rénovation ou d’une réfection, selon la première éventualité.


Description des graphiques

Graphique 1-1 Structure et calendrier du projet ICIP Source : BRF. Retourner au graphique
Date de sortie Titre du rapport
Documents déjà publiés un rapport sur l’infrastructure provinciale
un rapport sur l’infrastructure municipale de l’Ontario
Automne 2021 un document d’information et sur la méthodologie du projet ICIP
un rapport du WSP
un rapport sur les bâtiments et les installations
2022 un rapport sur l’infrastructure de transport en commun
un rapport sur l’infrastructure publique de traitement des eaux
un rapport sommaire
Graphique 2-1 En l’absence de mesures d’adaptation, la multiplication des épisodes de précipitations et de chaleurs extrêmes fera augmenter le coût d’entretien des bâtiments publics existant Remarques : la ligne pleine est la projection médiane (ou 50e percentile). Les bandes colorées représentent la plage de résultats possibles de chaque scénario. Les coûts présentés dans ce tableau s’ajoutent aux projections de coûts de référence sur la même période. Source : BRF. Retourner au graphique
Scénario d’émissions 2022 2030 2040 2050 2060 2070 2080 2090 2100
Moyennes Faibles 0 $ 2 $ 5 $ 9 $ 13 $ 18 $ 24 $ 27 $ 29 $
Médiane 0 $ 5 $ 12 $ 22 $ 34 $ 43 $ 54 $ 64 $ 66 $
Élevé 1 $ 10 $ 19 $ 49 $ 65 $ 88 $ 103 $ 126 $ 134 $
Élevées Faibles 0 $ 2 $ 6 $ 12 $ 20 $ 28 $ 40 $ 49 $ 55 $
Médianes 0 $ 6 $ 14 $ 26 $ 42 $ 60 $ 77 $ 104 $ 116 $
Élevées 1 $ 10 $ 20 $ 54 $ 77 $ 106 $ 143 $ 188 $ 232 $
Graphique 2-2 Les coûts cumulés à long terme pour l’entretien des bâtiments publics de l’Ontario sont légèrement plus faibles lorsque des mesures d’adaptation sont entreprises Remarque : les coûts présentés dans ce tableau s’ajoutent aux coûts de référence sur la même période. Source : BRF. Retourner au graphique
Scénario d’émissions moyennes Scénario d’émissions élevées
Aucune adaptation 66 $ 116 $
Adaptation réactive 52 $ 91 $
Adaptation proactive 54 $ 104 $
Graphique 3-1 L’ensemble des bâtiments publics de l’Ontario a une valeur de remplacement actuelle de 254 milliards de dollars Remarque : les estimations de VRA sont en milliards de dollars indexés de 2020. Les pourcentages font référence à la part du total de VRA d’un secteur. Source : BRF. Retourner au graphique
Ordre de gouvernement Secteur VRA Portion
Municipal Autres bâtiments et installations 75 $ 29 %
Installations de traitement de l’eau potable, des eaux de pluie et des eaux usées 37 $ 14 %
Transport en commun 2 $ 1 %
Provincial Écoles 67 $ 26 %
Hôpitaux 45 $ 18 %
Autres bâtiments provinciaux 13 $ 5 %
Collèges 11 $ 4 %
Transport en commun 5 $ 2 %
Graphique 3-2 Proportion des bâtiments publics nécessitant une remise en état ou une réfection chaque année Source : BRF. Retourner au graphique
Année Part des bâtiments publics par VRA nécessitant des dépenses de remise en état et de réfection (en pourcentage) Moyenne
2022 8 6
2023 1
2024 2
2025 4
2026 7
2027 2
2028 5
2029 3
2030 4
2031 3
2032 4
2033 3
2034 7
2035 4
2036 5
2037 7
2038 8
2039 9
2040 10
2041 5
2042 6
2043 5
2044 4
2045 4
2046 5
2047 11
2048 7
2049 4
2050 6
2051 8
2052 8
2053 11
2054 8
2055 5
2056 3
2057 6
2058 5
2059 3
2060 6
2061 9
2062 7
2063 6
2064 6
2065 3
2066 6
2067 9
2068 10
2069 4
2070 4
2071 8
2072 5
2073 7
2074 5
2075 8
2076 4
2077 4
2078 4
2079 4
2080 8
2081 10
2082 5
2083 3
2084 5
2085 4
2086 7
2087 4
2088 4
2089 13
2090 5
2091 4
2092 6
2093 5
2094 4
2095 7
2096 5
2097 6
2098 9
2099 10
2100 3

Graphique 3-3 Coût cumulé du maintien des bâtiments et installations publics de l’Ontario en bon état de fonctionnement jusqu’en 2100 dans un climat stable

Dans un climat stable, le coût cumulé pour remettre et maintenir le parc actuel de bâtiments publics de l’Ontario en bon état de fonctionnement jusqu’en 2100 serait de 799 milliards de dollars, ou une moyenne d’environ 10 milliards de dollars par an. Ce coût de référence inclut 296 milliards de dollars de dépenses d’exploitation et d’entretien cumulées et 503 milliards de dollars de dépenses de remise en état et de réfection jusqu’en 2100.

Remarque : toutes les valeurs sont en dollars réels de 2020.

Source : BRF.

Graphique 4-1 Exemples d’impacts des dangers climatiques sur les composants clés d’un bâtiment public Remarque : pour d’autres exemples de la façon dont ces dangers climatiques peuvent impacter les éléments d’un bâtiment, consultez le rapport du WSP 2021. Source : WSP. Retourner au graphique
Composants d’un bâtiment Comprend Dangers climatiques pertinents
Génie civil et aménagement paysager Asphaltage, trottoirs en béton et revêtements Les précipitations extrêmes minent le rendement des systèmes de gestion des eaux — le composant principal de l’infrastructure civile des bâtiments... Les chaleurs extrêmes et les cycles gel-dégel ont un impact sur les éléments asphaltés et bétonnés.
Structure Superstructure, fondation, et structure des toitures L’humidité et les cycles gel-dégel ont un impact sur la structure s’il y a des fissures dans les matériaux. L’impact le plus important est susceptible de se produire dans les composants exposés où l’accumulation d’eau est la plus probable.
Enveloppe Bardage, portes, vitrages et toitures Les températures extrêmement élevées favorisent l’expansion thermique des matériaux et la réduction du rendement des bâtiments. Les cycles gel-dégel entraînent la détérioration et la fissuration de l’enveloppe. Les précipitations extrêmes entraînent une érosion des matériaux poreux, de la corrosion et des dommages suite aux fuites.
Systèmes mécaniques et électriques Chaudières, boîtes de dérivation de systèmes AV, canalisations, conditionneur d’air en toiture, panneau de contrôle, moteurs, conduites et câblage Les chaleurs extrêmes ont un impact sur les systèmes mécaniques et électriques, selon l’isolation thermique de l’enveloppe et la capacité des systèmes mécaniques de maintenir l’air ambiant dans des conditions spécifiques (températures et humidité).
Équipement et finition Peinture, enduits haute performance et teintures, contrôle du stationnement, quais de chargement et traitement des déchets Les précipitations extrêmes et les cycles gel-dégel ont un impact sur l’équipement et la finition selon le rendement de l’enveloppe du bâtiment. L’exposition des finis intérieurs à des infiltrations peut entraîner la croissance de moisissure et avoir une incidence sur la durabilité des biens.
Graphique 4-2 Évolution des dangers climatiques en Ontario (Augmentation des chaleurs extrêmes) Source : Centre canadien des services climatiques. Retourner au graphique
Scénario d’émissions faibles Scénario d’émissions moyennes Scénario d’émissions élevées
Année Faibles Médianes Élevées Faibles Médianes Élevées Faibles Médianes Élevées
1950 619 676 787 619 676 787 619 676 788
1951 618 684 734 618 684 734 618 684 734
1952 618 684 771 617 684 770 616 684 771
1953 639 663 727 639 663 727 639 663 727
1954 618 657 722 619 657 722 619 657 722
1955 610 672 730 611 672 730 611 672 730
1956 632 670 750 632 670 750 632 669 750
1957 606 659 730 609 659 730 607 659 730
1958 654 686 750 654 685 749 654 686 750
1959 635 709 782 635 709 782 635 710 782
1960 617 659 747 617 659 747 617 660 747
1961 588 676 740 588 676 740 588 676 740
1962 646 688 773 646 688 775 646 688 773
1963 607 684 749 607 684 748 607 684 748
1964 594 667 760 595 669 760 596 671 760
1965 610 657 745 610 656 745 610 657 745
1966 605 676 774 601 676 774 604 676 774
1967 630 670 726 630 672 726 630 672 725
1968 615 675 722 616 674 723 615 674 725
1969 608 697 770 608 697 770 608 697 770
1970 599 653 736 599 654 736 601 653 736
1971 616 692 750 616 692 750 616 692 750
1972 618 674 744 617 673 744 616 673 744
1973 592 692 764 592 692 763 592 692 764
1974 618 674 748 617 673 747 617 673 748
1975 623 670 744 624 670 743 623 670 742
1976 596 661 730 596 661 730 596 661 730
1977 607 694 771 607 694 771 607 694 771
1978 617 673 722 617 673 722 617 674 722
1979 625 674 761 622 674 761 622 674 761
1980 600 667 743 602 667 741 601 666 741
1981 633 679 758 632 679 758 632 679 758
1982 643 671 723 643 672 722 644 672 723
1983 576 658 724 577 658 723 577 659 722
1984 587 635 711 587 635 711 586 634 713
1985 623 656 730 624 656 731 624 656 730
1986 635 679 753 635 678 753 635 677 753
1987 628 689 779 629 690 780 629 689 778
1988 622 676 772 620 676 774 621 676 773
1989 592 698 769 594 697 769 593 696 769
1990 668 707 802 668 708 802 667 708 803
1991 642 659 757 641 659 759 642 658 758
1992 591 648 719 591 648 719 590 647 720
1993 602 663 720 602 661 721 601 662 722
1994 619 677 725 619 680 724 619 680 724
1995 632 680 748 633 681 748 632 682 748
1996 628 665 757 627 665 758 625 666 757
1997 624 693 757 624 694 757 624 694 758
1998 642 718 749 643 717 751 641 718 749
1999 650 709 776 651 709 776 650 708 776
2000 620 691 783 619 690 787 620 688 785
2001 661 697 786 662 697 786 660 698 785
2002 645 708 769 647 708 770 646 708 769
2003 639 715 761 640 715 761 640 715 762
2004 599 658 756 600 659 753 599 659 753
2005 601 719 804 597 719 804 597 719 805
2006 614 684 758 618 680 736 641 706 776
2007 616 685 748 652 717 776 653 719 805
2008 636 721 778 647 681 752 635 700 742
2009 630 738 805 597 690 809 644 698 775
2010 660 716 757 648 721 756 634 719 780
2011 640 711 769 613 697 769 638 701 804
2012 621 685 751 633 711 788 629 684 761
2013 617 715 769 657 719 803 645 710 767
2014 637 745 800 636 708 774 637 701 780
2015 639 719 783 631 704 801 623 687 781
2016 649 694 726 660 732 781 622 707 791
2017 617 708 752 626 691 761 644 707 793
2018 636 698 767 635 729 766 641 713 753
2019 647 711 775 633 703 781 638 699 776
2020 652 716 797 669 745 783 641 699 793
2021 604 692 763 627 713 748 632 695 803
2022 647 702 754 642 714 823 611 697 772
2023 659 722 792 668 729 785 617 706 771
2024 616 723 794 652 695 795 632 708 791
2025 660 697 776 650 713 800 631 697 765
2026 612 713 808 630 695 803 651 718 754
2027 632 723 786 660 721 770 648 741 786
2028 644 715 775 615 732 793 649 734 798
2029 618 720 808 633 734 804 666 725 824
2030 653 708 772 630 700 773 646 708 802
2031 638 736 810 676 724 789 639 754 823
2032 657 738 787 658 740 792 677 732 794
2033 670 720 771 619 721 791 622 720 776
2034 629 715 780 634 736 785 634 708 761
2035 685 723 776 652 702 799 685 745 789
2036 674 740 802 683 740 806 668 736 797
2037 679 748 813 633 718 839 658 733 785
2038 644 737 812 628 729 835 618 715 812
2039 662 704 803 659 747 829 678 745 795
2040 684 719 793 657 720 800 657 745 837
2041 647 725 804 662 716 782 683 730 808
2042 645 738 809 658 719 761 678 744 812
2043 659 735 806 625 723 809 653 739 808
2044 669 740 815 645 731 802 677 750 820
2045 641 741 833 657 715 784 657 740 808
2046 660 728 796 674 764 821 686 757 854
2047 647 730 818 642 725 802 653 749 824
2048 668 706 798 684 726 774 591 757 802
2049 653 745 818 664 747 808 667 722 815
2050 656 736 813 662 747 821 659 759 814
2051 656 714 807 673 749 814 684 757 814
2052 658 718 812 668 735 862 641 758 823
2053 675 727 812 675 740 842 640 730 793
2054 694 744 783 685 759 898 718 773 834
2055 647 722 797 676 769 845 674 751 823
2056 626 713 803 706 757 822 665 773 866
2057 649 715 839 646 726 826 657 721 824
2058 617 745 830 597 725 843 678 750 845
2059 670 708 831 644 713 813 687 765 821
2060 605 708 789 634 746 803 681 746 806
2061 624 724 779 679 764 821 688 757 842
2062 610 724 785 633 734 835 667 738 837
2063 698 755 820 667 738 815 680 756 822
2064 628 740 803 693 744 835 669 748 854
2065 661 746 810 680 745 810 681 763 829
2066 696 744 806 686 756 827 686 762 820
2067 646 751 817 668 732 835 674 742 828
2068 659 712 769 651 760 794 700 785 864
2069 655 732 832 670 753 814 667 758 874
2070 628 757 803 656 715 819 662 796 871
2071 622 759 826 688 732 828 709 767 868
2072 682 747 840 672 726 840 648 742 903
2073 644 715 787 654 731 830 663 774 856
2074 650 748 843 677 754 824 693 751 847
2075 643 718 793 671 735 851 695 740 828
2076 610 716 800 623 705 836 676 755 860
2077 687 750 813 670 738 815 673 798 849
2078 668 756 826 613 756 807 668 750 818
2079 659 728 786 665 747 819 704 788 896
2080 619 729 797 639 749 840 683 769 813
2081 643 734 806 673 742 815 677 818 894
2082 613 731 808 659 752 843 660 792 846
2083 687 725 785 676 748 835 689 774 860
2084 606 711 796 680 743 821 679 787 867
2085 674 714 802 686 749 863 663 798 870
2086 626 736 787 666 745 828 648 786 863
2087 639 726 806 669 748 882 733 817 893
2088 648 735 832 661 744 815 709 805 882
2089 640 730 775 645 751 829 698 765 858
2090 650 749 803 660 738 814 721 810 872
2091 649 740 798 684 744 835 688 753 858
2092 674 735 835 669 748 829 693 792 921
2093 651 730 787 683 747 802 662 760 917
2094 656 733 847 695 766 808 714 804 923
2095 657 741 825 664 736 805 712 815 905
2096 660 715 793 657 735 801 701 812 907
2097 643 705 785 695 760 840 725 807 889
2098 662 713 789 693 754 865 681 826 881
2099 635 740 807 696 746 839 680 812 893
2100 659 736 847 671 771 829 638 806 896
Graphique 4-2 Évolution des dangers climatiques en Ontario (Augmentation des précipitations extrêmes) Source : Centre canadien des services climatiques. Retourner au graphique
Scénario d’émissions faibles Scénario d’émissions moyennes Scénario d’émissions élevées
Année Faibles Médianes Élevées Faibles Médianes Élevées Faibles Médianes Élevées
1950 26 29 31 26 29 31 26 29 31
1951 27 30 33 27 30 33 27 30 33
1952 28 30 31 28 30 31 28 30 31
1953 26 30 32 26 30 32 26 30 32
1954 27 30 31 27 30 31 27 30 31
1955 28 29 32 28 29 32 28 29 32
1956 29 30 33 29 30 33 29 30 33
1957 27 29 34 27 29 34 27 29 34
1958 26 29 31 26 29 31 26 29 31
1959 27 29 33 27 29 33 27 29 33
1960 27 29 32 27 29 32 27 29 32
1961 27 31 32 27 31 32 27 31 32
1962 26 29 31 26 29 31 26 29 31
1963 27 29 32 27 29 32 27 29 32
1964 27 29 31 27 29 31 27 29 31
1965 27 29 31 27 29 31 27 29 31
1966 27 28 31 27 28 31 27 28 31
1967 27 29 32 27 29 32 27 29 32
1968 28 30 33 28 30 33 28 30 33
1969 26 29 31 26 29 31 26 29 31
1970 28 30 33 28 30 33 28 30 33
1971 27 29 31 27 29 31 27 29 31
1972 27 30 31 27 30 31 27 30 31
1973 27 29 32 27 29 32 27 29 32
1974 27 29 32 27 29 32 27 29 32
1975 27 30 31 27 30 31 27 30 31
1976 27 30 32 27 30 32 27 30 32
1977 27 30 31 27 30 31 27 30 31
1978 28 29 31 28 29 31 28 29 31
1979 27 29 32 27 29 32 27 29 32
1980 28 30 32 28 30 32 28 30 32
1981 28 30 33 28 30 33 28 30 33
1982 28 29 32 28 29 33 28 29 33
1983 28 30 31 28 30 31 28 30 31
1984 28 30 33 28 30 33 28 30 33
1985 28 30 33 28 30 33 28 30 33
1986 27 30 31 27 30 32 27 30 32
1987 26 29 32 26 29 32 26 29 32
1988 27 29 33 27 29 33 27 29 33
1989 28 31 33 28 31 33 28 31 33
1990 29 30 32 29 30 32 29 30 32
1991 28 30 33 28 30 33 28 30 33
1992 27 30 31 27 30 31 27 30 31
1993 27 29 31 27 29 31 27 29 31
1994 27 30 32 27 30 32 27 30 32
1995 28 29 32 28 29 32 28 29 32
1996 28 31 33 28 31 32 28 31 33
1997 28 30 32 28 30 32 28 30 32
1998 28 30 32 28 30 32 28 30 32
1999 29 30 32 29 30 32 29 30 32
2000 28 30 32 28 30 32 28 30 32
2001 28 30 33 28 30 33 28 30 33
2002 29 31 33 29 31 33 29 31 33
2003 28 30 32 28 30 32 28 30 32
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2005 28 31 33 28 31 33 28 31 33
2006 28 30 34 28 30 32 30 31 34
2007 28 31 33 30 31 33 28 30 32
2008 29 31 34 29 31 34 28 30 34
2009 28 32 32 28 30 33 27 31 34
2010 27 30 34 29 31 33 29 31 32
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2012 29 30 33 29 31 34 29 31 33
2013 28 31 34 28 31 34 29 30 32
2014 28 31 33 29 31 34 29 31 32
2015 29 30 33 29 31 34 30 31 33
2016 28 32 34 28 30 33 29 32 33
2017 29 31 35 29 31 34 29 32 34
2018 29 31 33 28 30 34 29 31 34
2019 29 31 34 29 32 34 30 32 34
2020 29 31 33 29 31 34 28 31 33
2021 30 32 33 29 32 34 29 31 33
2022 28 31 33 28 32 34 28 31 33
2023 28 31 34 28 31 33 29 31 35
2024 29 32 33 29 31 33 30 31 34
2025 29 31 33 30 32 34 29 31 35
2026 29 31 33 29 32 35 29 31 34
2027 30 32 34 29 32 34 29 31 34
2028 29 33 36 29 32 34 29 32 34
2029 29 31 33 28 32 35 29 31 34
2030 29 32 34 30 32 34 30 32 35
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2037 29 32 34 29 31 34 31 32 35
2038 27 31 35 30 32 36 30 33 35
2039 29 32 36 28 32 34 30 32 35
2040 29 31 34 29 32 34 29 32 34
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2048 30 32 35 31 32 34 29 33 36
2049 28 32 34 29 32 35 30 33 35
2050 30 32 35 29 33 36 31 33 36
2051 28 32 34 29 32 35 29 34 36
2052 30 32 35 29 32 35 31 33 35
2053 29 32 36 30 33 35 30 34 37
2054 30 32 35 30 32 35 31 34 36
2055 28 31 35 28 33 35 30 34 36
2056 28 32 35 29 33 34 30 34 37
2057 28 32 35 30 32 35 30 34 37
2058 29 31 33 30 33 34 32 34 37
2059 28 32 35 31 33 35 30 34 37
2060 29 32 34 31 33 35 29 34 37
2061 28 32 35 31 33 35 31 35 38
2062 29 32 34 30 32 35 30 34 37
2063 30 31 35 31 33 36 30 34 37
2064 27 33 36 29 33 36 31 35 38
2065 29 33 35 30 34 37 32 34 38
2066 30 32 34 29 32 36 31 35 38
2067 28 32 34 29 33 37 32 36 38
2068 30 32 34 31 33 35 31 34 39
2069 29 31 34 30 34 35 32 35 39
2070 30 31 34 30 33 35 31 34 36
2071 29 31 34 31 33 36 31 36 39
2072 29 32 35 30 34 35 33 35 37
2073 29 32 35 31 33 36 31 35 39
2074 29 31 33 30 33 35 32 36 38
2075 29 32 34 29 33 36 32 35 39
2076 29 31 37 31 33 36 32 35 39
2077 29 32 34 29 33 36 33 36 38
2078 28 32 34 30 34 35 33 36 38
2079 29 32 35 30 34 35 33 36 38
2080 29 31 34 31 34 35 31 36 39
2081 29 32 34 30 33 36 32 37 39
2082 29 32 34 29 34 37 33 36 38
2083 29 32 34 30 33 36 32 36 39
2084 29 32 35 31 34 35 32 35 37
2085 29 32 33 31 33 38 34 36 39
2086 29 32 34 31 34 36 33 37 40
2087 29 33 34 29 33 36 31 36 40
2088 31 32 34 31 32 35 34 36 40
2089 29 32 35 30 33 36 32 37 39
2090 30 32 35 30 33 36 33 37 41
2091 30 32 33 31 34 36 33 37 41
2092 30 31 34 31 32 37 34 37 40
2093 29 31 35 31 34 37 34 38 40
2094 28 32 35 31 34 38 33 36 41
2095 29 31 34 31 34 36 34 37 41
2096 30 32 34 30 34 36 32 37 40
2097 29 31 35 30 34 36 32 37 41
2098 29 32 34 30 34 36 34 39 41
2099 30 31 35 31 34 37 33 38 41
2100 30 31 34 29 33 35 34 38 40
Graphique 4-2 Évolution des dangers climatiques en Ontario (Diminution des cycles gel/dégel) Source : Centre canadien des services climatiques. Retourner au graphique
Scénario d’émissions faibles Scénario d’émissions moyennes Scénario d’émissions élevées
Année Faibles Médianes Élevées Faibles Médianes Élevées Faibles Médianes Élevées
1950 68 80 92 68 80 93 68 80 93
1951 66 80 91 66 80 91 66 80 91
1952 66 78 89 66 78 89 66 78 89
1953 64 78 87 64 78 87 64 78 87
1954 68 81 89 68 81 89 68 82 89
1955 69 76 91 68 76 91 68 76 91
1956 66 78 87 67 76 87 67 76 87
1957 66 80 91 66 80 91 66 80 91
1958 63 76 92 63 77 92 63 77 92
1959 69 82 92 69 81 92 69 81 92
1960 67 80 90 67 80 90 67 80 90
1961 64 77 92 65 77 92 65 77 92
1962 65 78 94 65 79 94 66 79 94
1963 68 82 98 68 82 98 68 82 98
1964 70 82 95 70 81 95 70 81 95
1965 67 76 90 67 76 90 67 75 90
1966 64 81 96 64 81 96 64 81 95
1967 69 81 98 69 81 98 69 81 98
1968 64 77 93 64 77 93 64 77 93
1969 67 78 92 67 78 93 67 78 92
1970 67 80 100 67 80 100 67 80 100
1971 71 79 91 71 79 92 71 79 92
1972 69 82 95 70 83 95 70 83 95
1973 67 79 90 67 79 90 67 79 90
1974 66 77 92 64 76 91 63 76 91
1975 67 77 90 67 77 90 67 77 90
1976 63 77 92 63 77 91 63 77 91
1977 71 84 94 72 84 94 71 84 94
1978 70 77 87 70 78 87 70 78 87
1979 69 82 91 69 81 91 69 81 91
1980 68 75 87 69 75 87 69 76 86
1981 66 78 88 66 78 88 66 78 88
1982 64 76 90 64 77 90 64 76 89
1983 60 77 92 60 77 94 60 76 94
1984 64 80 87 64 79 87 64 80 87
1985 57 73 85 57 73 85 57 72 85
1986 64 77 88 64 77 88 64 77 88
1987 65 77 88 64 77 88 64 76 88
1988 62 75 86 62 75 85 62 75 85
1989 61 77 89 61 77 89 61 77 89
1990 65 76 91 65 76 91 65 76 91
1991 65 75 88 65 76 88 65 75 88
1992 66 75 90 66 74 90 65 75 90
1993 68 77 93 68 78 95 69 78 95
1994 63 77 86 63 78 88 63 77 88
1995 66 76 92 66 76 91 66 75 92
1996 67 76 89 68 76 89 68 76 89
1997 63 78 90 63 77 90 63 77 90
1998 65 74 89 65 74 89 65 74 89
1999 64 79 90 64 79 90 64 79 89
2000 63 77 86 64 77 89 64 77 89
2001 66 75 84 66 75 84 66 75 84
2002 68 79 91 67 79 91 66 79 91
2003 58 75 84 59 75 87 59 75 86
2004 63 74 89 63 74 88 63 74 88
2005 65 79 95 65 78 91 66 78 91
2006 61 71 83 62 76 93 64 75 91
2007 64 79 92 64 78 90 63 75 87
2008 63 76 85 61 77 86 63 77 92
2009 65 78 92 63 78 93 64 77 90
2010 67 75 88 61 71 86 60 72 86
2011 59 72 82 61 79 91 64 75 87
2012 62 76 88 63 75 91 59 74 89
2013 63 75 86 62 78 93 61 75 87
2014 60 73 87 62 73 85 57 68 85
2015 60 73 88 60 73 85 58 71 83
2016 61 71 90 61 72 82 58 73 87
2017 57 70 87 62 74 85 63 73 86
2018 61 77 92 60 71 82 63 75 94
2019 64 75 88 59 71 85 59 74 89
2020 63 72 84 59 73 85 58 70 88
2021 63 74 83 59 73 87 62 70 83
2022 61 72 90 61 75 87 62 71 86
2023 63 75 87 64 73 88 59 70 85
2024 57 71 84 62 75 88 57 72 88
2025 55 70 90 63 74 87 56 70 84
2026 57 72 83 61 75 92 56 72 85
2027 60 75 87 61 70 87 61 69 82
2028 60 75 88 62 72 89 59 69 85
2029 61 75 89 59 69 84 60 74 83
2030 61 75 85 59 70 84 59 73 82
2031 59 73 86 60 69 93 58 67 81
2032 60 74 84 60 72 84 56 70 87
2033 64 76 87 59 72 84 60 70 82
2034 58 70 85 57 69 89 58 69 83
2035 60 73 84 59 72 80 55 75 86
2036 60 72 86 61 74 89 59 71 84
2037 58 72 84 58 72 83 57 71 86
2038 59 74 90 65 77 89 59 72 85
2039 60 72 87 60 71 83 57 71 86
2040 62 73 91 57 69 87 56 65 89
2041 56 71 83 55 72 85 54 69 81
2042 59 68 85 55 69 80 53 65 86
2043 59 70 76 54 70 85 57 69 85
2044 53 72 84 58 71 87 58 70 81
2045 61 74 84 60 74 85 59 66 81
2046 59 72 84 59 71 87 53 66 83
2047 60 72 84 58 69 82 57 67 83
2048 56 72 93 59 69 81 52 67 79
2049 56 71 86 56 73 82 56 68 85
2050 59 72 84 57 71 83 56 68 83
2051 58 76 91 56 66 86 55 66 80
2052 59 70 89 56 70 86 56 66 83
2053 60 73 88 59 70 86 58 73 88
2054 58 76 89 58 70 90 55 67 76
2055 54 71 84 54 73 84 57 68 79
2056 61 75 83 54 72 86 54 70 86
2057 60 73 86 54 69 84 56 66 83
2058 57 72 87 56 69 87 53 65 79
2059 62 72 83 54 69 84 52 67 88
2060 60 74 86 53 69 84 52 68 83
2061 55 71 87 58 73 87 53 67 82
2062 58 69 87 60 72 85 52 65 76
2063 55 72 87 53 69 86 54 66 87
2064 54 72 89 55 74 88 54 66 86
2065 58 73 82 55 71 87 60 69 81
2066 59 74 85 53 70 83 55 71 78
2067 57 69 84 60 72 87 50 63 75
2068 60 75 87 58 73 89 52 70 85
2069 60 71 85 57 69 83 54 65 81
2070 62 75 88 56 67 78 53 68 85
2071 55 72 82 58 70 84 52 66 77
2072 57 72 86 53 68 81 53 66 79
2073 58 73 84 59 69 84 54 66 83
2074 59 68 83 55 64 81 53 66 81
2075 57 70 83 52 68 88 52 64 81
2076 59 70 83 53 69 88 53 67 83
2077 57 74 87 57 68 89 55 63 79
2078 58 71 91 55 68 83 50 63 81
2079 57 71 83 54 70 81 50 66 81
2080 56 74 88 50 66 83 56 66 82
2081 56 69 83 55 64 79 53 65 81
2082 57 72 87 52 69 84 50 66 80
2083 58 70 87 56 70 86 53 68 84
2084 58 70 88 57 74 96 52 65 86
2085 61 70 84 55 65 77 50 63 81
2086 62 77 88 51 68 85 50 64 78
2087 62 72 90 58 71 85 50 59 80
2088 55 71 90 58 70 82 48 66 90
2089 58 75 84 57 67 81 48 64 86
2090 56 75 85 55 69 86 53 69 85
2091 56 73 88 56 69 83 43 64 80
2092 62 75 88 57 72 86 56 67 81
2093 59 73 81 57 71 84 51 63 81
2094 59 73 85 55 67 84 51 65 83
2095 59 72 87 55 67 82 50 64 80
2096 54 68 86 57 70 85 54 65 81
2097 56 72 87 59 68 79 51 66 75
2098 58 72 85 53 67 82 51 63 79
2099 58 73 92 58 71 86 49 64 81
2100 60 76 89 48 67 87 48 63 81
Graphique 4-3 En l’absence de mesures d’adaptation, la multiplication des épisodes de précipitations extrêmes et de chaleurs extrêmes fera augmenter le coût d’entretien des bâtiments publics existants Remarques : la ligne pleine est la projection médiane (ou 50e percentile). Les bandes colorées représentent la plage de résultats possibles de chaque scénario. Les coûts présentés dans ce tableau s’ajoutent aux coûts de référence projetés sur la même période. Source : BRF. Retourner au graphique
Scénario d’émissions Dommages 2022 2030 2040 2050 2060 2070 2080 2090 2100
Moyennes Faibles 0 $ 2 $ 5 $ 9 $ 13 $ 18 $ 24 $ 27 $ 29 $
Médianes 0 $ 5 $ 12 $ 22 $ 34 $ 43 $ 54 $ 64 $ 66 $
Élevées 1 $ 10 $ 19 $ 49 $ 65 $ 88 $ 103 $ 126 $ 134 $
Élevées Faibles 0 $ 2 $ 6 $ 12 $ 20 $ 28 $ 40 $ 49 $ 55 $
Médianes 0 $ 6 $ 14 $ 26 $ 42 $ 60 $ 77 $ 104 $ 116 $
Élevées 1 $ 10 $ 20 $ 54 $ 77 $ 106 $ 143 $ 188 $ 232 $
Graphique 5-1 Les bâtiments publics de l’Ontario ont de longues vies utiles restantes Source : BRF. Retourner au graphique
Catégories de vie utile restante Part des biens en bâtiments dans différentes catégories de vie utile restantes par VRA (en pourcentage)
Au-delà de la vie utile 3
0 à 20 années 11
20 à 40 années 18
40 à 60 années 20
60 à 80 années 27
80 à 100 années 15
Plus de 100 années 7
Graphique 5-2 Exemples de mesures d’adaptation des composants d’un bâtiment pour résister aux précipitations extrêmes et aux chaleurs extrêmes Remarque : pour d’autres exemples de la façon dont les composants d’un bâtiment peuvent être adaptés aux dangers climatiques, consultez le rapport du WSP 2021. Source : WSP. Retourner au graphique
Génie civil et aménagement paysager Bassins d’eau de pluie, galeries de captage et bassins de retenue afin de ralentir et de réduite la rapidité et la quantité du ruissellement des eaux de pluie.
Structure Mise à niveau de la structure du toit pour supporter une charge plus importante en raison de la retenue des eaux de pluie. Les coûts peuvent également inclure l’ajout de drains et de membranes imperméables.
Envelope Les finis extérieurs doivent être plus durables afin de supporter la chaleur et maintenir la protection thermique de l’environnement intérieur, ainsi que de protéger les autres composants du bâtiment de la majeure partie du stress entraîné par les chaleurs extrêmes.
Le drainage de la toiture doit être prévu pour les projections de précipitations futures et présenter une pente suffisante pour limiter la formation de flaques d’eau.
Éléments mécaniques et électriques Des installations de refroidissement nouvelles ou additionnelles seront requises pour maintenir le confort dans les espaces intérieurs.
Équipement et finition Déplacer les équipements extérieurs hors des zones pouvant être inondées en raison de l’augmentation de la fréquence et de l’intensité des précipitations de courte durée et à intensité élevée.
Graphique 5-3 Dans la stratégie d’adaptation réactive, un nombre inférieur de biens est adapté d’ici 2100 Source : BRF. Retourner au graphique
Part des biens en bâtiments publics adaptés (en pourcentage de la VRA) Adaptation réactive Adaptation proactive
2022 1 8
2023 1 10
2024 1 14
2025 1 21
2026 1 23
2027 1 25
2028 2 28
2029 2 31
2030 2 36
2031 2 40
2032 3 43
2033 3 49
2034 4 51
2035 4 54
2036 5 56
2037 9 61
2038 9 68
2039 11 71
2040 12 73
2041 14 75
2042 15 79
2043 16 81
2044 17 81
2045 18 83
2046 19 87
2047 21 88
2048 22 90
2049 23 91
2050 24 92
2051 25 95
2052 26 98
2053 26 98
2054 27 98
2055 28 99
2056 29 99
2057 29 99
2058 30 99
2059 31 99
2060 32 100
2061 34 100
2062 35 100
2063 36 100
2064 36 100
2065 37 100
2066 38 100
2067 39 100
2068 40 100
2069 41 100
2070 43 100
2071 45 100
2072 46 100
2073 47 100
2074 47 100
2075 48 100
2076 49 100
2077 50 100
2078 50 100
2079 51 100
2080 52 100
2081 53 100
2082 54 100
2083 56 100
2084 59 100
2085 59 100
2086 62 100
2087 64 100
2088 65 100
2089 65 100
2090 68 100
2091 69 100
2092 72 100
2093 73 100
2094 74 100
2095 75 100
2096 75 100
2097 76 100
2098 76 100
2099 76 100
2100 77 100
Graphique 5-4 La stratégie d’adaptation réactive implique une augmentation graduelle des coûts jusqu’à la fin du 21e siècle Remarques : la ligne pleine est la projection médiane (ou 50e percentile). Les bandes colorées représentent la plage de résultats possibles de chaque scénario. Les coûts présentés dans ce tableau s’ajoutent aux coûts de référence projetés sur la même période. Source : BRF. Retourner au graphique
Scénario d’émissions 2022 2030 2040 2050 2060 2070 2080 2090 2100
Moyennes Faibles 0 $ 2 $ 6 $ 11 $ 14 $ 18 $ 21 $ 24 $ 22 $
Médianes 1 $ 5 $ 14 $ 24 $ 35 $ 41 $ 49 $ 56 $ 52 $
Élevées 1 $ 10 $ 20 $ 51 $ 63 $ 84 $ 92 $ 108 $ 108 $
Élevées Faibles 0 $ 2 $ 8 $ 15 $ 24 $ 30 $ 40 $ 46 $ 44 $
Médianes 1 $ 7 $ 17 $ 31 $ 47 $ 62 $ 74 $ 92 $ 91 $
Élevées 1 $ 11 $ 24 $ 61 $ 81 $ 106 $ 134 $ 158 $ 174 $
Graphique 5-5 L’adaptation proactive de tous les bâtiments publics nécessiterait d’importants investissements à très court terme Remarques : la ligne pleine est la projection médiane (ou 50e percentile). Les bandes colorées représentent la plage de résultats possibles de chaque scénario. Les coûts présentés dans ce tableau s’ajoutent aux coûts de référence projetés sur la même période. Source : BRF. Retourner au graphique
Scénario d’émissions 2022 2030 2040 2050 2060 2070 2080 2090 2100
Moyennes Faibles 1 $ 7 $ 15 $ 20 $ 21 $ 22 $ 25 $ 24 $ 23 $
Médianes 3 $ 15 $ 29 $ 39 $ 47 $ 49 $ 53 $ 57 $ 54 $
Élevées 4 $ 26 $ 49 $ 68 $ 79 $ 82 $ 93 $ 95 $ 98 $
Élevées Faibles 3 $ 15 $ 31 $ 42 $ 47 $ 51 $ 55 $ 51 $ 51 $
Médianes 5 $ 26 $ 53 $ 71 $ 83 $ 89 $ 97 $ 103 $ 104 $
Élevées 7 $ 42 $ 82 $ 117 $ 133 $ 141 $ 158 $ 165 $ 174 $
Graphique 6-1 Les stratégies de gestion des biens élaborées pour faire face aux épisodes de précipitations et de chaleurs extrêmes ont différents profils de coûts Remarque : les coûts présentés sont basés sur la projection médiane (50e percentile) dans chaque scénario d’émissions. Les coûts présentés dans ce tableau s’ajoutent aux coûts de référence sur la même période. Source : BRF. Retourner au graphique
2022 2030 2040 2050 2060 2070 2080 2090 2100
Scénario d’émissions élevées Adaptation réactive 1 $ 7 $ 17 $ 31 $ 47 $ 62 $ 74 $ 92 $ 91 $
Adaptation proactive 5 $ 26 $ 53 $ 71 $ 83 $ 89 $ 97 $ 103 $ 104 $
Aucune adaptation 0 $ 6 $ 14 $ 26 $ 42 $ 60 $ 77 $ 104 $ 116 $
Scénario d’émissions moyennes Adaptation réactive 1 $ 5 $ 14 $ 24 $ 35 $ 41 $ 49 $ 56 $ 52 $
Adaptation proactive 3 $ 15 $ 29 $ 39 $ 47 $ 49 $ 53 $ 57 $ 54 $
Aucune adaptation 0 $ 5 $ 12 $ 22 $ 34 $ 43 $ 54 $ 64 $ 66 $
Graphique 7-1 En l’absence de mesures d’adaptation, la durée de vie utile des bâtiments publics diminuera en raison des variations projetées des épisodes de chaleur extrême, de précipitations extrêmes et de cycles gel-dégel Remarque : la ligne pleine est la projection climatique médiane (ou 50e percentile) qui repose sur les résultats techniques du cas « le plus probable ». Les bandes colorées représentent la plage de résultats possibles de chaque scénario d’émissions en tenant compte des incertitudes climatiques et techniques. Source : WSP et BRF. Retourner au graphique
Scénario d’émissions moyennes Scénario d’émissions élevées
Minimum Médianes Maximum Minimum Médianes Maximum
Années 2020 -4 -2 0 -4 -2 0
Années 2030 -5 -2 -1 -5 -3 0
Années 2040 -6 -3 -1 -8 -3 -1
Années 2050 -8 -3 -1 -10 -5 -1
Années 2060 -9 -3 -1 -13 -6 -2
Années 2070 -10 -4 -1 -16 -7 -2
Années 2080 -10 -4 -1 -20 -9 -3
Années 2090 -10 -4 -1 -24 -11 -4
Années 2100 -10 -4 -1 -28 -12 -4
Graphique 7-2 La hausse des épisodes de précipitations extrêmes est le facteur le plus important accélérant la détérioration des bâtiments publics Remarque : ces valeurs sont basées sur les projections climatiques moyennes médianes (50e percentile) de l’Ontario qui reposent sur les estimations de résultats techniques du cas « le plus probable ». L’éventail d’incertitudes climatiques et techniques a été omis dans cette figure pour des raisons de présentation. Source : WSP et BRF. Retourner au graphique
Scénario d’émissions moyennes Précipitations extrêmes Cycles gel-dégel Chaleurs extrêmes Total
Années 2020 -1,7 0,3 -0,2 -1,7
Années 2030 -2,1 0,5 -0,3 -2,0
Années 2040 -2,6 0,4 -0,4 -2,6
Années 2050 -3,1 0,5 -0,5 -3,1
Années 2060 -3,5 0,5 -0,6 -3,5
Années 2070 -3,8 0,7 -0,7 -3,8
Années 2080 -3,8 0,7 -0,7 -3,9
Années 2090 -3,9 0,8 -0,8 -4,0
Années 2100 -4,0 0,8 -0,9 -4,1
Scénario d’émissions élevées Précipitations extrêmes Cycles gel-dégel Chaleurs extrêmes Total
Années 2020 -1,9 0,4 -0,3 -1,9
Années 2030 -2,6 0,5 -0,5 -2,6
Années 2040 -3,4 0,6 -0,6 -3,4
Années 2050 -4,6 0,7 -0,8 -4,7
Années 2060 -5,7 0,7 -1,1 -6,1
Années 2070 -6,9 0,8 -1,4 -7,5
Années 2080 -8,1 0,9 -1,7 -8,9
Années 2090 -9,4 0,9 -2,1 -10,6
Années 2100 -10,7 1,0 -2,6 -12,3
Graphique 7-3 Les variantes prévues en matière de précipitations extrêmes, de chaleurs extrêmes et de cycles gel-dégel feront augmenter les dépenses d’E et E en l’absence de mesures d’adaptation Remarque : la ligne pleine est la projection climatique médiane (ou 50e percentile) qui repose sur les résultats techniques du cas « le plus probable ». Les bandes colorées représentent la plage de résultats possibles de chaque scénario d’émissions en tenant compte des incertitudes climatiques et techniques. Source : WSP et BRF. Retourner au graphique
Scénario d’émissions moyennes Scénario d’émissions élevées
Minimum Médianes Maximum Minimum Médianes Maximum
2020s 0,1 0,2 0,3 0,1 0,2 0,3
2030s 0,1 0,2 0,4 0,1 0,3 0,4
2040s 0,1 0,3 0,4 0,2 0,4 0,5
2050s 0,2 0,3 0,6 0,3 0,5 0,7
2060s 0,2 0,4 0,6 0,3 0,6 1,0
2070s 0,2 0,4 0,7 0,4 0,7 1,2
2080s 0,2 0,4 0,7 0,5 0,9 1,4
2090s 0,2 0,4 0,7 0,6 1,0 1,7
2100s 0,2 0,4 0,7 0,7 1,2 2,0
Graphique 7-4 La multiplication des épisodes de précipitations extrêmes contribuera le plus à l’augmentation des coûts d’E et E des bâtiments publics Remarque : ces valeurs sont basées sur les projections climatiques moyennes médianes (ou 50e percentile) de l’Ontario qui reposent sur les estimations de résultats techniques du cas « le plus probable ». L’éventail d’incertitudes climatiques et techniques a été omis dans cette figure pour des raisons de présentation. Source : WSP et BRF. Retourner au graphique
Scénario d’émissions moyennes Précipitations extrêmes Cycles gel-dégel Chaleurs extrêmes Total
2020 0,2 0,0 0,0 0,2
2030 0,2 0,0 0,0 0,2
2040 0,3 0,0 0,0 0,3
2050 0,3 0,0 0,0 0,3
2060 0,3 0,0 0,0 0,4
2070 0,4 0,0 0,0 0,4
2080 0,4 0,0 0,0 0,4
2090 0,4 0,0 0,1 0,4
2100 0,4 0,0 0,1 0,4
Scénario d’émissions élevées Précipitations extrêmes Cycles gel-dégel Chaleurs extrêmes Total
2020 0,2 0,0 0,0 0,2
2030 0,3 0,0 0,0 0,3
2040 0,3 0,0 0,0 0,4
2050 0,4 0,0 0,1 0,5
2060 0,6 0,0 0,1 0,6
2070 0,7 0,0 0,1 0,7
2080 0,8 0,0 0,1 0,9
2090 0,9 0,0 0,1 1,0
2100 1,0 0,0 0,2 1,2
Graphique 7-5 Le coût des rénovations des bâtiments publics de l’Ontario pour qu’ils résistent aux pluies aux chaleurs extrêmes dépendra de l’ampleur des changements climatiques Remarque : la ligne pleine est la projection climatique médiane (ou 50e percentile) qui repose sur les résultats techniques du cas « le plus probable ». Les bandes colorées représentent la plage de résultats possibles de chaque scénario d’émissions en tenant compte des incertitudes climatiques et techniques. Source : WSP et BRF. Retourner au graphique
Scénario d’émissions moyennes Scénario d’émissions élevées
Minimum Médianes Maximum Minimum Médianes Maximum
2020s 3 5 7 3 5 8
2030s 4 6 10 4 7 11
2040s 5 7 12 6 10 15
2050s 5 9 15 8 13 19
2060s 5 10 17 10 16 25
2070s 6 11 19 12 20 32
2080s 6 11 19 14 23 39
2090s 6 11 19 16 27 46
2100s 6 12 19 18 32 55
Graphique 7-6 Le coût de l’adaptation des bâtiments publics de l’Ontario pour qu’ils résistent aux pluies aux chaleurs extrêmes dépendra de l’ampleur des changements climatiques Remarque : la ligne pleine est la projection climatique médiane (ou 50e percentile) qui repose sur les résultats techniques du cas « le plus probable ». Les bandes colorées représentent la plage de résultats possibles de chaque scénario d’émissions en tenant compte des incertitudes climatiques et techniques. Source : WSP et BRF. Retourner au graphique
Scénario d’émissions moyennes Scénario d’émissions élevées
Minimum Médianes Maximum Minimum Médianes Maximum
2020s 2 2 3 2 3 4
2030s 2 3 5 3 4 5
2040s 3 4 6 4 5 7
2050s 3 5 7 5 7 9
2060s 3 5 8 6 8 12
2070s 3 6 9 7 10 15
2080s 3 6 9 8 12 18
2090s 4 6 9 9 14 22
2100s 4 6 9 10 17 26
Graphique 7-7 Coût en valeur actuelle pour chaque stratégie de gestion des biens selon différents taux d’escompte Remarque : les coûts présentés reposent sur les projections climatiques médianes (50e percentile) et les coûts techniques du cas « le plus probable ». Source : BRF. Retourner au graphique
Scénario d’émissions moyennes 0,0 % 0,5 % 1,0 % 1,5 % 2,0 % 2,5 % 3,0 % 3,5 % 4,0 % 4,5 % 5,0 % 5,5 % 6,0 % 6,5 % 7,0 %
Aucune adaptation 66 $ 55 $ 46 $ 40 $ 34 $ 30 $ 26 $ 23 $ 20 $ 18 $ 17 $ 15 $ 14 $ 13 $ 12 $
Adaptation réactive 52 $ 45 $ 39 $ 35 $ 31 $ 27 $ 24 $ 22 $ 20 $ 18 $ 17 $ 15 $ 14 $ 13 $ 12 $
Adaptation proactive 54 $ 49 $ 44 $ 41 $ 37 $ 35 $ 32 $ 30 $ 29 $ 27 $ 26 $ 24 $ 23 $ 22 $ 21 $
Scénario d’émissions élevées 0,0 % 0,5 % 1,0 % 1,5 % 2,0 % 2,5 % 3,0 % 3,5 % 4,0 % 4,5 % 5,0 % 5,5 % 6,0 % 6,5 % 7,0 %
Aucune adaptation 116 $ 94 $ 76 $ 63 $ 52 $ 44 $ 38 $ 33 $ 28 $ 25 $ 22 $ 20 $ 18 $ 16 $ 15 $
Adaptation réactive 91 $ 76 $ 64 $ 55 $ 47 $ 41 $ 36 $ 32 $ 28 $ 25 $ 23 $ 21 $ 19 $ 18 $ 16 $
Adaptation proactive 104 $ 93 $ 84 $ 76 $ 69 $ 64 $ 59 $ 55 $ 52 $ 49 $ 46 $ 44 $ 41 $ 40 $ 38 $
Graphique 7-8 Selon le scénario basé sur des émissions faibles, les épisodes de précipitations et de chaleurs plus intenses feront augmenter le coût d’entretien des bâtiments publics actuels de 43 milliards de dollars en l’absence de mesures d’adaptation Remarques : la ligne pleine correspond à la projection médiane (50e percentile). Les bandes colorées représentent la fourchette de résultats possibles dans chaque scénario d’émissions. Les coûts présentés dans ce graphique s’ajoutent aux coûts de référence projetés au cours de la même période. Source : WSP et BRF. Retourner au graphique
Scénario d’émissions Évaluation 2022 2030 2040 2050 2060 2070 2080 2090 2100
Faibles Faible 0 $ 2 $ 5 $ 8 $ 9 $ 12 $ 16 $ 18 $ 18 $
Médiane 0 $ 4 $ 11 $ 18 $ 28 $ 34 $ 40 $ 45 $ 43 $
Élevée 1 $ 8 $ 20 $ 40 $ 50 $ 69 $ 75 $ 86 $ 89 $
Moyennes Faible 0 $ 2 $ 5 $ 9 $ 13 $ 18 $ 24 $ 27 $ 29 $
Médiane 0 $ 5 $ 12 $ 22 $ 34 $ 43 $ 54 $ 64 $ 66 $
Élevée 1 $ 10 $ 19 $ 49 $ 65 $ 88 $ 103 $ 126 $ 134 $
Élevées Faible 0 $ 2 $ 6 $ 12 $ 20 $ 28 $ 40 $ 49 $ 55 $
Médiane 0 $ 6 $ 14 $ 26 $ 42 $ 60 $ 77 $ 104 $ 116 $
Élevée 1 $ 10 $ 20 $ 54 $ 77 $ 106 $ 143 $ 188 $ 232 $
Graphique 7-9 Selon le scénario basé sur des émissions faibles, une stratégie d’adaptation réactive, dans laquelle les bâtiments sont adaptés lors de leur réfection à la fin de leur vie utile afin de pouvoir résister aux impacts des précipitations et des chaleurs plus intenses, ajoutera 35 milliards de dollars de coûts d’infrastructure au cours du siècle Remarques : la ligne pleine correspond à la projection médiane (50e percentile). Les bandes colorées représentent la fourchette de résultats possibles dans chaque scénario d’émissions. Les coûts présentés dans ce graphique s’ajoutent aux coûts de référence projetés au cours de la même période. Source : WSP et BRF. Retourner au graphique
Scénario d’émissions Évaluation 2022 2030 2040 2050 2060 2070 2080 2090 2100
Faibles Faible 0 $ 2 $ 5 $ 8 $ 9 $ 11 $ 15 $ 16 $ 15 $
Médiane 0 $ 4 $ 12 $ 19 $ 27 $ 31 $ 36 $ 39 $ 35 $
Élevée 1 $ 9 $ 21 $ 40 $ 48 $ 61 $ 68 $ 74 $ 74 $
Moyennes Faible 0 $ 2 $ 6 $ 11 $ 14 $ 18 $ 21 $ 24 $ 22 $
Médiane 1 $ 5 $ 14 $ 24 $ 35 $ 41 $ 49 $ 56 $ 52 $
Élevée 1 $ 10 $ 20 $ 51 $ 63 $ 84 $ 92 $ 108 $ 108 $
Élevées Faible 0 $ 2 $ 8 $ 15 $ 24 $ 30 $ 40 $ 46 $ 44 $
Médiane 1 $ 7 $ 17 $ 31 $ 47 $ 62 $ 74 $ 92 $ 91 $
Élevée 1 $ 11 $ 24 $ 61 $ 81 $ 106 $ 134 $ 158 $ 174 $
Graphique 7-10 Selon le scénario basé sur des émissions faibles, une stratégie d’adaptation proactive, dans laquelle les bâtiments sont adaptés dès que possible afin de pouvoir résister aux impacts des précipitations et des chaleurs plus intenses, ajoutera 33 milliards de dollars de coûts d’infrastructure au cours du siècle Remarques : la ligne pleine correspond à la projection médiane (50e percentile). Les bandes colorées représentent la fourchette de résultats possibles dans chaque scénario d’émissions. Les coûts présentés dans ce graphique s’ajoutent aux coûts de référence projetés au cours de la même période. Source : WSP et BRF. Retourner au graphique
Scénario d’émissions Évaluation 2022 2030 2040 2050 2060 2070 2080 2090 2100
Faibles Faible 1 $ 5 $ 10 $ 12 $ 13 $ 13 $ 15 $ 14 $ 14 $
Médiane 2 $ 9 $ 19 $ 26 $ 30 $ 32 $ 34 $ 36 $ 33 $
Élevée 3 $ 18 $ 35 $ 46 $ 55 $ 58 $ 66 $ 67 $ 69 $
Moyennes Faible 1 $ 7 $ 15 $ 20 $ 21 $ 22 $ 25 $ 24 $ 23 $
Médiane 3 $ 15 $ 29 $ 39 $ 47 $ 49 $ 53 $ 57 $ 54 $
Élevée 4 $ 26 $ 49 $ 68 $ 79 $ 82 $ 93 $ 95 $ 98 $
Élevées Faible 3 $ 15 $ 31 $ 42 $ 47 $ 51 $ 55 $ 51 $ 51 $
Médiane 5 $ 26 $ 53 $ 71 $ 83 $ 89 $ 97 $ 103 $ 104 $
Élevée 7 $ 42 $ 82 $ 117 $ 133 $ 141 $ 158 $ 165 $ 174 $

Notes de bas de page

[3] Valeur de remplacement actuelle en dollars de 2020.

[4] Toutes les estimations de coûts sont en dollars indexés 2020 non actualisés, sauf indication contraire.

[5] Les totaux peuvent ne pas correspondre à la somme des chiffres, qui ont été arrondis.

[6] Dans le scénario basé sur des émissions moyennes, les émissions mondiales commencent à décliner dans les années 2050 et la température mondiale moyenne n’augmente pas plus de 2,3 °C par rapport au niveau de 1850-1900.

[7] Dans le scénario basé sur des émissions élevées, les émissions continuent d’augmenter tout au long du siècle et la température mondiale moyenne augmente de 4,2 °C à la fin du siècle par rapport au niveau de 1850-1900.

[8] Étant donné que les cycles gel/dégel diminuent dans les deux scénarios d’émissions, les bâtiments ne sont pas adaptés pour ce danger climatique.

[9] Une fois adaptés, les bâtiments publics ne sont plus soumis à une détérioration accélérée ou à des dépenses d’exploitation et d’entretien supplémentaires induites par les épisodes de précipitations intenses et de chaleurs extrêmes.

[10] Ces coûts d’adaptation permettent de résister aux impacts climatiques associés aux projections médianes de précipitations intenses et de chaleurs extrêmes. Consulter la section 5 pour l’ensemble des coûts possibles.

[11] Les interruptions, planifiées et non planifiées, des services publics peuvent entraîner une perte de temps de travail, des pertes d’exploitation et d’autres perturbations économiques.

[12] Sur une base actualisée, la stratégie d’adaptation réactive est, d’un point de vue cumulatif, moins coûteuse que l’absence d’adaptation à des taux d’escompte inférieurs allant de 4,5 % à 5,5 % selon les scénarios d’émissions. Voir l’annexe D pour plus de détails.

[13] La valeur de remplacement actuelle est le coût actuel de reconstruction d’un bien offrant les mêmes capacités, fonctionnalités et performances.

[15] Consulter l’annexe A pour une présentation détaillée de l’infrastructure immobilière par secteur.

[16] La remise en état signifie la réparation d’une partie ou de la presque totalité d’un bien pour en prolonger la vie utile, sans amélioration de ses capacités, ses fonctionnalités et ses performances. La remise en état diffère de l’entretien, qui consiste pour sa part en une série d’interventions de routine réalisées sur un bien pour en prolonger la vie utile au maximum et minimiser les interruptions de service. La remise en état d’un bien vise à sa remise en bon état (l’objectif de réparation) et non sa remise à neuf. Pour de plus amples renseignements sur le cadre de gestion des biens utilisé dans ce rapport, consulter le document du Bureau de la responsabilité financière de l’Ontario, 2021b<.

[17] La réfection est le remplacement d’un bien existant, donnant lieu à un bien neuf ou comme neuf, doté de capacités, de fonctionnalités et de performances équivalentes à celles du bien original. La réfection diffère de la remise en état, puisqu’elle consiste à construire le bien à nouveau.

[18] Pour de plus amples renseignements, consulter les document du Bureau de la responsabilité financière de l’Ontario : L’infrastructure provinciale (2020) Provincial Infrastructure: A Review of Ontario's Municipal Infrastructure and an Assessment of the State of Repairet L’infrastructure municipale.

[19] Le présent rapport porte uniquement sur l’ensemble des bâtiments publics existants et exclut les biens en cours de construction, les biens dont la construction est planifiée ou qui sont nécessaires pour répondre à la future demande d’infrastructure.

[20] Dans le présent rapport, un « climat stable » signifie que tous les indicateurs climatiques pour les précipitations intenses, les chaleurs extrêmes et les cycles gel/dégel restent inchangés par rapport à leurs niveaux moyens de 1975-2005 au cours de la période de projection jusqu’en 2100.

[21] Cette analyse présume que tous les biens sont remis en état et réhabilités dès que le besoin s’en fait sentir. En pratique, des arriérés d’infrastructure existent, et le maintien des biens en bon état de fonctionnement ne constitue qu’un aspect de la gestion des biens et peut entrer en conflit avec d’autres priorités budgétaires du gouvernement.

[22] International Institute of Sustainable Development, 2021. Warren, F. et Lulham, N., rédacteurs, 2021, Section 6.4.

[23] De nombreux dangers climatiques potentiellement importants, tels que les feux de forêt et les inondations fluviales, n’ont pas été inclus. Pour de plus amples renseignements, consulter le document du BRF : « Chiffrer les impacts du changement climatique sur l’infrastructure publique : Document d’information et méthodologie du projet », et le document du WSP : « Chiffrer les impacts du changement climatique et de l ’adaptation des infrastructures publiques provinciales et municipales en Ontario ».

[24] Code national du bâtiment - Canada 2015, tableau C-2. 2012 Building Code Compendium: Supplementary Standard SB-1, ministère des Affaires municipales.

[25]Les précipitations extrêmes sont généralement définies comme des épisodes pluvieux qui durent une journée ou moins et dont la fréquence est de 2 à 100 ans. Par exemple, un épisode pluvieux de 15 minutes tous les 10 ans et des précipitations d’une journée maximum tous les 50 ans sont des variables climatiques listées dans le Code national du bâtiment - Canada 2015.

[26] La modélisation du BRF capture à la fois les impacts des dangers chroniques et sévères en faisant la moyenne des événements extrêmes sur l’ensemble des régions et sur de longues périodes de temps.

[27]Consulter l’annexe B pour une description plus détaillée des dangers climatiques et de leurs projections.

[28] Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, 2013, Tableau All.7.5. Les plages de températures de surface moyennes mondiales représentent les projections de 5e percentile au 95e percentile des modèles utilisés.

[29]Le cinquième rapport d’évaluation du Groupe d’experts intergouvernemental sur l>’évolution du climat (AR5), publié en 203, présentait quatre scénarios nommés Trajectoires de concentration représentatives (ou RCP, pour Representative Concentration Pathways). Le scénario basé sur des émissions faibles correspond au RCP2.6, le scénario basé sur des émissions moyennes est le RCP4.5 et le scénario basé sur des émissions élevées est le RCP8.5. Consulter le Cinquière rapport d’évaluation du GIEC. Le sixième rapport d’évaluation du GIEC (AR6), publié en 2021, contient cinq scénarios nommés Trajectoires socioéconomiques partagées (ou SSP, pour Shared Socioeconomic Pathways) qui ont été harmonisés avec les scénarios RCP du rapport AR5 en ce qui a trait au réchauffement moyen. Ceci signifie que les scénarios RCP du rapport AR5 sont toujours pertinents.

[30] Pacific Climate Impacts Consortium, 2021.

[31] Voir l’annexe C pour tous les détails.

[32] Il s’agit de l’augmentation moyenne des coûts moyens dans la projection médiane des scénarios d’émissions moyennes et élevées, qui sont de 5 et 6 milliards de dollars respectivement.

[33]Ces résultats correspondent aux projections médianes des scénarios d’émissions moyennes et élevées respectivement.

[34] Étant donné que le nombre de cycles gel/dégel annuel devrait diminuer selon tous les scénarios, ce danger climatique est exclu de l’analyse dans cette section.

[35] Voir le document d’Infrastructure Canada Optique des changements climatiques pour des directives générales sur les différents facteurs à prendre en considération lors des prises de décisions concernant les mesures d’adaptation.

[36] Bien que les données climatiques qui sous-tendent les versions actuelles des codes du bâtiment sont basées sur des observations historiques (voir le Code national du bâtiment - Canada 2015, tableau C-2, et le 2012 Building Code Compendium: Supplementary Standard SB-1, ministère des Affaires municipales), de nombreux projets sont en cours pour intégrer des considérations liées au changement climatique dans la gestion des bâtiments publics. Au niveau fédéral, l’Initiative sur les immeubles résilients aux changements climatiques et les infrastructures publiques de base a soutenu le développement de données climatiques prospectives, qui pourraient être intégrées dans l’édition 2025 du Code national du bâtiment, et ensuite dans le Code du bâtiment de l’Ontario (voir : Cannon, A. J., Jeong, D. I., Zhang, X., et Zwiers, F. W., 2020).

[37] Voir Plateforme canadienne d’adaptation aux changements climatiques et Warren, F. et Lulham, N., rédacteurs, 2021, case 2.3. De plus, le Règl. de l’Ont. 588/17, amendé par le Règl. de l’Ont. 193/21, donne l’obligation aux municipalités d’envisager des mesures pour remédier aux vulnérabilités pouvant être induites par les changements climatiques sur les biens d’infrastructure des municipalités.

[41] Pour une description complète d’exemples d’adaptation, voir WSP 2021.

[42] La décennie 2080 a été choisie afin de faire une approximation des changements climatiques dans la deuxième moitié du 21e siècle. Pour plus de détails, voir l’annexe C.

[43] Cependant, lorsqu’un bâtiment a été adapté, sa VRA augmente pour refléter l’ajout de composants résistants aux dangers climatiques, ce qui augmente les dépenses associées au maintien des biens adaptés en bon état de fonctionnement.

[44] Une rénovation est une adaptation faite pendant la vie utile d’un bâtiment. Le coût de rénovation d’un bâtiment existant est généralement plus élevé que celui d’une adaptation réalisée lors de la conception et de la construction d’un bâtiment de remplacement.

[45] Ces coûts d’adaptation permettent de mettre en œuvre des mesures visant à résister aux impacts climatiques associés aux projections médianes de précipitations intenses et de chaleurs extrêmes.

[46] Ces résultats sont fondés sur la projection médiane dans chaque scénario d’émissions. Bien que les résultats demeurent valides dans l’ensemble du portefeuille pour la plupart des scénarios climatiques, la stratégie d’adaptation optimale pour les biens individuels peut varier selon les caractéristiques particulières des biens. Voir la section 6 pour tous les détails.

[47] L’adaptation à des dangers climatiques plus extrêmes serait plus coûteuse que l’adaptation à des dangers climatiques moins extrêmes. Voir l’annexe D pour tous les détails.

[48] Pour une discussion et une présentation des résultats sur une base actualisée, voir l’annexe E.

[49] Plusieurs outils peuvent faciliter la mise en place d’un processus décisionnel en matière d’adaptation face aux changements climatiques qui prenne en compte à la fois les coûts et les avantages financiers et économiques de l’adaptation. Voir Economics of Adaptation, Assessing The Costs And Benefits Of Adaptation Options pour de l’information sur différents outils décisionnels, le document de 2018 de l’OCDE pour une discussion générale sur les coûts et les avantages d’une stratégie d’adaptation et le document du gouvernement du Canada 2019 pour des directives générales sur les décisions en matière d’adaptation.

[50] Pour des discussions sur la valeur des avantages indirects d’une stratégie d’adaptation et des coûts indirects des perturbations de service en lien avec une infrastructure de bâtiment, voir les documents de l’Institut de prévention des sinistres catastrophiques, 2020, et de l’UNEP, 2021. Pour une discussion sur l’amplitude des coûts et des avantages indirects pour d’autres secteurs, voir Neumann, J. E., Chinowsky, P., Helman, J. et coll., 2021.

[51] En outre, les conseils scolaires de l’Ontario possèdent environ 7 000 classes modulaires. Cependant, ces biens sont exclus de l’analyse du BRF.

[52] Consulter WSP, 2021.

[54] Pour une discussion sur l’importance des taux d’escompte dans l’évaluation des projets d’adaptation climatique, voir Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, 2014.

[55] Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, 2013, Tableau All.7.5. Les plages de températures de surface moyennes mondiales représentent les projections de 5e percentile au 95e percentile des modèles utilisés.

[52] Consulter WSP, 2021.

[54] Pour une discussion sur l’importance des taux d’escompte dans l’évaluation des projets d’adaptation climatique, voir Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, 2014.

[55] Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, 2013, Tableau All.7.5. Les plages de températures de surface moyennes mondiales représentent les projections de 5e percentile au 95e percentile des modèles utilisés.

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